S U I T E

 

Variante 15 ( Courriel Dim 16 déc 2007 07:22:50 US/Pacific )

Quelques neiges s'étaient écoulées et la lune de feu avait déjà commencé son cours. Le ciel annonçait une magnifique journée bénie par les Cieux. M'étant réveillé avant le lever du soleil, je partis dans la forêt pour me recueillir. Les arbres m'offraient un univers calme et apaisant. Assis sur la mousse d'un rocher, je prêtais l'oreille au ruissellement de l'eau. Je repensais aux malheurs qui nous avaient touché, Atala et moi, et à la passion qui nous unissait. Je sentis une larme sur mon sein.

Les rayons du soleil chassaient la nuit quand je rencontrai, sur le chemin de mon foyer, le Père Aubry. L'âge de l'homme de paix l'empêchait de se séparer de son bâton. Il s'arrêta en m'apercevant. La croix attachée à son cou m'éblouit par sa beauté. Je l'invitai à partager le repas avec moi et il accepta. Après une courte marche, nous arrivâmes à ma cabane par un sentier dessiné par des fleurs de jasmin. L'odeur nous enivra de plaisir. En entrant, le bonheur tant recherché jadis m'envahit. Atala préparait un gâteau de maïs tandis que mes deux fils jouaient autour de la table. Le père Aubry voyant le bonheur installé dans ce doux lieu, remercia Dieu pour cette joie partagée de tous. Je bénissais le Seigneur pour avoir rendu ma femme bien-aimée féconde à deux reprises. Le gâteau cuit, nous nous installâmes à table. Le repas servi, nous fîmes une prière de remerciement à notre Dieu si généreux pour cette nourriture abondante.

Après le repas, Atala s'occupa de notre fils, Simali, âgé de dix-huit lunes. Elle me porta un baiser tendre. Mon fils aîné, Assali, âgé de sept chutes de feuilles, et moi-même accompagnâmes le Père Aubry au Village de la Mission. On y arrivait par une allée de magnolias et de chênes verts qui bordaient une ancienne route. Nous découvrîmes le village, situé au bord d'un lac, au milieu d'une savane parsemée de fleurs. Au pied de la grande croix, la foule accourut en nous apercevant. Le serviteur de Dieu commença la prière. Sa voix douce berçait mon coeur.

Accompagné de mon fils, je quittai avec regrets le vieux Solitaire. Nous allâmes aux champs de blé pour accomplir nos tâches agricoles. A l'aide de faucilles, nous coupâmes le blé. La récolte serait entreposée dans des greniers communs et le fruit de notre labeur serait ensuite partagé avec égalité avec nos frères chrétiens. Pendant ce temps, Atala remplissait les tâches domestiques et s'occupait avec amour de notre foyer et de notre progéniture.

Le soleil couché annonçait la fin de la journée et mon fils et moi-même décidâmes de rentrer à notre foyer, après une journée de dur labeur. A la cabane, le repas préparé avec amour était déjà servi sur la table et n'attendait que nous. Nous étions heureux, nous portions à nos enfants un amour inconditionnel.

René, je te souhaite de connaître le bonheur que j'ai pu vivre. Cette journée qui peut sembler banales à tes yeux n'est que le reflet d'une vie simple mais heureuse. La passion qui nous unissait Atala et moi-même était impérissable et n'était le fruit que d'une singulière destinée.

Ou Wristal Edavet

Variante 16 ( Courriel Dim 16 déc 2007 08:48:46 US/Pacific )

Quelques soleils et quelques lunes après notre mariage, prestigieuse cérémonie composée de différentes coutumes unissant notre famille, nous eûmes beaucoup d'enfants. Nous commencions une vie stable et occupée au sein d'une grande tribu. J'avais alors présente à l'esprit une image du passé... Je me remémorai les belles paroles du Solitaire qui me ravirent au moment où celui-ci les prononça. Jadis, j'étais chasseur, pêcheur, errant, oisif et, désormais, je suis laboureur, occupé... Notre mission éducative en tant que parents est de partager notre culture, notre mode de vie, nos coutumes, différentes entre les deux civilisations qui nous lient, au sein de la famille.

Après que la lueur ordinaire de l'aurore eut interrompu mes nombreux songes, Atala réveilla toute notre progéniture. Pendant ce temps, j'étais sorti couper du bois. Revenu de cette quête, je déposai ma hache près de la porte... Dans la cuisine, tous nos enfants fort bien éduqués étaient assis à table :

«  Mère, pouvez-vous me donner le beurre ? ... S'il vous plaît.

- Voici mon enfant ! N'oubliez pas de bien vous habiller et de vous recoiffer pour aller prier !

- Bien, mère ! »

A ces mots, tous les petits obéirent sans rechigner. Ils respectaient leur mère et prenaient exemple sur elle : ils se consacraient à la religion chrétienne.

