Mon ami Frédéric

Roman de Hans Peter Richter

Livre de poche jeunesse Hachette

L'auteur

Hans Peter Richter est né à Cologne en 1925, la même année que les deux enfants dont il raconte l'histoire ; si Mon ami Frédéric est un roman, on sent que les souvenirs de l'auteur lui donnent de la chaleur et de la vérité.

Hans Peter Richter est psychosociologue et s'occupe d'organisation du travail. Il a écrit de nombreux romans, travaille pour la télévision, notamment pour des émisions scolaires. Il a publié, sous le titre Les jeunes lecteurs choisissent, une étude sur la littérature pour la jeunesse.


Résumés proposés par les élèves de la 5è rose

En Allemagne, un enfant juif qui s'appelle Frédéric grandit sous la menace des Nazis. Il a un ami inséparable : le narrateur de l'histoire. Après avoir perdu ses parents, il connaît des moments difficiles. Lors d'un bombardement, il meurt d'un éclat d'obus dans la tempe...

T., S. et N.

Avant la Seconde guerre mondiale, en Allemagne, deux enfants sont inséparables. L'un d'eux, Frédéric, est juif. Lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933, les juifs sont persécutés et traités comme "impurs". Frédéric est séparé de son copain. Il est renvoyé de l'école, se fait traiter de voleur...

G. et D.

Les Schneider sont une famille juive. Ils habitent au-dessus des Richter. Frédéric Schneider est inséparable de son ami Hans Richter. La mère de Frédéric se fait frapper par des antisémites et elle meurt. Le père de Frédéric se fait arrêter car il a caché un Rabbin et Frédéric meurt dans un bombardement.

C. et B.

C'est l'histoire d'un enfant qui est l'ami d'un juif de son âge nommé Frédéric, sous le règne de Hitler, un dictateur... Malheureusement, tout se passe mal pour les juifs à cette époque : on les accuse à tort, on détruit leurs appartements, on les expulse des lieux publics... La mère de Frédéric meurt suite à un pogrom et son père se fait arrêter. Frédéric meurt à son tour, lors d'un bombardement...

G. et A.

En Allemagne, juste avant et pendant la Seconde guerre mondiale, un jeune garçon a un ami juif du même âge. Au fil du temps, il voit son ami perdre de plus en plus de droits et de libertés : il est renvoyé de l'école, puis on pille sa maison et, dans un excès de violence, on tue sa mère. Son père meurt un peu plus tard dans un camp de concentration. Frédéric meurt également, à l'âge de quinze ans, lors d'un bombardement, parce qu'on lui refuse l'accès à un bri anti-aérien.

C. et L.

En Allemagne, avant la guerre, deux enfants se lient d'amitié. L'un d'eux s'appelle Frédéric. Il est juif. Quand Hitler prend le pouvoir, en 1993, la situation de la famille de Frédéric devient de plus en plus critique. Jusqu'à ce que Hitler décide de persécuter les Juifs et de les priver de tout, même de loisirs : en fait, ils n'ont plus le droit de vivre...

A. et D.

Tout commence dans un immeuble où vivent deux enfants dont l'un est juif. Les deux enfants sont très proches. Mais quand Hitler prend le pouvoir en 1933, la situation de la famille devient de plus en plus difficile. Bientôt les juifs n'ont plus le droit de vivre : ils sont chassés et insultés.

Frédéric mourra lors d'un bombardement aérien.

J., Q. et J.

 

C'est l'histoire de l'amitié de deux enfants. L'un s'appelle Frédéric. Il est juif. Lorsque Hitler prend le pouvoir, la famille de Frédéric se fait alors insulter, frapper, chasser... Le dicteteur décide que les juifs ne doivent plus vivre. Frédéric est alors obligé de se cacher... Mais un jour, il y a un bombardement : on n'accepte pas que Frédéric entre dans l'abri anti-aérien de son quartier et il meurt sous les bombes...

 
A., V. et R.

