ou le
musée du "hasard"
Au gré de ses
pérégrinations dans les ruelles du vieux Caire, le
flâneur découvre les trésors méconnus d'un
"musée" disparate, oeuvres flamboyantes ou teintées de
nostalgie, fresques et mosaïques d'églises nichées
entre deux immeubles vétustes, peintures murales
défraîchies évoquant nos "réclames"
urbaines des années 50, vieux palais déserts,
déchus et abandonnés, cernés par le béton
des ruches populaires...
Près de la Gare,
dans le quartier de Faggalah, la façade principale d'une
petite église copte, toute proche du Collège de la
Sainte-Famille, est ornée de deux mosaïques dont l'une,
représentant la "fuite
en Egypte", rassemble tous les détails nécessaires
à la reconstitution historique des faits et à leur
situation géographique : pyramides, palmiers, ange et poissons
du Nil...
La SAINTE-FAMILLE
ou LA FUITE EN EGYPTELA MERE et L'ENFANT
SIGNE
A quelques
mètres de là, devant une demeure plus profane, le
même tableau, moins grave, moins figé... Un "signe"
parmi d'autres, signe de vie glané dans les pages grouillantes
et bigarrées d'une ville en perpétuelle
effervescence...
