Janvier 2007..... Seconde Amérique..... Lycée Saint-Etienne, Strasbourg ( France ) LETTRE-ACTU

Critique(s) d'un film...

L'HOMME QUI RÉTRÉCIT ( Jack ARNOLD, U.S.A. , 1957, N.B. )

d'après un roman de Richard MATHESON

Entre science-fiction et fantastique

Fiche technique Pléiade ( roman et film ) / Autre fiche technique ( film ) / Encore une fiche technique.../ Affiches et images du film

Page Wikipedia ...../ .....A propos du romancier Richard MATHESON

Les récits de Richard Matheson oscillent généralement entre fantastique et science-fiction...

Qu'est-ce que le "fantastique" ?... et la science-fiction ? Caractéristiques : genre, registre, signification...

IMPRESSIONS

Le film intitulé L'Homme qui rétrécit, inspiré par un roman de l'écrivain américain Richard Matheson, invite le spectateur à réfléchir sur sa condition d'homme. A travers cette oeuvre, on découvre un personnage et ses sentiments face à l'inconnu...

L'intérêt principal du film est donc son aspect philosophique. L'étrange histoire du héros, sa progressive et lente descente aux enfers, sa lutte pour survivre dans un monde qui n'est plus le sien... tous les ingrédients sont là pour faire de ce film un petit chef-d'oeuvre.

On y découvre un homme qui, peu à peu, perd tout repère, à commencer par son identité sociale. Il vit à présent dans un monde de géants, très différent de celui qu'il avait connu jusqu'alors...

Il découvre l'univers sous un autre angle dans le cadre d'une entité infiniment petite.

Le combat qu'il a dû mener pour survivre a démontré son courage et toute la force de sa volonté. Cet homme est passé de tout à rien. Malgré sa peur de l' "Après", de l'Inconnu, malgré cet horrible malheur qui s'est abattu sur lui, il n'a jamais baissé les bras. Il a accepté sa fin ou plutôt son commencement, avec toute la détermination d'un homme qui se découvre au fil des jours une différence qui n'a fait que s'accentuer.

A travers ce film, chaque spectateur a pu se rendre compte de l'importance que revêt l'apparence physique dans la société d'aujourd'hui.

On a égalmement pu constater que la vision des hommes n'est pas la même que celle de la nature.

Le néant n'existe pas, le zéro n'est pas "rien".

Derrière ce monde délimité en centimètres se cache un autre univers, situé, lui, dans l'infiniment petit...

Laetitia, Marion, Jade, Virginie

C'est un film original qui associe fantastique et réel tout en restant fidèle au récit écrit par le romancier américain Richard Matheson. Le personnage principal, Scott Carey, subit une réaction radioactive qui le fait rétrécir tout au long de l'histoire.

Cette aventure hors du commun nous plonge dans le monde de l'infiniment petit, le monde de Scott Carey. Ce film intrigant reste réaliste dans la proportionnalité des tailles, ce qui nous semble remarquable pour une création des années 50... Hormis ce réalisme soigné, les dialogues sont décevants, souvent très banals et peu recherchés.

Le message que ce film veut nous transmettre n'apparaît clairement qu'à la fin de l'histoire. Il met en rapport l'infiniment grand et l'infiniment petit et compare l'être humain dans l'univers, qu'il soit doté d'une forte carrure ou d'une taille microscopique, à une infime poussière qui ne peut changer le destin...

Le message est divinement amené et conclut bien, de manière philosophique, ce film peut-être plus réel que fantastique...

Sara / Lise

Le film L'homme qui rétrécit, inspiré du roman de Matheson, raconte l'histoire de Scott Carey, atteint d'une maladie unique et incurable : il rétrécit continuellement...

Ce chef-d'oeuvre cinématographique est l'un des précurseurs de la "science-fiction". Malgré une adaptation peu fidèle du roman original, il reproduit le principal message de l'oeuvre. On apprend d'abord que l'humanité rejette les différences et en fait des "phénomènes de foire"... Ainsi, Scott Carey voit ses relations se dégrader au fil de son rétrécissement, pour finir par n'aimer que lui-même. Lors de sa mésaventure, il se voit confronté à un monde qui n'est pas le sien et qu'il s'efforce de maîtriser comme le firent, en leur temps, les premiers hommes.