Avant que Hitler ne prenne le pouvoir, en Allemagne, un enfant rencontre pour la première fois son voisin qui est juif : Frédéric. Mais dans la famille de Frédéric, il y a beaucoup de problèmes ; en premier lieu, des hommes saccagent tout chez l'épicier car il est juif, puis chez le médecin pour la même raison. La guerre avait commencé. Bien sûr, chez Frédéric, il arrive la même chose, après quoi la mère de Frédéric mourra. Ensuite Frédéric est renvoyé de son école. C'est le temps des "étoiles jaunes"... Un jour où les bombardements sont pires que d'habitude, tout l'immeuble doit descendre dans l'abri... Frédéric, dont le père n'est plus là, doit y descendre tout seul, mais le concierge , qui déteste les juifs, ne le laisse pas entrer dans l'abri et reste insensible à ses supplications. Frédéric y perdra la vie...

C. et I.

Ce roman parle de l'Allemagne dirigée par Hitler de 1933 à 1945. Un enfant, habitant le même immeuble qu'un juif de son âge nommé Frédéric, lui apporte son aide. Ils deviennent peu à peu de très grands amis.

Au cours des années, le retournement contre les Juifs est de plus en plus violent. Cela commence quand on marque le nom "juif" sur les habitations des Juifs, en 1933, l'année où Hitler prend le pouvoir. Les juifs vont être privés de la nationalité allemande. Ensuite, Hitler décident qu'ils n'ont plus le droit de vivre. En 1945, c'est la fin de la Seconde guerre mondiale, mais Frédéric est mort, tué pendant un bombardement.

J. et F.

Adaptation théâtrale


Le texte de ce roman a été adapté pour la première fois au théâtre. Voici le site de la compagnie :

http://compagnienomades.free.fr/frederic.htm

 

Résumé proposé sur le site de la FNAC :

Roman : Mon ami Frédéric

Dès 11-12 ans

HISTOIRE : Amitié - Guerre 39-45 - Antisémitisme - Nazisme

Hans et Frédéric sont dans la même école et habitent le même immeuble. Ils sont devenus inséparables. Mais Frédéric est juif et, dans l'Allemagne hitlérienne, mieux vaut ne pas l'être. Rapidement, les vexations se transforment en violences. En 1942, un jour où Frédéric voudra se réfugier à la cave pour échapper aux bombardements, on ne le laissera pas entrer... Une écriture d'une grande sobriété au service de ce récit sur la vie quotidienne en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Déroulez la page pour découvrir la suite de la fiche...

Ci-dessus, édition de 1992... Ci-dessous, édition de 2001

 

Choix de chapitres...

...et d'extraits

 

Nous avons préféré le chapitre 17, intitulé "Les treize ans de Frédéric. 1938"...

Frédéric a treize ans. Il va à la synagogue pour faire sa Bar Mitsva. Il doit lire la Torah pour la première fois.

On a choisi ce chapitre parce qu'il montre que les Juifs résistaient aux nazis, par exemple en se rassemblant dans leurs lieux religieux pour prier.

G. et D.

Le passage qui nous a le plus marqués se situe à la page 63... On trouve choquant que les nazis, à cette époque, veuillent faire comprendre aux enfants que les juifs étaient un malheur pour les Allemands.

G. et D.

Notre chapitre préféré est le chapitre 23 : "Des bancs verts et des bancs jaunes", car nous le trouvons émouvant. Frédéric tombe amoureux, mais il doit cesser de voir la fille dont il s'est épris pour la protéger.

E. et C.-M.

Notre passage préféré est celui où Hans et Frédéric vont ensemble au parc d'attractions, car cela leur aura laissé de bons souvenirs...

E. et C-M.

Chapitre 11. Le procès, p. 77 à 84.

Ce chapitre illustre la persécution des juifs au temps du IIIè Reich, sous le règne d'Hitler, en Allemagne. La famille de Frédéric a été convoquée au tribunal pour une raison indéterminée. M. Schneider a su résister aux mensonges de M. Resch. Voyant que ces accusations ne tiennent pas debout, le juge acquitte M. Schneider.