Nous vivions dans un village chrétien, tranquille. Une minuscule forêt entourait notre foyer, placé non loin du centre. Pour Atala et moi, la nature est importante. Elle symbolise l'endroit de notre rencontre, celui de ma naissance et de celle d'Atala. Enfin, la nature est essentielle pour l'éducation de nos enfants.

Pendant le temps de prière, je remerciais Dieu pour notre paisible vie...

Notre petit foyer était comme toutes les maisons. A chaque saison chaude, certaines parties de la maison devaient être rénovées. La maison, calme, était composée de cinq parties : la pièce à fourneau, le séjour, la salle de bains, la chambre des enfants et la nôtre. Cette hutte de sédentaire était bien organisée.

Nos sept merveilleux enfants étaient proches les uns des autres. La cadette venait de naître, elle s'appelait Crépuscule. L'aîné se nommait Octave, il avait dix ans. Les quatre autres, Aurore, Jade, Anémone, Andreas, prenaient exemple sur leur grand frère.

Je pensais alors au passé et au présent qui aurait pu être différent. Pourtant la vie de sédentaire était beaucoup plus agréable que le temps où je fus prisonnier.

Nous rentrâmes. Après une grande période de silence, les enfants excités jouèrent dans la petite clairière qui encerclait notre maison :

« Mon cher Chactas, je suis heureuse de l'éducation de nos enfants. Et j'aimerais t'annoncer que dans un mois, notre famille s'agrandira.

- Quelle heureuse nouvelle ! Je suis fier aussi de nos six premiers enfants. J'avoue que je suis heureux, très heureux ! »

Atala se précipita dans mes bras... Nous nous étreignîmes. Etre père remplissait ma vie de bonheur. C'est la plus belle chose que la nature et Dieu ont pu m'offrir.

Les tâches agricoles, les devoirs domestiques, l'éducation des enfants remplissent ma vie et celle d'Atala d'une émotion magique. Partager ces deux civilisations, chrétienne et indienne, ouvre mon esprit au monde, à la nature, au respect des coutumes d'autrui.

Les moments difficiles de ma vie se sont effacés. Je ne suis plus prisonnier d'une personne mais d'un foyer. C'est une amélioration pour ma courte existence.

Jenni OLAMOR

Variante 17 ( Courriel Dim 16 déc 2007 11:11:05 US/Pacific )

 

"Plusieurs printemps s'étaient écoulés depuis qu'Atala et moi avions reçu la bénédiction nuptiale du Solitaire, sous le chêne, près de la rivière. La fille de Lopez était désormais mienne, et nous vivions, avec les fruits de son sein, dans une hutte, toute proche de ce grand arbre.

On pouvait déjà voir le soleil à travers les branches, et les feuilles danser sous le chant du vent. Marie et Parak dormaient encore, tels des petits anges, près de leur mère. Dès qu'ils eurent ouvert les yeux, ils demandèrent à aller voir le père Aubry. On ne l'appelait plus le « Solitaire ». En effet, mes enfants l'aimaient beaucoup et se rendaient si souvent dans sa grotte qu'il ne trouvait que peu de temps pour la prière et la solitude. Marie était bien plus curieuse que son frère, et le père Aubry se plaisait à répondre à toutes ses questions sur la vie, la religion et la nature. Il leur inculquait des valeurs indispensables, leur expliquait les méfaits de la vie et les conduisait sur la route du bonheur et de la vertu.

Pendant ce temps, Atala était, avec les autres femmes à la recherche de champignons. Je la cherchai pour passer un peu de temps avec elle. Depuis le lever du soleil, nous n'avions passé que quelques minutes ensemble. Je la trouvai non pas entourée de ses amies, mais assise contre un arbre, la tête penchée vers le sol. Je courus, ne sachant pas ce qu'il se passait. Atala s'était relevée en entendant mes pas sur la mousse moelleuse de la forêt. Elle m'apprit qu'elle avait longtemps prié pour que la famille accueille un nouvel enfant ; Dieu avait accompli son rêve. Je sentis un vif bonheur m'envahir et je pris Atala dans mes bras, la serrant contre mon cÏur avec tout mon amour.

J'allai chez le père Aubry pour lui annoncer la bonne nouvelle. Je le trouvai assis au milieu de la grotte, entouré de Marie et Parak qui jouaient avec le bâton de l'homme et se le lançaient. Lorsqu'ils me virent, ils cessèrent leur petit jeu et vinrent me saluer.

Les enfants apprirent la nouvelle et décidèrent immédiatement de fabriquer, de leurs mains, un lieu pour héberger le futur nouveau-né. Je les emmenai dans la forêt plus profonde, où ils trouvèrent des herbes hautes, ainsi que de magnifiques fleurs, pour couvrir la toile qui serait tissée pour le bébé.

