L'école,

la vie scolaire


Lors de mon séjour aux Etats-Unis, l'éducation donnée ici et le mode d'enseignement m'ont surprise, tant par sa différence par rapport au système éducatif français que par son ingéniosité. Il me semble que l'école est l'un des aspects importants de ce pays.

 

Tout d'abord, c'est l'élève qui module son emploi du temps. En effet, il choisit l'heure à laquelle il aura son cours dans la journée. De plus, parmi les matières proposées, l'élève choisit les matières qu'il souhaite étudier, en plus des matières obligatoires. Par contre, si l'emploi du temps est léger, comparé à celui des francais, le temps de travail personnel, à la maison, est bien plus considérable. La surcharge de travail est très intense ici (souvent plus de 2h30...). Un cours dure 45 minutes. La journée commence à 8h15 pour prendre fin à 3h00. On observe que les journées des étudiants américains sont bien plus légères qu'en France, ce qui à mon goût est une bonne chose car les élèves restent concentrés tout au long de la journée. Ils disposent de 30 minutes pour prendre leur repas, puis retournent en cours.

 

Par ailleurs, ici, l'uniforme est très répandu...Obligatoire dans les écoles privées, il ne l'est plus dans la plupart des écoles publiques : je ne pense pas que ce soit une bonne chose car il évite les rackets et met les gens plus ou moins aisés et les autres sur le même pied d'égalité.

 

D'autre part, les élèves américains jouissent d'une grande liberté tant dans l'enceinte de l'école que pendant les cours. En effet, ils peuvent à tout moment, pendant un cours, sortir de la salle de classe. Par ailleurs, il n'existe pas de retenues ni de sanctions particulières, car lorsqu'il y a un réel problème avec un(e) élève, cela peut passer en Cours de Justice. Il existe également une véritable relation entre les professeurs et les élèves, même en dehors des cours.

 

Il faut préciser que l'école que nous avons eu l'occasion de fréquenter était une école privée, donc favorisée. En effet, cet établissement possède un gigantesque et luxueux complexe sportif, un équipement informatique considérable ( chaque élève a sa propre adresse d'email ), un C.D.I. très fourni, un magasin vendant des produits exclusifs "Wellington School", ainsi qu'un confort remarquable offert aux élèves. Tous ces agréments sont tout de même acquis pour la "modique" somme de 10000 dollars par année scolaire.

La découverte d'un autre système éducatif est, je pense, enrichissante, et j'approuve ce système qui a tendance à responsabiliser l'élève par rapport à son projet et par rapport au travail qu'il fournit pour l'accomplir.

 

Florence *, avec l'aide de Katie

* cf.autobiographie

 

 

 

 


L'école aux Etats-Unis

J'ai choisi ce sujet parce qu'il me paraît intéressant à traiter et que mon corrrespondant y est directement impliqué. Les exemples présents dans ma lettre sont tous tirés de l'école de Wellington mais, d'après mon correspondant, elle est assez représentative de la majorité des écoles américaines.

Les quatre thèmes les plus importants sont tout d'abord la responsabilité de l'élève, puis la prise de parole, les différentes libertés et enfin le sport.

Parlons de la responsabilité. En effet, à Wellington, c'est l'élève qui choisit son programme, ce qui laisse par ailleurs une grande liberté pour les activités extra-scolaires. En outre, le fait de porter un uniforme, en plus d'imposer une certaine rigueur, donne l'impression de responsabilité.

Quant à la possibilité de s'exprimer, les exemples sont nombreux. Tous les matins, à 8h, les élèves se rendent aux "commons" ( lieu, dans l'école, où les élèves peuvent parler, travailler...) et ils peuvent y prendre la parole pour évoquer les événements de la veille ou pour exposer le programme de la journée. De plus, les classes comportent un nombre réduit d'élèves (environ 15) ce qui est aussi un avantage pour s'exprimer et qui en plus permet au professeur de mieux connaître ses élèves, pour mieux les aider si nécessaire.

Le sport est très important dans les écoles américaines. Wellington dispose d'excellentes infrastructures. En outre les élèves peuvent s'y rendre comme bon leur semble. D' ailleurs l'emploi du temps est aménagé de façon à pouvoir faire du sport l'après-midi.

Passons aux libertés.A part le fait de choisir son progamme et de pouvoir faire du sport, les élèves de Wellington disposent de beaucoup plus de libertés qu'en France. En classe, ils peuvent boire ou manger comme bon leur semble. Il leur est aussi beaucoup plus facile de prendre la parole. De plus les relations professeurs-élèves sont beaucoup plus détendues qu'en France, elles sont même presque amicales.