A., V. et R.

Le passage qui nous a marqués est le moment où les soldats allemands sont venus dans l'appartement des Schneider et y ont tout saccagé pour des raisons inconnues.

C'est la "Nuit de Cristal"... C'est aussi la nuit de la mort, pour Mme Schneider. Ce passage souligne les discriminations antisémites en Allemagne, au temps des nazis.

A., V. et R.

Notre chapitre préféré est le n° 2 : "La neige". C'est le chapitre le plus joyeux de l'histoire. Hans et sa mère font la lessive quand ils voient Frédéric et sa mère jouer dans la neige. Alors le narrateur (Hans) veut les rejoindre...

C. et L.

"Le corps secoué par les sanglots, il saisit des deux mains sa chemise et la déchira." Cela nous a étonnés.

C. et L.

Notre chapitre préféré est intitulé "La neige" ( pages 19 à 27 ). C'est le n° 2.

Ce chapitre est joyeux, car les enfants jouent dans la neige. C'est l'ambiance de Noël.

A. et D.

Le passage le plus marquant, selon nous, est l'épisode de l'abri anti-aérien, pages 199 à 201. M. Resch ne veut pas laisser Frédéric entrer dans l'abri anti-aérien, alors que leur quartier est bombardé...

A. et D.

Notre chapitre préféré est le n° 29 : "La photo. 1942".

Frédéric vient réclamer la photo de sa famille pour posséder une image de ses parents. Nous trouvons touchant qu'il risque sa vie pour cela...

P. et F.

Notre passage préféré se situe dans le dernier chapitre, page 205 : " Avec ce qui l'attendait, qu'il s'estime heureux d'être mort comme ça ! déclara monsieur Resch."

C'est le passage qui nous a le plus marqués car le ton avec lequel monsieur Resch s'exprime est très désinvolte et montre que la mort de Frédéeic ne l'attriste pas plus que ça...

P. et F.

Chapitre préféré : le n° 30. "Dans l'abri anti-aérien".

Nous avons préféré ce chapitre car il y a beaucoup d'action, mais en même temps il est très triste car on y voit comment un être humain peut être cruel envers les Juifs en 1942. Il s'agit de M. Resch, le concierge.

C. et I.

Le passage qui nous a le plus marqués est à la fin du roman, page 205, l. 7 à 14. Nous étions tristes à cause de la mort de Frédéric.

C. et I.

Le chapitre que nous avons préféré est "La rentrée" car c'est le moment le plus heureux, dans ce livre.

C. et B.

Le passage qui nous a le plus marqués est le moment où M. Resch dit à Frédéric de s'éloigner de l'abri anti-aérien.

C. et B.

Nous avons préféré le chapitre 5 : "La première rentrée des classes".

C'est la rentrée des classes. Les Allemands ne vont à l'école que le matin. L'après-midi, comme d'habitude, Frédéric et ses parents vont au parc d'attractions. Nous avons préféré ce chapitre car c'est un moment de joie et d'amusement avant la guerre.

G. et A.

Le passage le plus marquant, d'après nous, est celui de la mort de Frédéric. Il est dans le chapitre 31, p. 204-205, de la ligne 26 à la fin de l'histoire...

G. et A.

Nous avons choisi le chapitre intitulé "Le pogrom", car il contient des événements marquants. Le numéro du chapitre est le 19. La scène se passe en 1938, à la veille de la guerre. Un groupe de cinq hommes et trois femmes, armés de barres de fer, saccage des habitats et des commerces juifs.

T. , S. et N.

Le passage qui nous a le plus marqués est le bombardement, page 201.

La famille du narrateur est réfugiée dans l'abri de leur immeuble. Ils sont avec des voisins, dont M. Resch. Frédéric frappe à la porte, mais M. Resch ne le laisse pas entrer. C'est ce qui nous a choqués le plus.

T., S. et N.

Notre chapitre préféré : 23, p. 161 à 166...