Nous allâmes tous retrouver Atala, pour déguster le repas qu'elle avait confectionné. La prière de bénédiction fit place à la joie et aux rires des enfants. Des chants indiens ponctuèrent la fin du repas. Quand ils eurent fini, Atala proposa un bain dans la rivière ce qui ravis les enfants. Ils aimaient plus que tout se mouiller, et s'amuser avec les fruits de la nature. Lorsqu'ils revinrent, les flammes mouvantes du feu emplissaient la hutte d'une lumière dansante et éblouissante.

Lenola FILOUHROIN

Variante 18 ( Courriel Dim 16 déc 2007 11:58:21 US/Pacific )

<< Au quatrième soleil du mois des fleurs, un jour de canicule, nous recherchâmes un abri où établir notre merveilleuse progéniture.

Là, sous les mousses de cèdres, mon ami Fero et moi montâmes une hutte, à dix-huit branches du Lac Erié.

J'admirai alors la chevelure d'Atala, qui récoltait délicatement des feuilles d'eucalyptus et les disposait en éventail sur les nattes de cèdre encore marquées par des plis du voyage.

Quelques ombres plus tard, Atala posa avec grâce le livre du Tout-Puissant sur une branche épaisse de l'arbre à Papaya. Ma douce vint s'asseoir à mes côtés, et nous observâmes nos enfants qui s'ébattaient en s'éclaboussant dans l'eau scintillante de la source et jouaient avec les Génies de la nature.

Ô René ! Comme nous étions heureux ! Ma dulcinée me murmura des douceurs, nous regardions Mila, Liso et Outalissi courir, et nous pensâmes au jour de notre Promesse :

<< Ce jour-là, le Grand Prêtre prononça la bénédiction nuptiale sous un chêne, puis il nous prit la main. Nous étions alors de jeunes époux, assoiffés de connaître les plaisirs d'une vie sédentaire et le bonheur. Il conduisit ensuite le cortège vers le désert. Nous y fûmes établis en solitaires quatre lunes durant. De là-haut, les Anges nous protégeaient... L'Époux Divin veillait sur nous. >>

À l'heure du repos des rossignols, moi, digne fils d'Outalissi, je partis chasser vers le Lac Ontario. Je croisai des élans, laissant mes traces dans le limon des sentiers humides ; je cueillis un amas de mauves pour Atala et lui ramenai un castor pour ses tricots de fourrure.

Je me réjouissais aussi de l'absence des Chéroquois dans ces lieux incertains et pensais aux tortures immorales infligées par ces derniers au bon Père Aubry.

Et, grâce à l'aide providentielle des Bienfaisants, je portai aux miens trois chevreuils.

J'entrai dans la cabane, guidé par le doux murmure mélodieux d'Atala. Le regard brillant de mon petit Liso illumina mon cÏur. L'âme florissante, je rassemblai alors des lianes sèches et allumai un feu. Ma bien-aimée, volant avec féerie vers la source lumineuse, prépara des galettes de maïs et cuisina des gâteaux de riz.

Un temps plus tard, sous le chêne majestueux, je siégeai au milieu de mes proches, attablés autour d'une pierre grossièrement taillée en guise de table. Nous goûtions ainsi à la vie, bercés par le léger chant de la brise caressant les feuillages.

Sous la grande nue étoilée, ma douce, fille du guerrier Simaghan, et moi, nous reposions, heureux de notre vie sereine et paisible, savourant notre bonheur rythmé par les ferventes oraisons divines.

Ô René, vois mon passé comblé ! Je me languis des fleurs, du soleil de ma vie ! ... >>

Clio Del Gotti

Variante 19 ( Courriel Dim 16 déc 2007 11:36:10 US/Pacific )

Tu ne pourrais comprendre, mon fils, la joie que m'apportait cette vie ; je me souviens par exemple de ce jour où, bien avant l'aube, je fus éveillé par les cris plaintifs de notre petite fille, Maria, qui n'avait vu passer que deux chutes de neige. Notre petit ange s'étant réveillé signifiait par ces bruits son mécontentement de ne trouver personne à ses côtés. Alors que ma si belle épouse s'en allait s'occuper d'elle, je m'étirai mollement dans notre lit, profitant simplement de la douceur des draps, de la chaleur d'un foyer, et du silence paisible, entrecoupés des sons des tâches quotidiennes. Mon état d'hébétude bienheureuse fut troublé par un concert de rires, de cris et de bruits de course, suivi peu après d'un aboiement sauvage et d'une chute de deux masses sombres sur moi. Tentant de m'extirper de cette bataille, je criais :

« Lopez ! Outalissi ! » Mes deux fils portaient le nom de mes deux pères. Les deux galopins se calmèrent et se mirent aussitôt à m'assaillir sous un flot de questions.

« Père peut-on aller chasser ? Pêcher ? S'il te plaît !! » Me remémorant l'une des promesses que je leur avais faites, je leur accordai le droit de m'accompagner pêcher.