Pour finir, l'auteur nous fait comprendre que la différence de taille entre les hommes "normaux" et Scott Carey est négligeable, à l'échelle de l'univers intergalactique...

Comme un roman, un film peut transmettre plusieurs messages...

Stéphane, Jean, Clément et Martin

Nous n'avons pas apprécié ce film car le scénario nous laisse deviner la suite des événements... La médiocrité des effets spéciaux renforce cette sensation...

Le registre fantastique tourne parfois au pathétique, par exemple lorsque le héros est poursuivi par le chat...

Cependant le film aborde des thèmes intéressants, tels que la solitude d'un homme différent des autres. En effet, de par sa taille, il se sent exclu sous le regard d'autrui. Le héros fait preuve d'intelligence et d'ingéniosité pour parvenir à se tirer de situations embarrassantes, dans l'espoir de survivre...

A la fin, le personnage accepte son sort et souhaite recommencer une nouvelle vie. Il part à la conquête d'un nouveau monde, celui de l'infiniment petit...

Alexandre et Julia.

L'aspect fantastique du film est son point fort. En effet, suivre les aventures d'un homme qui rétrécit est des plus captivants... Les effets spéciaux de ce film donnent du réalisme aux scènes les plus inattendues, ce qui tend à nous plonger dans un état fébrile proche de l'excitation...

La fin n'a cependant pas répondu à nos attentes. De fait, nous avions espéré une fin plus terre à terre, où l'homme retrouverait sa taille initiale.

La conclusion du film est plus philosophique et nous pousse à la réflexion, nous laissant, pour notre plus grande déception, sur notre faim...

Marine, Jocelyne, Karine

Nous jugeons ce film très intéressant, bien réalisé... Il nous offre un bon sujet de réflexion sur les relations humaines, les discriminations physiques et la place de l'homme dans l'univers. De plus, le film est plutôt fidèle au roman de Richard Matheson, bien que quelques détails aient été omis, comme l'existence de sa fille Majorie...

Le livre et le film présentent une double interprétation : on peut soit le regarder simplement et profiter de cette histoire fantastique, soit le regarder sous l'angle de son interprétation plhilosophique : de l'infiniment grand à l'infiniment petit, l'existence du néant à l'échelle de la nature...

Pour conclure, ce film américain de 1957 reste pourtant actuel car il traite de sujets intemporels. Nous le conseillons aux petits comme aux grands !

Claire, Hélène, Laurent et Marion

L'homme qui rétrécit met en avant la question de la place de l'homme dans l'univers et de l'importance du don de la vie, qu'il faut à tout prix conserver, malgré les différences avec le monde "extérieur" et le mal-être qui peut nous envahir. Au delà de l'aspect fantastique, les décors réalistes et les scènes de la vie quotidienne nous permettent d'entrer dans la peau du personnage. Celui-ci, exclu par une société "superficielle", arrive néanmoins à conserver son identité, ses idées d'être humain. Son "exil" n'altère pas ce qu'il est réellement...

L'ingéniosité que déploie Scott Carey pour subvenir à ses besoins primaires force l'admiration. Il surmontera sa peur, se prouvant ainsi que la loi du plus fort ne s'applique pas toujours si l'on y met toute son âme. L'amour du héros pour sa femme sera le principal support de sa survie.

Le suspense, tout au long du film, est insoutenable. Le rétrécissement du personnage nous ouvre une vision plus vaste du monde.

Malgré l'absence de couleurs et d'images de synthèse, auxquelles nous sommes aujourd'hui habitués, ce film mêle à la perfection le fantastique et le philosophique en nous captivant au plus haut point...

"A l'échelle de la nature, le néant n'existe pas...".

Un mythe à la frontière du réel...

Antoine, Alexis et Adrien

L'homme qui rétrécit est un film inspiré du roman de l'écrivain américain Richard Matheson. Ce long métrage est considéré comme un classique de la "Science-Fiction" au XXè siècle. On regrettera cependant l'absence de couleurs.

Le jeu des acteurs est exceptionnel. On devine les sentiments des personnages à travers l'expression de leurs visages.

On remarquera par ailleurs une certaine monotonie musicale, ponctuée de soubresauts discrets, ce qui appauvrit l'ambiance sonore.

