Noël est si important que tous les
libanais décorent leurs maisons et leurs sapins.
De nos jours , l'aspect commercial est plus
dominant que le cachet spirituel ; on voit partout trop de
publicités et beaucoup d'annonces à la
télé et dans les journaux. Tout le monde aime
la période novembre-décembre : les
Pères Noël sont à chaque coin de la rue,
les arbres au bord des rues sont décorés , les
bâtiments ruissellent de lumières... Dans le
Palais présidentiel, on voit se dresser le plus bel
arbre.
Malgré le côté commercial
qui entoure cette fête depuis quelques années,
la plupart des citoyens pensent encore aux autres. On visite
les plus vieux le jour de Noël et on apporte des
cadeaux aux nécessiteux.
La fête commence dès novembre :
les expositions "Spécial Noël" nous accompagnent
jusqu'à la fin de l'année. Les vitrines sont
rouges et dorées, les rues brillent de mille feux,
les paroisses préparent les meilleures
crêches.
L'enthousiasme nous habite tous à
l'approche du jour de la fête. Les enfants attendent
avec impatience les cadeaux qu'ils ont commandés au
Père Noël : une Barbie ou un membre de sa
famille, un ordinateur ou une P.S.2. (le dernier chouchou
des jeunes), un fusil, un revolver ou autres genres d'armes
bien appréciés par les garçons.
La veille de Noël, toute la famille se
réunit autour de la table : une dinde farcie est le
plat principal, le "Meghli" est le dessert
préparé et servi à la naissance - ici
la naissance de Jésus. Le sapin est là, au
coin de la maison, depuis la Sainte Barbe,
fêtée le 4 décembre... On n'a
qu'à déposer les cadeaux à son pied
pour les ouvrir au matin de la fête. Après le
dîner, toute la famille se dirige vers l'église
pour la messe de minuit.
Selon la tradition, le jour de Noël, on
visite les "grands" de la famille et on leur présente
les cadeaux. Au Nouvel An, à leur tour, ils rendent
la visite et font leurs voeux .
Le côté social est primordial au
Liban ; celui-ci est accentué pendant la
période des fêtes où les familles sont
proches plus que jamais.
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