Après des préparatifs écourtés pour cause de l'excitation de mes deux jeunes fils, nous partîmes tous les trois pêcher au fleuve qui coulait au milieu de la forêt. Et quelle magnifique journée ce fut-là ! René, peux-tu imaginer juste un instant, le bonheur enivrant de rester toute une journée en paix, assis simplement sur le sol, attendant une prise, tout en surveillant les enfants, vite lassés de cette monotonie et courant dans tous les sens. Je me souviens encore des rires, de mes fils à la prise du premier poisson, et de leur fierté à l'accueil que leur fit Atala à notre retour. Ma jeune épouse, riant et les félicitant, leur promit moult récompenses, un bon repas, une friandise.

Le soir, tout en berçant Maria, douce comme sa mère, je regardais le soleil embraser l'horizon et sentais une sérénité sans pareille m'envahir, là... j'étais bien.

Au bout de certaines années, l'ennui avait pris quelques jeunes âmes, découragées par la monotonie calme de ce quotidien, mais pour Atala et moi-même, après notre exil et notre errance en solitaires, la saveur de cette tranquillité et la promesse d'un avenir commun heureux suffisaient amplement...

William Pannog

Variante 20 ( Courriel Dim 16 déc 2007 11:40:37 US/Pacific )

Cela faisait cinq printemps que nous étions installés au village de la mission, auprès des Indiens vivants sous la protection du père Aubry : les Néophytes.

L'Ermite nous avait attribué un lopin de terre où nous avions établi notre vie, une vie sédentaire à laquelle nous nous accoutumâmes très vite. Nos journées étaient rythmées par de nombreuses cérémonies comme les deux offices quotidiens du père Aubry.

Notre plus grand triomphe, nous l'avions remporté en donnant la vie à trois descendants de notre père Lopez. Ils découvraient petit à petit, la culture naissante des Indiens du village de la misssion.

Nous n'eûmes pas de mal à les mener sur les voies de la religion. Ils étaient fiers d'appartenir à une communauté.

Atala se magnifiait de lune en lune ; ses cheveux bruns s'illuminaient, son sourire éclatait et ses yeux marron pétillaient à la simple vue de sa progéniture. Nous formions la famille que tout le village admirait.

Ce jour là, comme à chaque printemps, nous fêtions l'anniversaire de notre arrivée. Toute la mission s'activait ; les vieillards cherchaient le bois pour le feu, les femmes préparaient les délicieux mets culinaires qui ont pour coutume d'être servis aux grandes occasions ; les jeunes, quant à eux, se chargeaient de l'animation : ils inventaient des danses et des chants qui rythmeraient cette journée.

Au moment où le soleil approchait de son Zénith, tout était fin prêt. Nous n'attendions plus que le Solitaire qui, pour l'occasion, célébrait un office grandiose au pied de la grande croix dressée sur le chemin partant de la rivière.

Il arriva vêtu d'un grand drap blanc et lança à la foule, qui l'acclamait, les quelques mots qu'il avait prononcés lors de notre arrivée dans la communauté : << Mes chers Néophytes, il vous est arrivé un frère et une soeur ; offrons donc le Saint Sacrifice et que chacun y apporte un recueillement profond, une foi vive, une reconnaissance infinie et un coeur humilié. >>

La foule se prosterna et nous pûmes commencer le banquet. Atala, les enfants et moi nous installâmes au bout d'une table en rondins de bois assemblée pour l'occasion. Toute la mission était joyeuse.

A la fin du repas, les danses et les chants Néophytes amusèrent la communauté.

Puis un moment chargé en émotions, caractérisé par un silence profond, s'installa : la bénédiction du père Aubry. Lorsque son discours fut terminé, la fête reprit son cours, nous riâmes, dansâmes et chantâmes jusqu'à l'aube. Chacun, ensuite, alla se restaurer dans son foyer pour pouvoir aborder une nouvelle journée de travail le lendemain.

RUNAM NIGBRE

Variante 21 ( Courriel Dim 16 déc 2007 12:16:44 US/Pacific )

D'un commun accord, nous décidâmes, Atala et moi, de nous installer en ce doux lieu et d'y mener la vie sereine et féconde des enfants de la nature convertis aux vertus d'une vie sédentaire bien remplie par les tâche agricoles et les devoirs domestiques propres à tout foyer.

Par une agréable matinée d'automne ensoleillée, période de l'année où les magnifiques déserts du Kentucky se déploient sous nos yeux, où les savanes s'étendent à perte de vue et où les pirogues remontent le Meschacebé afin d'entrer dans le lit de l'Ohio, Atala mijotait le déjeuner pour toute la famille. Eprise de passion et d'intérêt, elle répartissait les épices, les aromates et les condiments entre les plats dont les différentes senteurs s'alliaient afin d'embaumer l'air doux et frais de la clairière.