Les effets spéciaux sont plutôt bien réalisés pour un film de 1957. On admettra que, sous cet angle, ce film est en avance sur son temps.

Pour conclure, on peut dire que ce long métrage est un classique indémodable. De par sa fidélité au roman et la qualité de ses effets spéciaux, ce film continuera encore à charmer le grand public pour de nombreuses années...

Florian, Matthieu...

Ce film raconte l'hitoire d'un homme qui rétrécit petit à petit, au fil des jours. Il disparaîtra de la vie de ses proches et commencera une aventure de "lutte pour la survie" dans la cave de sa maison.

Cette adaptation du roman de l'écrivain américain Matheson est pleine de suspense et de rebondissements qui captivent le spectateur durant tout le film.

Cette oeuvre cinématographique est la preuve que la qualité d'un film peut ne pas dépendre forcément des moyens techniques déployés pour sa réalisation mais plutôt, comme ici, du jeu des acteurs et de la parfaite cohérence du scénario.

On s'attache très vite au personnage principal qui, tout au long du film, fait preuve de courage et arrive, dans toutes les situations, à vaincre sa peur et à mener ses actions à leur terme...

Au delà de la réalisation et du film en lui-même, le spectateur réfléchit à la présence humaine dans l'univers. Il nous fait aussi penser aux différences de chacun et à leur degré d'acceptation dans la société...

Gaston et Olivier

Les récits de Richard Matheson oscillent généralement entre fantastique et science-fiction...

Qu'est-ce que le "fantastique" ?... et la science-fiction ? Caractéristiques : genre, registre, signification...

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Autre film, encore plus ancien ( juin 1940 ), exploitant également le thème de la miniaturisation, sur le mode nanisme expérimental : Dr CYCLOPS

Metteur en scène : SCHOEDSACK Ernest B. ..........Cinéfiche

Science-fiction et fantastique se mêlent étroitement, ici, comme dans le film de Jack Arnold...


L'histoire complète

Le docteur Bulfinch, biologiste, son assistante Mary Mitchell, le minéralogiste Bill Stockton et Steve Barker sont partis rejoindre au Pérou le docteur Thorkel, qui travaille, dans une retraite perdue dans la jungle, à la désintégration nucléaire.

Après quelques jours de collaboration, Thorkel devient soudain taciturne et demande à ses hôtes de partir. Bulfinch refuse. L'attitude de Thorkel devient de plus en plus étrange et, au cours d'une inspection de son laboratoire, Bulfinch et ses amis sont surpris par leur hôte.

 

 

Furieux, Thorkel explique qu'il vient de faire une découverte fantastique : grâce à un rayon condenseur à base de radium, il peut réduire les êtres vivants à des proportions minuscules, tout en les maintenant en vie. Et sur-le-champ, Thorkel expérimente sa diabolique invention sur les savants, qui deviennent lilliputiens.

Pour échapper à leur tortionnaire, les quatre amis se réfugient dans la jungle, puis décident de voler les lunettes du savant extrêmement myope. Ils y parviendront après maintes difficultés et Thorkel, aveuglé, tombera dans un puits de mine abandonné.

Il leur restera ensuite à retourner au laboratoire pour, en inversant le rayon diabolique, retrouver leur taille normale.




La miniaturisation, une source d'inspiration ancienne pour des oeuvres diversifiées...
Pour une B.D. poétique...

Dans un autre domaine d'expression, la bande dessinée, le nanisme et la miniaturisation ont inspiré quelques dessinateurs... par exemple Pierre Seron, assisté par Albert Desprechins pour les scénarios, : qui ne connaît pas la fabuleuse série des Petis hommes ? Voir aussi la page Wikipedia qui leur est consacrée.

Moins connue et moins prolifique, mais tout aussi inspirée que les Petits hommes, la série des Krostons ne manque pas d'humour et de charme... Scénario : Deliège, Paul... Dessin : Piroton, Arthur
LITTERATURE

Comment ne pas citer le roman satirique LES VOYAGES DE GULLIVER, paru au XVIIIè siècle grâce à la plume inventive de Jonathan Swift ? Géants et Lilliputiens s'y disputent la vedette...
MUSÉES

Musée de miniatures ARIKALEX, à BERLIN...
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