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Analyse, synthèse, reformulation, comparaison...


LES PETITS SOLDATS RATENT LEUR CIBLE MARKETING

Article de Patrick Sabatier Libération 22 juillet 1998


A propos du film

"SMALL SOLDIERS"

de Joe DANTE
Premier compte-rendu
"Small Soldiers", de Joe Dante, produit dans les studios Dream Works, en association avec Universal, est un film conçu pour la vente de nombreux produits dérivés. En effet, les acteurs ont l'impression de jouer dans un film publicitaire. De plus, une multitude de magasins et de restaurants possèdent déjà des figurines du film. Par ailleurs, ce conte paranoïaque critique les sociétés fabriquant des jouets qui incitent à la violence. "Small Soldiers" sort dans un pays où règne une atmosphère tendue et menaçante. Finalement, ce film a coûté 70 millions de dollars pour aboutir à un échec.
Audrey Haag - Olivia Sabbagh - Elise Heidt - Aurélie Bender


Deuxième compte-rendu

"Small Soldiers" est un film produit par la Dream Works en association avec Universal. C'est le premier film en son genre. Destiné à faire vendre des produits dérivés, le scénario a été écrit après l'élaboration de la stratégie de marketing.

L'idée est née après le succès phénoménal des ventes de produits dérivés de "Toy Story". Beaucoup critiquent ce procédé qui exploite les passions enfantines pour faire vendre des jouets.

Malheureusement, le film n'a pas eu le succès escompté. C'est même un véritable échec commercial. Le scénario ne correspond pas aux attentes des enfants. De plus, il existe dans la société américaine un traumatisme certain, depuis les fusillades dans les écoles.

Ce procédé est-il le bon ? Apparemment pas, bien que la somme investie soit considérable ( 70 millions de dollars ).


Florence Jacquemin - Claire Ritter - Elodie Mouric

 


Troisième compte-rendu
Le mercredi 22 juillet 1998 est sorti dans tous les cinémas américains le premier film conçu d'après une stratégie de marketing.
"Small Soldiers" est une oeuvre mise en scène par le père des Gremlins, Joe Dante. Ce dernier reconnaît lui-même qu'il a eu l'impression de mettre en scène un "énorme" film publicitaire pour vendre des produits dérivés (jouets, vêtements...) Cette histoire concerne surtout les enfants de 8 à 12 ans. Les héros de ce film sont des jouets, des petits soldats dans le cerveau desquels le fabriquant a implanté une puce électronique qui les rend "vivants" et les transforme en véritables guerriers dont la seule préoccupatisn est de se battre contre leurs ennemid, les "Gargonides".

Ce film n'a pas eu le succès prédit, puisque, selon le public familial, "Small Soldiers" est trop absurde pour faire peur, trop effrayant pour faire rire les enfants. De plus, ce film est sorti dans un "nouveau monde" traumatisé par les fusillades dans les écoles. Les éléments qui sauvent ce film sont les effets spéciaux et les images produites par ordinateur.

Dream Works, Stufio de Spielberg, a connu un petit échec avec les "Petits Soldats"... Il se rattrapera sûrement avec "Saving Soldat Ryan"...


Klif Ben Ahmed

 


Quatrième compte-rendu
Le film américain "Small Soldiers", de Steven Spielberg, a été l'un des plus gros échecs du célèbre réalisateur. Dans ce film à images de synthèse, on trouve un commando de soldats qui fait la guerre. "Small Soldiers" devait viser toute la famille, en particulier les 8-12 ans. L'une des raisons du "flop" est qu'il s'adapte mal à son public : " trop absurde pour faire vraiment peur, trop effrayant pour faire rire les enfants", selon le New York Time.

Pour conclure, Small Soldiers a été un grand échec, avec son budget énorme de 10000 dollars. L'un des objectifs visés - faire vendre des produits dérivés, CDRoms, vêtements, figurines... - n'a pas été atteint. "Small Soldiers", malgré son énorme budget et sa publicité, a donc été un échec total. Espérons, pour Spielberg, que son prochain film , "Il faut sauver le soldat Ryan", aura plus de succès...


