|
A la
rencontre des
Premières Nations ...
|
|
La lecture du
journal de voyage d'Alexis de Tocqueville,
Quinze
jours dans le désert américain (clic),
nous
apprend qu'au début du dix-neuvième siècle,
entre les indiens traqués et les colons européens
conquérants, à mi-chemin entre la vie "naturelle" et l'univers du
"progrès", des blancs et des métis vivent de chasse et
de pêche, parfois d'un filon d'or, et partagent avec les
premiers habitants du continent les richesses d'une Nature
déjà menacée... mais aussi le mode de vie :
"wilderness"...
"L'esprit qui vit au fond de moi, en communion avec le
passé, me dit que dans un temps pas très lointain, il
n'y avait pas d'hommes blancs sur ce continent, que tout appartenait
au Grand Esprit qui le fit pour que nous puissions le conserver,
jouir de ses produits et le peupler de notre race, jadis heureuse et
réduite depuis à la misère par l'homme blanc
qui, jamais satisfait, empiète toujours sur nos
terres." En
1810, le chef shawnee Tecumseh exprime le désarroi des Indiens devant
l'avance inexorable des Blancs et la destruction des cultures
indiennes.
in
Au temps
des Indiens d'Amérique, Hachette Jeunesse, Paris 1990, page
66
La lutte
entre les Blancs et les Indiens offre à Fenimore Cooper l'occasion d'écrire les
aventures d'un trappeur fasciné par les Indiens. Les romans de
Cooper, Le
Tueur de Daims, Le Dernier des Mohicans ou La Prairie, remportent un immense succès
dans les Etats-Unis du XIXè siècle. En fait, Cooper
exprime avec force et romantisme le conflit entre la nature - la vie
libre avec les Indiens - et la civilisation représentée
par l'avance inexorable de la société blanche à
l'intérieur du continent, une progression qui balaie le monde
indien. Un auteur allemand, Karl May, s'inspirera de Cooper pour raconter les
péripéties de l'Indien Winnetou.
in Au temps des Indiens
d'Amérique, textes
de Philippe Jacquin, Hachette Jeunesse, Paris 1990, page
62 (
Chasseurs
d'ombres...)
...
......
...
Les
raquettes
"Encore
utilisées en hiver au Canada et dans le nord des Etats-Unis, les raquettes à neige sont composées d'un
arceau de bois cintré, le plus souvent du frêne, afin
qu'il épouse une forme ovale. Encordé, le bâti
reçoit un réseau de nerfs ou de boyaux
entrelacés et imputrescibles. La fixation centrale ne doit
emprisonner que le bout du pied afin que le talon puisse, à
chaque pas, se soulever normalement. Les Indiens des bois aimaient
les raquettes courtes et trapues, appelées "pattes d'ours", alors que les Iroquois les
préféraient de forme allongée, tandis que les
Mic-Mac utilisaient celles à bouts
carrés."
KA-BE-MUB-BE / William
CAMUS
Ainsi vivaient
mes ancêtres les Indiens
Editions FLEURUS
1995
page 72, colonne de
gauche
...
...
...
"Quand John Fox arriva
dans un pays où le whisky gèle et peut servir de
presse-papier une bonne partie de l'année, il était
dépourvu des illusions qui retardent habituellement les
progrès d'aventuriers élevés moins à la
dure."
Jack London
Le mariage de
Lit-Lit
( Edito-Service
S.A., 1995, page 123, début de la nouvelle )

...
|
Photos
Yves
Clady ©Copyright 2001
Camp des Capucindiens
Koenigshoffen
|
..
Voyage en
ParadoxieVers Ost-City.....Seconde
Canada 2003-2004
En lisant
Robinson / Retour à la
Salle
d'accueil
CLIQUEZ
|
|
LA REVUE DES
RESSOURCES
|
.
|
Cités
verticales
Page
d'accueil du Réseau Pléiade
Page principale
|
|
Page Canada

|
|
...................