Dans ce chapitre, Frédéric a 15 ans. Il sort avec une fille nommée Helga. Ils se sont rencontrés en ville. Helga marchait avec Frédéric, tenant un filet rempli de pommes de terre. Soudain, le filet se déchire et toutes les pommes roulent à terre. Frédéric aide Helga à les ramasser et à les porter jusque chez elle. Là, ils se donnent rendez-vous un dimanche, au parc...

...Le jour convenu, ils marchaient tranquillement quand Helga a voulu s'asseoir sur l'un des bancs verts du parc. Frédéric a dû refuser car il ne pouvait s'asseoir que sur les bancs réservés aux juifs. Helga s'est alors aperçue qu'il était juif. Ils se sont donnés un nouveau rendez-vous, mais elle n'est pas venue...

Nous avons aimé ce chapitre car c'est la seule période où Frédéric a été vraiment heureux, où il a aimé. Malheureusement, c'était aussi une période où les Juifs étaient rejetés, maltraités et séparés des Allemands. Les Juifs - considérés comme "inférieurs" - et les Allemands n'avaient plus le droit de s'aimer.. Frédéric aimait beaucoup Helga, mais il avait décidé de ne plus la voir, sinon ils prenaient de gros risques... Nous trouvons que ce chapitre est beau, mais encore une fois, c'est très injuste...

J. et F.

Passage marquant : fin du chap. 31, de la page 204 à la page 205, l. 13.

On constate ici toute la haine de certaines personnes envers les juifs, en particulier M. Resch qui collaborait avec les Nazis. Leur coeur était sans pitié et ils n'hésitaient pas à tuer pour la simple "raison" que c'étaient des juifs. Frédéric et ses parents étaient depuis un certain temps déjà la cible de M. Resch qui voulait se débarrasser de ces locataires indésirables... Cela est profondément injuste et intolérable.

J. et F.

Notre chapitre préféré est intitulé : "Dans l'abri anti-aérien". On l'a choisi parce qu'on y voit ce que les gens peuvent ressentir envers les Juifs, même dans les situations les plus critiques...

J. , Q. et J.

Le passage que nous avons choisi va de la page 115, l. 23 , à la page 116, l. 25.

J., Q. et J.

Les références sont précises, mais le contenu reste dans l'ombre... A compléter !


EXTRAIT
-
Il va falloir que je rentre, me cria-t-il. Papa va bientôt arriver. Et nous devons aller ensemble faire des achats. Peut-être qu'on va me donner, à moi aussi, une balle comme la tienne !

J'approuvai en sautant à pieds joints au-dessus d'une plaque d'égout et, comme quelqu'un approchait, j'interrompis le jeu un instant. Dès que le passant se fut éloigné, je renvoyai la balle à Frédéric. Mon geste le surprit et il manqua la balle. Il y eut un bruit clair, un bruit de verre cassé, et la balle me revint, roulant innocemment sur la chaussée. Bouche bée, Frédéric contemplait les débris de la vitrine ; je me penchai pour ramasser la balle sans bien réaliser encore ce qui s'était passé. Mais une femme avait surgi devant nous, elle s'en prit à Frédéric et se mit à vociférer en le secouant par le bras. A ses cris, les portes et les fenêtres s'ouvrirent tout autour de nous et très vite les curieux se rassemblèrent.

- Petits brigands ! Vauriens !

Devant la porte de la boutique, un homme fumait sa pipe avec indifférence, les mains dans les poches ; c'était le mari de la commerçante.

- Ce lourdaud de Juif, disait la femme à qui voulait l'entendre, casse ma vitrine pour voler mes marchandises ! Puis, se tournant vers Frédéric : Mais tu as manqué ton coup cette fois encore ; je t'ai à l'oeil. Je te connais bien, tu ne m'échapperas pas. Vous autres, canailles de Juifs, on devrait tous vous exterminer. Ça vous met par terre une affaire avec leurs grands magasins, et ça vient, en plus, vous voler. Attendez un peu, Hitler va vous faire voir !


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