( Stockfeld signifie «champ gagné sur la forêt» ) 

Frank Lloyd WRIGHT

1869 - 1959


Introduction ... Stockfeld 1 ...Stockfeld 2 ...Safari .. "Indiens" et bâtisseurs ...Ecologie . Architecture et habitat .. Galerie d'art ..Flâneries photographiques ...Plans .. Transports

Ignace d'Antioche .. Thomas More .. Richardson ...Jules Verne .. William Morris .. Ebenezer Howard ...F.L Wright... Documentation ..... Restauration

Dès 1911, l'influence de F.L. Wright, disciple de Louis Sullivan, maître de l'Ecole de Chicago, avait franchi l'Atlantique ... Comme les architectes rationalistes européens, F.L. Wright est un pionnier de l'architecture moderne, mais sur un autre mode, plus discret... Le premier aux Etats-Unis, il a arraché complètement l'architecture aux pastiches du passé et à l'éclectisme, au profit d'un style typiquement américain. Son affranchissement de la tradition prend en effet une forme originale : la meilleure illustration en est sa conception du plan libre, liée à un concept d'espace organique interne qui inspire toute son oeuvre, laquelle excelle dans la maison particulière. Cette organicité de l'espace intérieur se caractérise par l'importance des murs et des surfaces pleines, le rôle des matériaux bruts naturels, le refus de toute typologie au profit d'une grande diversité, enfin l'enracinement dans le paysage - et ce dernier point éclaire son adhésion au concept de la cité-jardin qui vient de naître en Angleterre, sous la férule du britannique Ebenezer Howard.

A cette architecture correspond - logiquement - une théorie de l'établissement humain qui est une sorte d'anti-urbanisme et plonge ses racines dans la tradition de pensée américaine inaugurée par Jefferson et Emerson : c'est l'utopie de Broadacre, que Wright développe en trois livres successifs (*) et illustre en 1934 par une maquette géante.

(*) The Disappearing City, New-York, 1932 / When Democracy Builds, Chicago University Press, 1945. / The Living City, Horizon Press, New-York, 1958.

Le souci constant, chez la plupart des architectes, de tenir compte des réalités économiques et culturelles de leur pays peut s'accompagner, dans la conception et la réalisation de leur oeuvre, d'une attention particulière au contexte géographique, à l'environnement topographique, aux liens avec le sol, en somme au respect de la nature. Ce souci est présent, dès les années 30, chez l' américain F.L. WRIGHT. Celui-ci, en réaction aux excès de l'urbanisation industrielle occidentale, pense que seul le contact avec la nature peut rendre l'homme à lui-même et permettre un harmonieux développement de la personne comme totalité. Ce rapport originel et fondamental avec la terre n'est possible que dans une forme d'habitat qui élimine non seulement la mégalopolis mais l'idée même de ville en général... Dans ce nouveau type d'urbanisme, quasiment rural, la nature occupe l'essentiel du terrain, sur lequel toutes les fonctions urbaines sont dispersées et isolées sous forme d'unités réduites. L'espace "urbain" ainsi conçu s'adapte d'autant mieux à la diversité topographique : la nature, selon WRIGHT, doit être respectée dans tous ses accidents. Ainsi, l'architecture cesse d'être un système de formes indépendantes immergées dans un espace abstrait, "mais résulte authentiquement de la topographie... Sous une infinie variété de formes, les édifices expriment la nature et les caractères du sol sur lequel ils s'élèvent ; ils en deviennent une partie intégrante." En somme, l'architecture est subordonnée à la nature, à quoi elle doit constituer une sorte d'introduction... Par ce rêve d'urbanisme naturaliste, F.L. WRIGHT rejoint P. KROTOPKINE qui, dans le même esprit, accordait lui-même une grande importance au lien naturel avec le sol...

On peut ajouter que le modèle urbain naturaliste de Wright propose un logement individuel, dans le cadre de maisons particulières, dotées de quelques acres de terrain dévolues à l'agriculture comme aux loisirs... Surtout, une vie libre et harmonieuse a besoin d' intimité : celle-ci est tributaire de l'architecture des édifices particuliers, dont l'organisation spatiale, chez F.L. Wright, est marquée par ce même souci de "clôture" et d' "intimité"...

Un désurbanisme américain

 

 

Manifeste du désurbanisme

Vers

la France


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Yves Clady.©.Copyright juillet-août 2004

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