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LECTURES pour les élèves du second cycle : 2nde / 1ère / Terminale...

...à la fois pour la détente et la réflexion philosophique...( ...d'où viens-je, qui suis-je, où vais-je ? ...etc... )

NOTE DE L'AUTEUR

Les Fourmis

C'est le premier tome. Commencé à 16 ans ...

Ecrit avec une discipline de quatre heures et demie tous les matins, le livre est construit sur l'architecture de la cathédrale d'Amiens

Pour moi, dans le premier volume, il y avait tout en germe. Mais tout étant à peine évoqué, effleuré, sous-entendu, il fallait poursuivre.  

Les Fourmis

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cent millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cent millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.

Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces "infra-terrestres", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense repose à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis ! 

Pour entomologistes avertis et amateurs éclairés. Les autres catégories de lecteurs sont amicalement invitées à cultiver d'autres champs littéraires : les oeuvres de la Comtesse de Ségur, par exemple, ne manquent pas d'attraits - même si certaines scènes des Malheurs de Sophie sont susceptibles de traumatiser les plus jeunes... (R.P.)

NOTE DE l'AUTEUR sur Le jour des fourmis

Ce livre-là, je l'ai écrit parce que j'avais l'impression que personne n'avait compris tous les sous-entendus du premier... C'était une manière de mettre les points sur les i

Je me suis un peu plus laissé aller et j'ai soigné l'aspect "spectaculaire". C'est un polar. 

LE JOUR DES FOURMIS

Sommes-nous des dieux ? Sommes-nous des monstres ? Pour le savoir, une fourmi va partir à la découverte de notre monde et connaître mille aventures dans notre civilisation de géants. Parallèlement, un groupe de scientifiques humains va, au fil d'un thriller hallucinant, comprendre la richesse et la magie de la civilisation des fourmis, si proche et pourtant si peu connue. On est comme aspiré par ce roman qui se lit d'une traite.  © Albin Michel

Sans s'en apercevoir, pris par le suspense et la poésie, on apprend toutes sortes d'informations étonnantes et pourtant vraies. Après le succès international de son premier livre, Les Fourmis, Bernard Werber, jeune écrivain français, s'est imposé comme l'inventeur d'un nouveau style de littérature, mêlant l' aventure, le roman fantastique et le conte philosophique. Le Jour des Fourmis, traduit en 22 langues, couronné du grand prix des lectrices de Elle, a été mis au programme de certaines classes de français, de philosophie et même de... mathématiques. ......Bien au delà du thème des fourmis, il s'agit là d'un vrai livre initiatique qui nous oblige à réfléchir sur notre place dans l'univers.

LA REVOLUTION DES FOURMIS 

D'un côté, les fourmis. Elles se demandent si nous, les hommes, sommes des monstres géants ou des dieux infinis... Au mieux, nous sommes indifférents à ces êtres minuscules. Au pire, nous nous acharnons à les écraser. Pourtant, après des millénaires d'incompréhension, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont peut-être se rencontrer, se comprendre, se connaître enfin. 

NOTE DE l'AUTEUR 

La revolution des fourmis. 

Ce livre a été écrit après l'échec des "Thanas". L'idée était de rédiger un manuel pour l'art et la manière d'organiser la prochaine révolution. Une révolution qui ne fait pas couler le sang mais qui utilise internet.  Pour que les idées soient jugées sur leur valeur et non sur l'apparence ou le statut de celui qui les émet. Les fourmis ont un système où les idées circulent de manière fluide. Internet aussi. Donc je me suis dit : si la révolution communiste, c'est "les soviets plus l'électricité", la révolution des fourmis, c'est "les individus plus internet". 

Une réaction de lecteur

Grâce à cette première édition de l'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu, on peut découvrir ( ou redécouvrir ) les précieuses informations contenues dans les deux premiers volumes de la trilogie des fourmis, agrémentés de nombreux conseils, articles ou même recettes de cuisine, tous plus intéressants les uns que les autres. Bien sûr, tout ce qui est écrit est vrai ! Une question ? Il suffit d'ouvrir au hasard ce livre pour trouver un début de réponse. Il existe une deuxième édition qui reprend celle-ci et les infos contenues dans les autres titres, mais elle m'est apparue moins attractive dans la mise en forme, mais toujours excellente !

Commentaire d'un autre lecteur

On a beaucoup parlé de la saga des fourmis et cette oeuvre a peut-être un peu perdu de son effet de surprise mais je pense qu'elle constitue un nouveau genre combinant la science-fiction, la philosophie ( même la psycho ) et le roman d'aventures, ce qui permet de mêler le plaisir de la lecture "ludique" à une réflexion existentielle sur notre place dans l'univers...

 

LES FOURMIS ATTAQUENT !!!


"...hmmm... intéressant...",
murmura le savant, "joli specimen..."

