J'ai choisi de
traiter de l'Eglise
protestante noire américaine, car j'ai pu, grâce à deux dimanches
consécutifs passés à l'église,
découvrir une religion pratiquée d'une façon
totalement différente de celles que l'on connaît en
France.
En effet, le seul
point commun que j'ai pu trouver entre ces deux mêmes
religions, est l'aube portée par le pasteur francais et le
"pastor" américain. Tout d'abord, cette
pratique de la religion est très attrayante, malgré la
longue durée d'une messe ( le premier dimanche, la messe dura
trois heures ; le second, la messe dura quatre heures et quart). Je
peux décrire le sérieux du pasteur lors des
prières ou autres lectures bibliques mais aussi noter un
humour certain. En effet, celui-ci ne manque pas une occasion
d'amuser la galerie, ce qui serait très mal perçu en
France car le pasteur francais un peu coincé ne peut pas se
permettre ce genre d'attitude. De plus, des chants populaires sont
repris par toute une foule guidée par une magnifique chorale
et un superbe orchestre : témoin ce "Oh Happy day" chanté en canon par les six cents pratiquants
(notre messe du dimanche formée de trente personnes en
comptant le pasteur et les enfants de choeur paraît ridicule
à côté de celle-ci. La lassitude est certainement
l'une des raisons principales pour lesquelles les français ne
se déplacent pas en nombre. Dans cette église, je peux
également noter la présence d'un écran
géant, de caméras et d'une batterie pour l'orchestre.
Tout cela n'existe pas dans une église francaise qui reste
trop traditionnelle.
Enfin, il
règne une ambiance chaleureuse dans le groupe : tout le monde
se connaît car, après la cérémonie, on ne
part pas comme en France : ici, les gens restent et mangent ensemble.
Chez nous, les gens ne font même pas connaissance, ce qui est
pitoyable car je pense que la messe est avant tout faite pour
partager et communiquer.