LE FLÂNEUR DU CAIRE

Changement de décor

 

Le retour du "hadj"

Tout musulman qui est en bonne santé et possède suffisamment d'argent doit respecter l'obligation religieuse d'effectuer un pèlerinage à La Mecque, en Arabie Saoudite. Avant que le "hadj", c'est-à-dire le pèlerin, rentre, ses proches peignent sur la maison les moyens de transport qu'il a utilisés. Ils représentent aussi la Kaaba, qui contient la pierre sacrée vers laquelle les musulmans se tournent pour prier.

 

 

 

 

UN PEUPLE MUSICIEN

Dans les quartiers populaires, la musique est partout : dans la rue, elle jaillit des haut-parleurs des terrasses de café, envahit les magasins, les maisons et même les taxis, grâce aux transistors allumés à longueur de journée. Mais on rencontre aussi, comme en témoigne cette photo prise sur le vif, des orchestres ambulants qui improvisent au gré de leur marche des petits airs guillerets, rythmés par les battements de mains des passants... Chaque village a ses musiciens, ses chanteurs, ses danseuses de mariage, son poète... Les mélodies, les complaintes circulent d'une région à l'autre. Les chansons se répartissent entre quatre thèmes : sentimental, social, religieux et patriotique.

Les musiciens jouent du hautbois, du naï, une flûte en roseau sans bec, du oud ( le luth arabe ), du qanun, une cithare horizontale à cordes pincées.

La chanson accompagne, très souvent, les travaux des paysans. Seuls, ou en groupe, au travail comme au repos, , les fellahs aiment chanter leurs joies et leurs peines. Le soir, entre amis, ils interprètent des airs connus, puis improvisent.


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Y. Clady ©Copyright 2001