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Réseau Pléiade

Textes de la Seconde Columbus

2000 - 2001

S K Y S C R A P E R S

 

S.K.Y.S.C.R.A.P.E.R.S

Puzzle poétique

Séquence 4 " L'espace et le temps" ......Seconde USA 2000-2001


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MIDI, pavé d'argent
L'astre du jour dardait ses rayons sur la majestueuse construction qui s'élevait, tel un chêne centenaire au milieu d'une clairière. A présent métamorphosé en un immense pavé d'argent, le building semblait dominer le paysage. Illuminé tel un sujet céleste, l'édifice paraissait s'enflammer...



MINUIT, stalagmite d'acier
La gigantesque tour d'anthracite luisant sous un ciel d'encre s'imposait de toute sa hauteur jusqu'aux étoiles. Quelques éclats de lune en frappaient parfois la surface lisse et brillante. Plusieurs néons fluorescents reflétaient leur lumière criarde sur la carapace miroitante du building. Cette stalagmite d'acier intimidait...

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MIDI, source d'éclats
Sous les rayons ardents du soleil de midi se dressaient trois imposants gratte-ciel, rivalisant de hauteur. On ne pouvait distinguer que difficilement leurs sommets immobiles au milieu d'une accablante chaleur. Pourtant eux-mêmes s'étaient engagés dans une lutte acharnée avec le soleil, et leurs façades étaient sources de mille éclats. La force de cette intensité de glace et d'acier inondait la foule de sa lumière, mais aussi de son ombre - car la puissance gigantesque de ces monstres nés de l'ambition humaine plongeait une partie de la ville dans une pénombre brutale. Et il suffisait de lever la tête pour s'imaginer que ce trio géant semblait se disputer le sort même de la ville toute entière.


MINUIT, monstre endormi
La nuit était tombée sur la ville, la couvrant de son manteau obscur et chaleureux. Les trois buildings eux-mêmes avaient été engloutis par cette immensité. Leur puissance était réduite à néant et ils s'agitaient sagement, bercés par la douce musique des passants noctambules. L'absence des rayons agressifs du soleil annulait leur suprématie. L'animation intérieure de ces bêtes avait fait place à une immobilité silencieuse. Les monstres dormaient. La fourmilière était devenue inexistante, enfouie au milieu des étoiles. La nuit règnait, nul ne pouvait la surpasser, surtout pas la création de l'Homme.

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MIDI et son poids en carats
Le soleil est au zénith et le building à son éclat maximum. L'intensité de la lumière se reflète dans chaque facette de cet énorme bloc. Il paraît peser plus de deux millions de carats et, surplombant les constructions inférieures, semble posé sur un écrin tout aussi précieux...


MINUIT, croissant de lune sur géant de fer
...Mais dès lors que l'astre céleste cède sa place au croissant nocturne, les colonnes de fenêtres s'assombrissent une à une et l'immeuble s'endort. Entretemps, le flot des travailleurs pressés de quitter ce lieu devenu sinistre achève de faire perdre son âme au géant de fer. La nuit opaque environnante s'installe et réduit de moitié l'effet d'immensité du building qui disparaît peu à peu dans l'anonymat le plus profond : bientôt, seule une silhouette imprécise se découpe sur un fond d'étoiles scintillantes.

Vidé de la masse des bureaucrates et plongé dans une obscurité étouffante, le solitaire attend que l'inquiétante nuit s'efface devant la vigueur du jour qui ravivera son étincellement éblouissant...

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MIDI, vague de lumière
Un immense gratte-ciel de plusieurs dizaines de mètres de haut se dressait majestueusement devant nous, tel un géant de verre et d'acier. Le soleil de midi, brillant de toute sa splendeur, inondait le bâtiment d'une vague de lumière qui faisait miroiter les mille facettes d'argent de l'édifice. Son ombre gigantesque s'étendait à ses pieds, baignant d'obscurité les maisons alentour...