Au même moment, Kyrian m'aidait courageusement à charger sur mes épaules un orignal que nous avions chassé la veille. Kyrian était l'aîné de nos fils ; nous en avions deux autres : Mablas et Oscar, trop jeunes pour pouvoir accomplir la tâche qu'est la chasse. Nous vivions dans une hutte faite de branchages, au cÏur d'une forêt de pins et de chênes.

Nous déposâmes ainsi le gibier à terre, épuisés et le dos douloureux. A la vue de l'orignal, Atala nous félicita de notre conquête et fit rôtir des filets de la langue de l'animal tout en examinant s'ils pétillaient dans la flamme afin de découvrir la volonté des génies. Atala nous invita ensuite à nous attabler autour d'une natte de fleurs de papayas et servit les victuailles.

Avant de goûter aux différents repas, nous nous tînmes les mains et récitâmes la prière qui honorait le dieu des chrétiens et le remerciant de nous apporter amour, confort et nourriture.

Nous dégustâmes, enfin, les mille et une somptueuses saveurs qui se mélangeaient au monde sauvage de la forêt ; les colibris étincelants qui virevoltaient au dessus de nos têtes, les sifflements des serpents-oiseleurs suspendus aux dômes des bois, des coups de becs contre les troncs d'arbres, les craquements des feuilles jaunies pas l'automne sous les pattes veloutées des animaux, voilà ce qui agrémentait notre tendre quotidien.

"Mère, je suis rassasié, le repas que tu nous préparas avec amour fut exquis, je t'en remercie", complimenta Oscar, le cadet.

Le repas achevé, j'embrassai Atala d'un baiser vigoureux ; nous étions mariés depuis deux années, à présent : c'est la plus belle chose qui me soit arrivée.

Durant l'après-midi, Oscar et Mablas, patients et agiles, confectionnèrent des colliers avec des graines rouges d'azalea. Atala s'était installée sur le seuil de notre hutte et brodait des mocassins en peaux de rats musqués avec du poil de porc-épic, pendant que Kyrian et moi partîmes à la chasse au castor.

Nous étions heureux et profitions de chaque moment passé dans cette atmosphère d'amour, de nature et de joie.

Cinhlé TONHR

Variante 22 ( Courriel Dim 16 déc 2007 12:18:07 US/Pacific )

D'un commun accord, nous décidâmes, Atala et moi, de nous installer en ce doux lieu et d'y mener la vie sereine et féconde des enfants de la nature convertis aux vertus d'une vie sédentaire bien remplie par les tâches agricoles et les devoirs domestiques propres à tout foyer.

Atala étant enceinte de notre sixième enfant, la cabane offerte par le Solitaire pour notre mariage commençait à devenir trop étroite pour ma famille... Je décidai alors d'emmener mes deux fils aînés, Mimisiku et Ottacha, chercher du bois pour construire une nouvelle pièce. Moki, mon unique fille, tenait à nous accompagner. Nous partîmes donc tous les quatre armés de tous les outils nécessaires. En chemin, mes jeunes fils faisaient rire ma fille. Je fermai les yeux et essayai de me mémoriser ces rires, plus doux que le gazouillis des oiseaux au lever du soleil, plus doux que le chant de l'eau qui tombe de la cascade, plus apaisants qu'une voix maternelle. Jamais je n'aurais pu imaginer un bonheur aussi puissant que celui que je vivais depuis mon mariage. Ma famille était grande et belle, mes voisins amicaux et chaleureux, le Solitaire nous rendait souvent visite et il enseignait aux enfants l'amour, le partage et l'espérance.

Nous arrivâmes à la lisière de la forêt un peu avant l'heure du premier repas. J'expliquai à ma progéniture comment reconnaître l'arbre qui nous fournirait le bois assez solide pour résister aux vents et aux pluies de la mauvaise saison. Puis nous nous installâmes en rond pour manger les succulentes galettes de riz et de maïs préparées la veille par ma délicieuse épouse. Ce déjeuner fut, comme à notre habitude, savoureux et joyeux. Après cette petite pause, nous nous mîmes au travail. Moki cueillait des fleurs pour décorer notre cabane et elle chantait des chansons pour nous donner du courage.

Quand je décidai que nous avions assez de bois, nous prîmes autant de rondins que nos dos nous le permettaient. Nous irions chercher le reste le lendemain avec les hommes du village.

Arrivés à la bourgade, nous étions épuisés mais très contents de nous. Les jumeaux, mes deux derniers fils, étaient en train d'aider ma tendre Atala à préparer le dîner quand nous entrâmes dans la cabane. Les deux frères inséparables coururent vers nous pour nous chanter la comptine qu'ils avaient inventée durant notre absence. Affamés, nous mangeâmes en racontant des histoires. Les enfants allèrent au lit après la prière et Atala et moi rangeâmes la cabane. Puis nous allâmes également nous coucher...

" Bonne nuit, ma tendre femme qui porte mon enfant, que j'aimerai autant que le hibou aime la lune et que la fleur aime le soleil...