Ivan Giron

 

 


"SIGNAUX DE FUMEE" bien vu en Amérique

Article de Patrick Sabatier Libération 8 juillet 1998


A propos d'un film

de Chris Eyre et Sherman Alexie


Premier compte-rendu

Cet article nous parle d'un film américain original : "Smoke Signals" ... C'est le premier film 100% indien depuis que ces derniers ont fait irruption dans les studios d' Hollywood en 1913. Gary Farmer en est le principal acteur : il y tient le rôle d' Arnold, un indien sage et admiré. Sherman Alexie, 31 ans, romancier, est le scénariste et coproducteur du film. Chris Eyre, un Cheyenne de 28 ans, en est le réalisateur. Ensemble, ces personnages dynamitent les stéréotypes des blancs à travers un humour que Peter Travers, un célèbre critique, qualifie de "décapant". Bien que "Smoke Signals" soit un film à petit budget ( 1,7 million ), il a réussi à rafler tous les prix au festival indépendant de Sundance cette année.

D'un point de vue artistique, ce road-movie s'avère être l'anti-"Danse avec les Loups"... Normal, puisque mis en scène et joué par des indiens.

"Smoke Signals" est une des rentrées intéressantes de l'été 98.


Nicolas Bernard


Deuxième compte-rendu

 

Ce film est le premier long métrage à avoir été écrit, produit et mis en scène par les Indiens depuis que ces derniers ont fait irruption sur les écrans d'Hollywood en 1913. Son coût ? La modeste somme de 10 millions de francs. De plus, ce film a raflé les prix au Festival du film indépendant de Sundance, cette année. C'est une histoire ordinaire, de gens ordinaires qui vivent une vie ordinaire, sauf qu'ils sont au coeur d'Alène et vivent sur la réserve de leur tribu dans l'Idaho... Le critique des Rolling Stones, Peter Travers, affirme que c'est un des meilleurs films de l'année, de par son humour, son refus de cacher le conflit mortel "Blancs-Rouges" et les problèmes sociaux qui ravagent la réserve. On retiendra l'interprétation épatante des acteurs.


Elodie Mouric - Florence Jacquemin -

Claire Ritter


Troisième compte-rendu

"Signaux de fumée" est un film réalisé par Sherman Alexie et mis en scène par Chris Eyre, un Cheyenne de 28 ans. En effet, il s'agit du premier long métrage à avoir été "écrit, produit et mis en scène par des Indiens". Ces derniers ont fait irruption à Hollywood en 1913. Ce film "100% peau rouge" a été produit pour une somme modique de 1,7 millions de dollars et a été récompensé au Festival indépendant de Sundance, cette année. Peter Travers, le critique des Rolling Stones, affirme que c'est "l'un des meilleurs films de l'année". Ce long métrage évite toute violence grâce à la poésie et à l'humour. Donc, les films les plus chers ne sont pas forcément les meilleurs.


Audrey Haag - Olivia Sabbagh - Elise Heidt - Aurélie Bender

 

 

 


LE DECLIN DE L'EMPIRE AMERICAIN
, film de John Carpenter

Article de Jacques Siclier Le Monde Dimanche 2 - Lundi 3 août 1998

 


Premier compte-rendu

John Carpenter est un scénariste-réalisateur de grande renommée.; il a réalisé des films à la fois fantastiques et assez violents : "Halloween" (1978); "Fog" (1979) et enfin "New York 1997" et "Los Angeles 2013".

New York 1997 : en 1984, la criminalité a fortement augmenté et l'île de Manhattan est devenu un immense pénitencier ( environ 3 millions de prisonniers). En 1997, un groupe de terroristes prend en otage le Président : ils revendiquent la libération de tous les prisonniers. Snake Plissken est envoyé pour libérer le Président en échange de sa liberté. Après plusieurs péripéties sanglantes, il atteint son but.

Los Angeles 2013 : Snake Plissken doit de nouveau purger une peine de prison et va accepter d'aider le gouvernement à retrouver la fille du Président, qui a rejoint un groupe anarchiste latino-américain - groupe en possession d'une arme capable de déconnecter tous les appareils électroniques de la Terre. Comme d'habitude, Snake remplit sa mission, mais cette fois, il prend sa revanche sur le gouvernement qui "l'utilise" : il déconnecte lui-même tous les appareils électroniques de la planète.

Ces deux films sont bourrés d'effets spéciaux et baignent dans une atmosphère sombre et violente.


Vincent Hoffmann


Deuxième compte-rendu

John Carpenter, réalisateur à succès, créa le film "Escape from New York", plus connu en France sous les titres de "New York 1997" et "Los Angeles 2013". Ces deux films où le temps diffère, mais où les scénarios sont en fait les mêmes, sont censés nous transporter dans un futur proche (en ce qui concerne "New York 1997", ce n'est désormais plus le cas ), futur où l'humanité est condamnée à disparaître. Les histoires se déroulent dans une cité servant de prison - où la criminalité a augmenté de 400%...

