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Volet 1 (ici-même)......Volet 2 ...... Silhouettes de Villé

Codex..... Incognito

 

Cette galerie poétique en deux volets a été réalisée par la Seconde Bleue ( ancêtre de la Seconde Amérique ) du Collège épiscopal Saint-Etienne ( Strasbourg ) en novembre 1990... S'inspirant de photos proposées par leur professeur de français, les "apprenants" ont ainsi centré leur imagination sur le thème du "passage"... Les photos représentent, en mode "instantané", des passants "saisis / figés" à l'entrée d'un passage voûté longeant l'Ill, à proximité de l'Ancienne Douane, à Strasbourg...

La plupart des textes sont reproduits sur ces deux pages tels qu'ils ont été "traités" à l'époque, à l'aide d'une antique machine à écrire Olivetti 1932... Si les photos changent d'une page à l'autre, les poèmes se répètent, mais avec une autre "résonance"... D'une part, chacune de ces "légendes" illustre deux ou trois images différentes... D'autre part, les mots s'inscrivent en caractères noirs sur fond "lune" ( page 1, ici-même ), puis en caractères blancs sur fond "nuit" ( page 2 )... Noir et blanc, nuances de gris...toute la mélancolie d'un mois de novembre, paradoxalement suggérée par des photos prises en été... sans oublier la symbolique du "passage" et de "l'éphémère"...

Cette année 1990-91 fut très poétique puisque marquée par d'autres ateliers créatifs ( cf. Genèse d'une oeuvre éphémère )...

Il est vrai qu'on y reprenait le flambeau de la Seconde Bleue 1989-90, également "inspirée", au point que le 1er Prix national de créativité couronna une approche poétique des murs peints et "graffittés" de Strasbourg, au Salon international de la Photo, à Paris, en octobre 1989... On retrouve sur ce site un vestige ( très partiel ) de ce travail réalisé en une semaine, puis exposé : Tunnel ou le Voyage intérieur, dont les photos ont été prises au même endroit que celles illustrant la galerie "Passages"... Tunnel d'ombres, voyage intérieur, passage de l'éphémère... ou mythe de la caverne, parmi bien d'autres allégories...

 

 

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Apparitions

 

Elles apparurent

Silhouettes noires

à "l'embouchure",

Le jour et la nuit

le blanc et le noir s'y mêlaient.

On ne pouvait pas bien

les distinguer

ces otages de l'obscurité...

Et elles cherchaient

soit la lumière

soit l'ombre

dans ce tunnel qui engendrait

le contraste, le mélange, le métissage...

 

Frédéric, Charmil, Pascal


Ne te détourne pas, par lâcheté, du désespoir. Traverse-le. C'est par-delà qu'il sied de retrouver motif d'espérance. Va droit. Passe outre. De l'autre côté du tunnel tu retrouveras la lumière.

[ Journal 1889-1939 ] André Gide

 

 

Apparitions

Variante

Enfin elles apparurent,

ombres de silhouettes,

là-bas à l'embouchure...

Le jour avec la nuit,

le blanc au noir mêlé,

frontières désuètes :

on ne pouvait pas bien,

de loin, en distinguer

les contours imprécis,

otages de l'obscurité...

Elles cherchaient l'abri

de l'ombre

- ou la lumière,

dans ce long tunnel qui

engendrait le mystère

et l'écho contrasté

d'un profond chant sauvage,

aux rythmes mélangés :

creuset du métissage...

 

Atelier d'écriture contemplative

 

 

"Apercevoir le bout du tunnel... Cette histoire de 'bout du tunnel' ne serait-elle qu'un mythe ?

Pour l'instant j'ai très peur que mon tunnel soit circulaire..." Anonyme

 

 

L'Écho des Ombres / Vers la page 2 de la galerie "Passages" / Incognito

Comment monter un spectacle d'ombres : "images" et textes...

Toute ressemblance avec une, voire plusieurs personnes prisonnières de ce bas monde - aujourd'hui comme il y a dix-sept ans - n'est pas "pure coïncidence", loin de là... Nous sommes tous des ombres passagères... au Royaume des Ombres... La nuit, tous les chats sont gris...

Photos Pléiade Copyright


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