- Bonne nuit, Chactas mon amour. "

Billame Bagasch

Variante 23 ( Courriel Dim 16 déc 2007 12:53:51 US/Pacific )

« Quelques années avaient passé et nous vivions avec nos quatre beaux enfants toujours au même endroit. C'était une petite maison simple et accueillante.

Le matin venu, je me levais et admirais ma tendre épouse qui dormait encore. Les premiers rayons du soleil éclairaient son visage paisible. Je déposais un baiser sur son front et, sans bruit, m'en allais.

Je rejoignais le champ où je travaillais. Le souffle du vent faisait onduler les blés dorés. Une belle récolte s'annonçait. Parfois, lors d'une pause, il m'arrivait de songer à Atala occupée par les tâches quotidiennes, ainsi qu'à mes enfants dont les journées n'étaient que jeux et insouciance. A ces pensées, je me réjouissais de les retrouver le soir.

Percevant le chant d'un oiseau, je tendais l'oreille et de subites envies de chasse me rattrapaient mais j'aimais ce travail qui, malgré sa rudesse, me comblait.

Un jour, mon travail enfin achevé, je retournai chez moi avec hâte. Au loin j'aperçus Atala qui semblait rire. Lorsque je fus arrivé, ma progéniture me fit un accueil digne d'un roi et mon épouse annonça que le repas était prêt. L'odeur de la galette juste sortie du four embaumait désormais la pièce. Nous nous mîmes à table et, d'une voix assurée, je déclarai que le moment de remercier le Seigneur était venu.

Après la petite prière, nous commençâmes à manger. Nos enfants nous racontèrent leur journée puis allèrent jouer sur la colline près de la maison.

J'observais Atala : sa chevelure, doucement, se balançait. Elle couvait du regard nos enfants. Je pris sa main, elle me regarda sans rien dire. J'apercevais dans ses yeux une certaine satisfaction.

Nous fîmes quelques pas ensemble, main dans la main. Une légère brise nous rafraîchissait, en cette soirée d'été. Au loin, nous entendions les rires joyeux de nos enfants. Le soleil dardait ses derniers rayons et une douce lumière rosée nous envahissait. La nature demeurait silencieuse.

Sans nous regarder, nous sentions cet amour qui nous unissait. Depuis maintenant huit ans, nous nous aimions avec la même tendresse.

Julia Plousec

Variante 24

( Courriel Dim 16 déc 2007 12:12:17 US/Pacific. Message retrouvé dans la boîte du Courrier indésirable )...

Atala et moi, nous nous mariâmes. Nous fîmes deux cérémonies, l'une à l'indienne et l'autre à la chrétienne. Atala avait décidé de perdre sa virginité. Notre mariage fut un moment magique. Je venais d'épouser la femme de mes rêves, celle qui m'arracha à la mort menaçante. Je la chérirais, l'aimerais et la protègerais jusqu'à la fin.

Peu après, nous sommes allés vivre dans un village chrétien et avons acheté une petite maison dans les champs. Notre religion aurait pu être un obstacle à notre mariage, mais ce ne fut point le cas. Je respectais ses croyances et elle, les miennes.

Les journées passées à ses côtés me rendaient de plus en plus heureux.

Un jour d'hiver, nous sommes allés à l'église pour prier ; c'était un dimanche. Puis nous sommes rentrés à la maison pour déguster une bonne soupe aux légumes. Nous sommes sortis faire une promenade. Nous avons fait une bataille de boules de neige puis nous nous sommes allongés et nous sommes enlacés parmi les flocons blancs. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés chez nos voisins et avons fini notre soirée chez eux, autour d'un bon plat. Tard le soir, nous avons regagné dans notre foyer et sommes allés nous coucher, près du feu. Atala m'a déclaré : « je t'aime... »

Un an plus tard, ma chère et tendre Atala m'annonce qu'elle est enceinte. Ce sera un des plus beaux jours de ma vie.

A la naissance de notre enfant, Atala a subi beaucoup de complications et en a souffert mais elle a donné naissance à une petite fille : Agatha. La mère et l'enfant se portaient à merveille. Ce bébé était le plus beau de tous. Elle avait les yeux et la bouche de sa mère, le nez et la couleur des cheveux de son père. J'étais excité à l'idée d'élever mon premier enfant avec Atala.

Quatre ans plus tard, Atala donna naissance à des jumeaux : Maupassant et Baudelaire. J'étais doublement heureux. Ils étaient si mignons... Plus les jours passaient, plus ils grandissaient... Tous les jours, nous leur avons appris la politesse, le respect, le pardon, la patience et les règles de notre religion. Ce fut une joie pour moi de les voir grandir, de les éduquer au jour le jour, et tout cela auprès d'Atala. Chaque moment de ma vie passée avec eux a été merveilleux et rempli de bonheur. Ce que j'ai toujours préféré, c'était les repas en famille. Discuter avec eux, les voir manger, heureux, souriants...

