( Stockfeld signifie «champ gagné sur la forêt» )

Benjamin Ward RICHARDSON

1828 - 1896

H Y G E I A


Introduction ... Stockfeld 1 ...Stockfeld 2 ...Safari .. "Indiens" et bâtisseurs ...Ecologie ... Architecture et habitat .. Galerie d'art ..Flâneries photographiques ...Plans .. Transports

Ignace d'Antioche .. Thomas More .. Richardson ...Jules Verne .. William Morris .. Ebenezer Howard ...F.L Wright... Documentation .. Restauration

Médecin anglais renommé, auteur d'une série de travaux scientifiques remarquables par leur diversité et leur originalité, B.W. Richardson fit des recherches dans différents domaines de la médecine comme la coagulation sanguine ( The Cause of Coagulation of the Blood, 1858 ), la phtisiologie ( On the Hygienic of Pulmonary Comsumption, 1856 ) et l'anesthésiologie ( On a Local Anesthesia by Ether Spray ) - domaine dans lequel il inventa lui-même des appareils de réanimation. Ses travaux sur la toxicologie sont parmi les premiers à avoir mis en évidence les effets nocifs de l'alcool et du tabac. Il publia également un ouvrage sur les Maladies de la vie moderne (1875). Enfin, il s'intéressa particulièrement à l'épidémiologie et à l'hygiène.

On lui doit la création du Journal of Public Health and Sanitary Review ( 1855-1859) et de la Social Science Review (1862). Sa ville utopique, Hygeia (1876 ), largement inspirée dans sa forme par l'Utopia de Thomas More ( XVIè siècle ), fut initialement une communication au congrès de 1875 de la Social Science Association dont il présidait la section Santé : il avait d'abord préparé un rapport sur les statistiques de mortalité, qu'il remplaça, au dernier moment, par un exposé plus abordable des moyens qu'il préconisait pour lutter contre le déplorable état sanitaire des grandes villes. La publication d' Hygeia connut un succès foudroyant et une diffusion mondiale. Après cet ouvrage, Richardson publia encore, en particulier :

- The Future of Sanitary Science (1877)

- The Health of Nations ( 1887 )

EXTRAITS d' HYGEIA

La population de la cité peut être évaluée à 100 000 personnes vivant dans 20 000 maisons, construites sur 4000 acres de terrain, à raison d'une moyenne de 25 personnes par acre. Ceci peut sembler une vaste population par rapport à l'espace occupé mais, étant donné que l'effet de la densité sur la vitalité ne se manifeste de façon déterminante que lorsque celle-ci atteint un degré extrême, comme à Liverpool et Glasgow, on peut avancer ces chiffres.

Hygiène et gabarits

L'hygiène de la population est garantie contre les dangers de cette forte densité grâce au type de maison choisi qui permet d'assurer une distribution homogène de la population. Les maisons élevées qui assombrissent les rues et impliquent l'entrée unique pour plusieurs logements ne sont nulle part autorisées. Dans les quartiers d'affaires, qui exigent des centres commerciaux ou des boutiques, les édifices ont quatre étages et, dans certaines rues des quartiers ouest où les maisons sont séparées, on trouve également des édifices de trois à quatre étages ; mais, d'une façon générale, il apparaît néfaste de dépasser cette hauteur ; les étages seront limités à quinze pièces ; aucun bâtiment ne devra dépasser 60 pieds.

Communications et espaces verts

La surface de notre cité permet l'établissement de deux vastes rues principales ou boulevards qui vont d'Est en Ouest et constituent les principales voies de communication. Sous chacune d'elles se trouve une voie ferrée destinée à tout le trafic lourd. Les rues Nord-Sud qui coupent les principales voies de circulation à angle droit et les rues secondaires qui leur sont parallèles sont toutes fort larges et, du fait de la faible hauteur des maisons, elles sont parfaitement ventilées et bien ensoleillées pendant la journée. Elles sont plantées d'arbres des deux côtés. Tous les espaces intermédiaires entre les façades arrière des maisons sont des jardins. Les églises, théâtres, banques, hôpitaux, salles de conférences et autres édifices publics , de même que certains édifices privés comme les entrepôts et les étables, sont indépendants, formant des morceaux de rues et occupant la position de plusieurs maisons. Ils sont entourés d'un espace jardinier et contribuent non seulement à la beauté de la cité, mais à sa salubrité.

La maison-type

Les immeubles sont bâtis dans une brique qui présente les avantages sanitaires suivants : elle est vernissée et totalement imperméable à l'eau, de telle sorte que, pendant les saisons humides, les murs ne sont pas saturés par des tonnes d'eau, comme c'est le cas de tellement de nos résidences actuelles. Les briques sont perforées transversalement et, à l'extrémité de chacune, il y a une ouverture de coin dans laquelle on n'insère aucun mortier et par quoi toutes les ouvertures communiquent entre elles. Grâce à ce dispositif en nids d'abeilles, les murs renferment en permanence une masse d'air introduite par les ouvertures latérales du mur extérieur. Les briques qui forment les murs intérieurs de la maison sont vernissées de couleurs différentes au choix des propriétaires ; elles sont si élégamment assemblées que tout ornement supplémentaire est inutile.

Hygeia, a City of Health, Macmillan, 1876, Londres

Vers les Etats-Unis...


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Yves Clady..©. Copyright juillet-août 2004

 

 

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