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Lorsque pour
la première fois je fixai ma demeure dans les bois,
c'est-à-dire commençai à y passer mes
nuits aussi bien que mes jours, ce qui, par hasard, tomba le
jour anniversaire de l'Indépendance, le 4 juillet 1845, ma maison,
non terminée pour l'hiver, n'était qu'une
simple protection contre la pluie, sans plâtrage ni
cheminée, les murs en étant de planches
raboteuses, passées au pinceau des
intempéries, avec de larges fentes, ce qui la rendait
fraîche la nuit.
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