MINUIT, vaste océan
... L'immense tour dormait paisiblement au clair de lune. La douce lumière de l'astre nocturne, comme une veilleuse, protégeait le sommeil du géant. A la longue, dans le silence de minuit à peine brisé par quelques lointaines sirènes, il devenait un vaste océan de lumière à peine troublé par de petits nuages masquant le croissant de lune qui lui accordait une vie éphémère et mystérieuse...

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MIDI, ombres dansantes
L'astre de feu vivant se reflétait sur cet immense building qui se camouflait dans le bleu profond du ciel. Comme son petit frère d'acier à moitié caché par son imposante stature, il était entièrement fait de baies vitrées. Le soleil étant à son zénith, les ombres dansantes de ce géant en étaient réduites à de légers voiles frémissant au souffle du vent. Les nuages, eux aussi ombres légères, passaient comme les touristes autour de moi, sur ce ciel créé par la main de l'homme....


MINUIT, mur d'ombre et de brume
...Plus de bleu, mais rien que du noir pesant où seule l'auréole de la lune perçait de sa lumière étincelante le mur d'ombre et de brume. Cette tête surgie de nulle part se mirait sur chaque vitre et la tour devenue kaléidoscope scintillait de mille feux. De cet effet magique j' étais le seul spectateur, seul au milieu de la nuit...

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MIDI, sculpture de cristal
Dans cette jungle urbaine d'immeubles grisâtres se dressait une tour de verre, telle une sculpture de cristal. La lumière de l'astre divin se reflétait sur le fleuve qui s'écoulait au pied du building. Brouillés par la chaleur, les contours du gratte-ciel se discernaient mal... Le mirage aux couleurs du désert imposait sa masse éblouissante à ses sujets de béton...


MINUIT, l'esprit malin
...Mais peu à peu, le palais de verre prenait des couleurs orientales, à mesure que le soleil se couchait. Une vague de silhouettes déferla soudainement sur le pavé. Puis la masse s'éparpilla et fit place à la froideur de la nuit. La sculpture s'illumina de mille feux, la lumière des mortels remplaçant ainsi la flamme céleste. La lune sortit de sa tanière, tel un esprit malin...

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MIDI sur la Grande Avenue
La foule paresseuse et compacte déambulait sur la Grande Avenue, en cette douzième heure du jour. Une chaleur étouffante règnait sur la ville. Les imposants gratte-ciel semblaient vouloir s'élever vers le ciel pour y chercher désespérément un peu de fraîcheur... De puissants rayons solaires se reflétaient sur les grandes baies vitrées de ces tours de verre et d'acier, ricochant brutalement sur mon visage. Il fallut attendre le passage fortuit d'un petit nuage pour que je distingue enfin cette foule sortant de sa profonde léthargie et profitant hâtivement de cette ombre éphémère...


MINUIT, tours sommeillantes
Les douze coups de minuit s'égrenaient, résonnant longuement dans le silence de la Grande Avenue. Des ombres semblaient se faufiler entre les sombres gratte-ciel dominant la rue déserte... La clarté mystérieuse de la lune teintait les vitres de ces tours sommeillantes, qui, quelques heures auparavant, abritaient une fourmilière grouillante...





MINUIT en plein MIDI
Le soleil au zénith inonde de sa chaleur accablante la foule en pleine effervescence. Du haut de leurs cent cinquante étages, les buildings new-yorkais veillent sur cette agitation coutumière. Les regards se croisent, les yeux se plient aux caprices de la lumière trop intense...

Soudain un voile de nuages noirs obscurcit le ciel. Les couleurs déclinent rapidement, passant d'un jaune éclatant à un gris étouffant et sinistre. Un éclair fulgurant perce les ténèbres pour venir s'écraser sur les façades miroitantes des géants d'acier. Un bruit sourd, tel un râle venu de l'enfer, trouble le ballet maléfique de ces flashes incandescents.

La foule, amassée au tréfond d'interminables couloirs damnés, se meut rageusement, en proie à une panique soudaine...

