La maison
traditionnelle orientale est destinée à
accueillir sous un même toit les trois, voire les
quatre générations constituant une famille.
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Elle
est normalement édifiée autour d'une
cour intérieure constituant un puits de
lumière, dans le cadre d'une architecture
qui s'attache à s'abriter du feu ardent du
soleil... Dans les demeures des grandes familles,
la petite cour intérieure devient un
véritable patio comportant en son centre une
fontaine. En ce lieu d'agrément, comparable
à une oasis, on vient profiter des heures
fraîches, le soir, pour boire le thé
et jouer de la musique. Quelques arbres,
citronniers, orangers ou cyprès, dispensent
l'ombre apaisante pendant les périodes de
canicule. La cour-jardin, comme tout jardin clos,
mais ouvert sur le ciel, est l'image terrestre du
paradis ... Ce havre de paix et de fraîcheur,
où règnent la solitude et le calme
d'un îlot, évoque le paradis perdu du
Jardin d'Eden ... Dans le Cantique des
cantiques, le jardin clos ( hortus
conclusus ) apparaît comme la figure
de l'âme. Y.C.
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