Encore une fois, dans ces longs métrages, on retrouve le "genre américain" : un homme va "sauver le monde" en exterminant les "méchants" sans aucune aide, afin de secourir le Président. Cependant nous retrouvons dans ces films le style étonnant de John Carpenter qui mêle effets spéciaux et scènes de cascades avec brio, ce qui renforce le côté "aventure noire" des deux films...


Audrey Haag - Olivia Sabbagh

Elise Heidt - Aurélie Bender

 

 

LA MUSIQUE OCCUPE LA PREMIERE PLACE

DANS LES LOISIRS DES JEUNES

Article de Véronique Mortaigne Le Monde Mercredi 22 juillet 1998


Premier compte-rendu

Le magazine "Musique Info Hebdo" vient de publier un article sur l'industrie du disque en France et dans le monde. On y apprend que la musique occupe la première place dans les loisirs des jeunes Français.Les meilleures ventes d'albums - qui correspondent aux meilleures diffusions radiophoniques - se concentrent essentiellement dans les quatre derniers mois de l'année, avec des records à Noël.

Selon un sondage de l'IFOP, les ventes de disques s'étalent sur la semaine, mais elles sont plus importantes le samedi et le mardi.

La SNEP déclare que le prix de revient d'un disque se décompose en plusieurs parties : un pourcentage va à l'artiste, une autre partie aux auteurs-compositeurs-éditeurs, tandis qu'un autre pourcentage est réservé aux frais de distribution. La publicité a sa part, ainsi que la production et la fabrication - sans oublier bien sûr les impôts, les taxes et les frais généraux.

D'après une autre étude, il est démontré que l'Europe est le premier marché mondial de vente de CD et que la France, avec son propre marché du disque, occupe la cinquième place mondiale après les USA, le Japon, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

Enfin l'industrie discographique dépense des sommes astronomiques pour la publicité, la télévision, la radio et la presse.


Frédérique Destieux - Céline Binétruy


Deuxième compte-rendu

La musique occupe la première place dans les loisirs des jeunes, d'après un sondage réalisé sur un échantillon de 1103 personnes.

Les adolescents de quatorze à dix-huit ans dépensent en moyenne 400 francs par an pour la musique, sous l'influence des radios musicales format "jeunes". Les meilleures ventes se font en fin d'année, surtout à Noël. Le samedi serait le jour de la semaine le plus bénéfique, selon un sondage IFOP.

D'après l'INSEE, le disque est le plus abordable des produits culturels, puisque son prix n'a évolué que de façon très modérée.

Une petite partie du prix du disque revient à l'artiste, auquel s'ajoutent les frais de distribution, la fabrication, la publicité et les auteurs-compositeurs-éditeurs, sans compter les taxes.

La France est située en cinquième position mondiale des ventes et l'Europe représente le premier marché mondial des CD. La vente des "CD deux titres" est en forte progression tandis que les ventes d'albums stagnent ... Mais les variétés francophones prennent de l'ampleur grâce aux lois des quotas radiophoniques.

En 1997, la part du classique s'est effondrée, laissant la place à des titres souvent d'origine internationale qui représentent une diffusion record.La liste des records est impressionnante, le podium étant tout de même atteint par des vedettes francophones.

Enfin l'industrie discographique dépense des sommes astronomiques pour la production et la promotion des différents artistes.


Hélène Busser - Louise Guhmann

 


Ecran contre écrit : mythe ou réalité ?

Article DNA 1998
L'informatique, bien accueillie par le public, a radicalement transformé les moeurs de notre époque. De plus en plus d'adeptes s'en servent et y passent même beaucoup de temps, peut-être trop...Au fur et à mesure, cet engouement ne cesse de croître. On utilise l'ordinateur pour travailler (surtout), ordonner des fichiers, jouer... On prétend que le nom
"ordinateur" vient de l'expression "Dieu ordonnateur"...Même le secteur de l'enseignement est touché : de plus en plus de métiers se servent de l'outil informatique ... En outre, dans ces domaines informatisés, on n'a plus peur de voir disparaître l'écriture, qui est toujours là : c'est juste le support qui change. Certaines personnes craignent encore qu'à la longue l'informatique ne supplante l'écriture, mais celle-ci a toujours été un élément essentiel dans l'histoire de l'humanité. Toujours est-il que l'outil informatique continue d'alimenter de nombreuses polémiques qui entachent sa popularité. L'homme est toujours maître de la machine, mais jusqu'à quand ?


Philippe Bathelier - Stéphane Kohler - Nicolas Remetter

Vers la Revue de Presse 1996

 

Vers la Revue de Presse 1999

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