Surplombant la scène et bravant les éléments, les démons de la ville hantent le ciel de leurs reflets inquiétants, les spasmes de lumière jouant au travers de leurs corps menaçants...






MIDI, les yeux fermés
Au milieu de la ville, sous le soleil de midi, se dressent les gratte-ciel éblouissants.. Dans l'ombre de ces géants aveuglants grouillent les passants et les employés. Les trottoirs ensoleillés, vides, longent des bars et des discothèques dont les portes et volets ressemblent à des yeux clos, harassés par le soleil brûlant.


MINUIT sous les néons
Les heures ont fui et la grande aiguille a fait un tour... Sous un ciel noir, les buildings argentés ne sont plus que des ombres au milieu de la nuit et du calme des rues... La vie s'est déplacée dans le quartier des loisirs où les néons multicolores ont relayé les éclats de l'astre du jour.


...... ............

...Si lumineux, si beau, si moderne...

Il était midi et le soleil à son zénith semblait veiller sur ces colosses de glace. Ses rayons se reflétaient sur les vitres de ces gigantesques gratte-ciel culminant à des centaines de mètres de haut. Dans les rues, les voitures aux couleurs étincelantes fonçaient tels des bolides, chefs-d'oeuvre de la technologie. Tout était si lumineux, si beau, si moderne. Les parasols multicolores des restaurants, au pied des édifices, leur donnaient une touche de chaleur. L'excitation des gens flânant dans les rues du centre ville était palpable. Les oiseaux venaient picorer, tout en sifflotant, ce que les hommes avaient laissé de leur festin. Là où l'océan, la végétation et les exploits architecturaux se chevauchaient, la vie règnait...

... Une allure cauchemardesque...

Tout était sombre. Pas de lune dans le ciel... Ces immenses tours noires et vides donnaient au paysage une allure cauchemardesque. Hormis quelques clochards qui erraient sur les trottoirs sales et gris, les rues étaient désertes. Les douze coups de minuit sonnaient lugubrement au clocher de l'église qui semblait minuscule, entourée de ces géants noirs. Les arbres semblaient agoniser, la pénombre ne laissant apparaître que leur pâle silhouette. L'atroce silence permettait d'entendre des cris stridents, venus de nulle part. Même les oiseaux ne chantonnaient plus. Tout était si noir, si calme, si intrigant... La mort et la nuit s'éternisaient, ne voulant céder leur place à la chaleur du matin.

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MINUIT à CENTRAL PARK
La nuit, lourde et silencieuse, pesait sur le triste arbre endormi... Le lac, plus sombre encore que l'encre, gisait à ses pieds, immobile. La vie avait déserté ce lieu depuis quelques heures déjà et ne laissait derrière elle qu'un sombre paysage figé. Les quelques rayons de lune parvenant en cet endroit oublié restaient prisonniers des branches squelettiques de l'arbre mort ou allaient s'échouer sur la surface plane et froide du lac de marbre noir. Ce paysage de glace ne se libèrera qu'aux aurores... Mais, de nuit, silence et désolation sont seuls maîtres des lieux...


MIDI au Paradis
Le jour, l'arbre resplendissant de vie se cramponnait au lac comme un enfant à sa mère... La gaieté revenait avec son reflet réveillé, (re)vivant... La lumière de la vie éclairait cette image flottant sur les eaux et la verdure paisible chantait lorsque les rayons traversaient les branchages. Le paysage résonnait des gazouillis d'oiseaux - véritable scène de paradis terrestre... Et dire que ce rêve s'éteindrait avec la relève de la lune...




ARCHITEXTURES

Paysages

Vers le gratte-ciel en 1957-58.......

..Album des chocolats NESTLE-KOHLER

Vers la géométrie colorée du

peintre américain Mark ROTHKO

Montréal, l'autre ville

MAISONS HAUTES, par Jean Le Fère,

in LE PETIT JOURNAL - janvier 1905

New-York et Paul Morand

Point Flash sur New-York

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