Mais il n'y a pas de moment plus magique que celui où votre enfant vous appelle : « père... ».

Aujourd'hui, je suis une personne âgée. Atala et moi avons des petits-enfants. Je l'aime comme au premier jour. Nos enfants vivent non loin de chez nous. Les petits-enfants nous rendent tous les jours visite. Et aujourd'hui, je peux dire :

« Je suis l'homme le plus heureux au monde... »

D.W.

Variante 25... ( Courriel Lun 17 déc 2007 11:09:11 US/Pacific )

Un de ces matins, comme je les aimais - j'aime tellement les matins ensoleillés, débuts idylliques de lumière et de chaleur- une voix tendre et douce me réveilla délicatement. Des cris de joie enfantins se mêlèrent à cette chanson puis laissèrent place à un brouhaha joyeux. Ma femme et mes coeurs de fleurs bouts de chou » en indien) me sourirent, me prirent par la main, afin d'aller prier au Chêne vert, un arbre magique, celui qui nous accorda un leitmotiv de vie plus que désirable (une coutume indienne dit que chaque famille a un arbre qui la protège et l'honore). Je priais quotidiennement Areskoui : il m'offrait courage et loyauté. Bluesunday, ma fille, ne tarda pas à m'annoncer la merveilleuse nouvelle. Ce jour-là fut le premier vent de la lune de feu ! ...c'est-à-dire les trois neiges de Nidorlan, le petit dernier. De plus, les lumières jaillissantes du gouffre septentrional indien (équivalent de Noël pour les chrétiens ), approchaient à grands pas, ce qui amplifiait l'excitation des enfants.

Bluesunday adorait son petit frère. Tous deux avaient pour projet de partir chanter ensemble dans le monde entier et de découvrir les patrimoines occidentaux, puis de revenir nous conter leurs aventures. Les rêves de mes enfants me nourrissaient, leur joie de vivre, leur respect ainsi que leur enthousiasme me ressourçaient.

Atala partit chez Rotchy Ezoulek, le chef de la tribu, car toutes les femmes devaient participer aux chants et danses pré-cérémoniales., tandis que les enfants rentraient au logis : ils nous préparaient une sorte de chant antique, qui, d'après les écrits de Marcos Lavoinesute, soulage l'âme de ses maux inguérissables, pardonne nos péchés. Ils cherchèrent l'énergie et la concentration requise à l'Arbre des Pleurs et du Sommeil... Seuls les enfants sont assez purs et innocents pour exercer ce genre de pratiques fantastiques. Quant à moi, je m'exilai à quelques lieues de là, afin de remercier les dieux de m'être favorables. Je priai pour Atala, Bluesunday et Nidorlan, en récitant ce vers d'un poème ancestral qu'Outalemi m'apprit alors que je n'étais encore qu'un bourgeon : « puisse la tige oblique combler le divin, la félicité ne tardera ».

Zeth Naiamo.

Variante 26

A.S.

Variante 27 ( Courriel Dim 6 jan 2008 11:32:15 US / Pacific )

D'un commun accord, nous décidâmes, Atala et moi, de nous installer en ce doux lieux et d'y mener la vie sereine et féconde des enfants de la nature convertis aux vertus d'une vie sédentaire bien remplie par les tâches agricoles et les devoirs domestiques propres à tout foyer.

Cinq années plus tard, je regardais fièrement mon premier fils, né du sein d'Atala. Il arborait mon teint bronzé et de belles boucles, semblables à celles de sa mère, tombaient sur ses yeux pétillants.

" Kiliay ! Kiliay ! Mère s'est réveillée, elle va bien, chanta sa douce voix. Elle m'a souri, elle va bien ! "

Ses paroles apparurent comme un baume apaisant à mes oreilles et me ravirent. Je m'empressai donc d'aller voir mon épouse, allongée sur le lit. Une fleur, posée dans sa chevelure, lui donnait un air angélique et sa pâleur éclatante ne faisait qu'accentuer sa beauté. Sous la dernière lune était né notre second enfant : Atala en avait souffert.

" Malheureuse, lui dis-je avec un sourire, que de frayeurs vous m'avez faites ! Une peur bleue m'a hantée toute cette nuit, même notre Dieu n'a réussi à m'apaiser. Le doute me rongeait j'ai cru que vous n'alliez pas survivre, et voilà que notre fils court m'avertir de votre soudain rétablissement ! Serait-ce par malheur une de ses farces ou est-ce la vérité ? Je vous en prie, ma tendre amie, rassurez-moi !