LIENS FOURMIS

Echos et impressions

Le grand jeu des fourmis


Le plaisir de lire

Quelques paragraphes du roman LES FOURMIS

 

327è, guerrier de son état ( "le 327è mâle" ), revient d'une expédition désastreuse, dont il est le seul rescapé... Les fourmis naines, ennemies féroces de sa "Meute", semblent disposer d'une arme nouvelle redoutable... 327è décide d'en rendre compte lui-même à Belo-kiu-kiuni, la Reine-Mère de la Cité BEL-O-KAN...

Le jeune mâle prend la voie express qui mène au coeur de la cité. Plusieurs milliers d'ouvrières encombrées d'oeufs trottent dans cette large galerie. Elles remontent leurs fardeaux depuis le quarantième étage en sous-sol jusqu'aux pouponnières du solarium situées au trente-cinquième étage au dessus du sol. C'est un vaste flux de coquilles blanches portées à bout de pattes qui va de bas en haut et de droite à gauche.

Il lui faut aller en sens inverse. Pas facile. 327è bouscule quelques nourrices qui crient aussitôt au vandale. Il est lui-même heurté, piétiné, repoussé, griffé. Heureusement le couloir n'est pas complètement saturé. Il parvient à se frayer un chemin dans la masse grouillante.

Prenant ensuite par les petits tunnels, itinéraire plus long mais moins pénible, il trotte à bonne allure. Des artères, il passe aux artérioles, des artérioles aux veines et veinules. Il parcourt ainsi des kilomètres, franchit des ponts, des arches, traverse des places vides ou bondées.

Il s'oriente sans peine au milieu des ténèbres, grâce à ses trois ocelles frontaux à vision infrarouge. (...)

Tout près maintenant de la Cité Interdite, il présente ses identifications aux fourmis concierges puis pénètre dans l'ultime couloir menant à la loge royale...

Sur le seuil, il s'arrête, écrasé par la beauté qui se dégage de ce lieu unique. C'est une grande salle circulaire construite selon les règles architecturales et géométriques très précises que les reines-mères transmettent à leurs filles d'antenne à antenne...

Bernard WERBER, Les Fourmis, Livre de Poche n° 9615, pp. 46 à 48.


Exposé de français .( merci, Annie ! )

à partir du livre de Bernard WERBER : Les Fourmis

Editions.. Le livre de poche, 1993 (réédition en 1998)

Sujet : trouver des passages significatifs du champ lexical du soleil. Il faut étudier les éléments modificateurs ou de résolution : une action importante se passe expressément le jour ou la nuit.

Exposé 

p.152 : « vagues de sécheresse » les fourmis sudistes (Sud=chaleur) sont assujetties au climat. Il y a une opposition entre l'élément liquide « vagues » et l'élément du feu « sécheresse »

p.153 : pour symboliser la saison des amours, l'auteur utilise l'expression « midi » : c'est une notion de temps pour les hommes (apogée de la journée mais aussi de la vie).

p.163 : on retrouve le même vocabulaire du point culminant, avec l'expression « zénith ».

p.225 : les fourmis se repèrent grâce à la chaleur. Leur notion du temps est directement liée à celle de la température.

p.197 : « chasse aux lézards » : parallèle, comparaison avec le lézard ( comme les fourmis ), autre animal à sang froid. Technique d'attaque en fonction de la température : avec la chaleur, le lézard s'arrête pour faire le plein d'énergie et la fourmi reçoit un signal, elle peut se lancer contre sa proie.

p.208/209 : l'anecdote du commissaire lisant sur les murs de la cave ( l'endroit est sombre, ténébreux, l'homme a besoin de sa torche pour s'éclairer ). L'histoire racontée sur le mur retrace une progression, une évolution symbolique depuis la nuit des temps vers « l'illumination ». Tout le cheminement des humains vers la porte est une descente dans les profondeurs de la Terre : cela représente le chemin vers la connaissance. On arrive enfin à la porte et le personnage compare la mort et la vie à sa découverte.

p.274 : « mur de feu », « langue de feu »  «flots », « cristaux » : jeu d'opposition entre les symboles du feu et ceux de l'eau.

Toujours les même hésitations pour avancer dans le noir : « tâtonner ».

p.220/274 : origine différente de la lumière « bleue ». Chez les hommes, elle provient des ordinateurs ( lumière artificielle ) alors que chez les fourmis, c'est le reflet des cuirasses qui l'émet ( lumière naturelle ).

p.276 : on a l'impression qu'il y a un décalage horaire entre les deux univers représentés par la cave et l'immeuble, « actuellement quatre heures du matin » / « après-midi ».

p.278 : Edmond nous parle de la phobie du noir de Jonathan. Nous en sommes à un passage - clef puisque le héros est en train de guérir de sa peur : « j'ai toujours eu peur du noir ».

p.301 à 303 : pour que l'action semble plus rapide, les transitions entre les deux univers s'accélèrent. Les paragraphes ne font plus qu'une seule ligne. Cela donne un effet de simultanéité : « allumette », « incendie », « brûler », « flammes », « chaleur », et finalement « explosion ».


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