- Cessez de dire pareilles sottises, votre fils ne vous a pas trompé, je vais mieux en effet. Ne doutez plus de notre Dieu, il m'a épaulé dans cette épreuve et a même récompensé vos prières en nous offrant la plus belle des filles, regardez la donc ... Hanala est belle comme le jour... "

Une force surnaturelle s'empara de moi et quelques larmes, telles des gouttes de rosée, que je ne pus retenir, coulèrent le long de mes joues. Je pris l'enfant dans mes bras et prononçai quelques paroles indiennes de bénédiction. Atala passa autour du cou du nourrisson un crucifix. L'émotion régnait dans la hutte.

Doucement, je remis l'enfant dans les bras de sa mère et adressai quelques mots à mon fils.

" Ô Elenoi ! Jamais tu n'aurais pu connaître de père plus heureux et de mère plus belle. Sa pureté innocente nous a valu les grâces de Dieu, tu ne l'honoreras jamais assez. Va, maintenant, je serai de retour bientôt. "

Je m'en allai aussitôt vers la forêt cueillir quelques trésors susceptibles de nourrir ma bien-aimée et sa descendance. Pensant à mon passé, je souris intérieurement et remerciai notre Dieu de m'avoir permis de jouir d'une telle vie. Je dus m'assoupir car quelques instants plus tard, je me réveillai en sursaut. Je crus à un rêve. Rapidement, je ramassai les fruits de ma cueillette et courus jusqu'à la hutte : j'y vis Atala, s'occupant de mes enfants. La table était mise, les grains de blé attendaient d'être cuisinés.

Et pour la deuxième fois de la journée, René, mes yeux devinrent humides. Devant un tableau si pittoresque, tu pourrais me trouver ridicule, mais levant les yeux au Ciel, je pus admirer les milliers d'étoiles et je remerciai encore une fois Dieu d'une prière si intense, qu'il était impossible de ne pas être entendu...

Eritau Senvorms

 

 

Variante 28 ( Dim 20 jan 2008 04:56:31 US/Pacific )

Nous nous mariâmes quinze soleils plus tard, à l'aube d'une belle journée. Le vent soufflait une légère brise qui entremêlait les cheveux d'Atala, un sourire céleste suspendu à ses lèvres et ses yeux remplis de joie. Le père Aubry nous déclara mari et femme : je ne m'étais jamais senti aussi heureux de toute ma vie.

Ce bonheur ne me quittait pas, même après toutes ces années. Il était à peu près une heure avant que le soleil soit à son zénith. J'entendis des voix qui m'appelaient :" Papa, papa ! " Je soulevai la tête du morceau de bois que je sculptais pour regarder mes enfants. Trois petites silhouettes marchaient dans ma direction. La première arrivait en courant. C'était l'aîné, qui a sans le moindre doute hérité de mon tempérament de "sauvage". Le second marchait à côté de la troisième, tenant dans leurs petites mains une grosse bassine.

Le cadet, lui, avait en revanche le caractère et les manières d'un européen. Je reconnaissais dans sa posture les habitudes de ces régions civilisées. Quant à la benjamine, celle-ci possédait tous les charmes de sa maman. Elle avait, dans son regard, la même expression de douceur et chacun de ses gestes était si gracieux...!

 Les enfants me montrèrent leurs trouvailles dont ils étaient si fiers : cinq gros poissons. Je m'empressai d'allumer un feu. Atala, quant à elle, chercha de l'eau. Elle avait peu changé, mais la mélancolie qui la hantait auparavant l'avait quittée. Après une bénédiction sur la nourriture, on entama le repas.

L'après-midi fut consacrée à l'apprentissage. J'apprenais à mes fils à reconnaître les oiseaux grâce à leurs chants et à chasser, tandis qu'Atala s'occupait de notre fille. Puis, nous faisions généralement de grandes balades, où nous descendions parfois jusqu'au village pour rendre visite à nos amis et au père Aubry.

En fin d'après-midi, nous allions au bord d'une cascade pour nous laver et nous reposer. Nous cherchions du bois pour le feu du soir, que j'allumai quelque temps plus tard. Nous mangions à nouveau autour de celui-ci, puis Atala racontait une légende indienne ou chrétienne pour endormir les enfants. Nous les regardions, elle et moi pendant quelques instants, et nous nous éclipsions pour profiter de ce moment de la journée qui n'appartenait qu'à nous. Nous observions les étoiles et nous nous rappelions notre rencontre, le chemin tracé ensemble. Puis, nous rentrions dans notre hutte pour dormir. Je la prenais dans mes bras et nous nous endormions avec un sourire béat sur les lèvres. Tel fut notre quotidien tout le long de notre vie.

L. S.

A suivre...


Suites libanaises 2008 / Suites libanaises. 2009 / Le fait religieux dans Atala / "Couvertures" d'Atala
/ Vous avez dit "sauvages" ?

Du côté des Amérindiens ( les Hurons du Québec ), la Nativité est célébrée dès le 17è siècle, grâce à des Jésuites...

Fiches thématiques : qu'est-ce que l'INCULTURATION ?... et l'ACCULTURATION ?

Accueil / Blog / Couleurs / Pastiche 1