Cependant il y a aussi des inconvénients à ce système. Le fait de porter l'uniforme peut, même s'il impose une rigueur nécessaire, empêcher de s'exprimer.De plus, si en France les élèves se plaignent d'une discipline trop stricte, je crois qu'ici la discipline est vraiment trop souple.En effet, il peut toujours y avoir des débordements.Il ne faut pas que les élèves prennent leurs professeurs pour leurs amis et qu'ils restent respectueux envers eux. Le fait de pouvoir parler comme l'on veut en classe ou même le fait de pouvoir manger ou boire peut perturber le cours et nuire à la concentration.Mais si le professeur est apte à se faire respecter et entendre, il ne devrait pas y avoir de problèmes.

Mark (mon correspondant) et toutes les personnes que j'ai interrogées trouvent toutes sans exception que leur école est bien à tout point de vue, ce qui n'est pas le cas en France.Je pense que la principale différence entre francais et américains est la mentalité de chacun et Dieu sait qu'elle est énorme.

 

Nicolas, Seconde Columbus

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 


Le système scolaire américain

 

( article basé sur l'exemple de la Wellington School, Colombus, OHIO )

 

Le système scolaire américain est différent de celui de la France. Il a ses avantages et ses inconvénients mais il comporte, à mon goût, plus d'avantages que d'inconvénients ...

Commençons par le site où travaillent les élèves. Wellington School est un tout petit peu moins grand que le collège St-Etienne mais elle comporte moitié moins d'élèves ( 800 élèves à Wellington contre 1800 à Saint-Etienne ). Dans cette école américaine, les aménagements sportifs sont sensationnels : 3 terrains de football, 4 terrains de tennis, 2 salles de basket, 1 terrain de base-ball, 1 salle de musculation...etc.

Continuons par la journée type...Tout d'abord, chaque période ne dure que 45 minutes. En tout, dans la journée, il y a 8 périodes. Les cours commencent le matin à 8 heures 15. De 8 heures à 8 heures et quart, tous les élèves de la high-school et leurs professeurs se rassemblent dans un hall. Ils discutent du déroulement de la journée, des résultats sportifs des différentes équipes de l'école et d'autres sujets relatifs à la vie scolaire. Puis, après cette réunion, commencent les cours. Les classes sont allégées. J'ai assisté à un cours de maths où il n'y avait que 6 élèves !!!!!! Avec des conditions comme celles-là, il est normal que les élèves comprennent plus vite : le professeur peut combler les lacunes de chacun. Cela n'est pas possible en France, dans des classes surchargées de 35 élèves. Les classes aux USA ne dépassent généralement pas les 15 élèves.

Quelque chose m'a surpris à Wellington : c'est le comportement des élèves. Ils quittent la salle, mangent, boivent, tout cela pendant le cours. Autre point très important : les élèves peuvent choisir les matières qu'ils veulent étudier en vue de leur projet professionnel.

Seul bémol dans cet éloge du système scolaire américain : le port de l'uniforme.

 

Après avoir relu cet article, il me semble que la balance penche très fortement pour le système scolaire américain et non pour le système français.

 

Olivier

cf.autobiographie

 

 

 

 

 

 


Le mode de vie à Wellington School

 

Le mode de vie américain diffère, en de nombreux points, de celui pratiqué en France, notamment dans le domaine de la vie scolaire. Mes observations, durant mon séjour à Wellington School, de COLUMBUS (Ohio), sont à la base de mon argumentation.

 

Dans un premier temps, nous pouvons constater la présence d'un uniforme dans l'enceinte de l'établissement, ce qui peut paraître surprenant lorsque l'on découvre le mode de vie libéral des américains. Il est composé d'un pantalon beige et d'une chemise blanche ou bleue pour les garçons, ou d'une jupe pour les filles. Il est obligatoire.

J'ai aussi observé les horaires des élèves : par exemple la fin des cours à 15 heures ou la pause déjeuner de 30 minutes. J'ai trouvé ces horaires très corrects, ayant suivi ma correspondante une journée dans l'établissement, car ils permettent la pratique de sports ou toute autre activité après les cours.

Ces horaires particulièrement bien aménagés sont entrecoupés de pauses qui peuvent se dérouler dans la bibliothèque ou dans le "parloir " suivant le choix des élèves.

Ces pauses peuvent aussi se dérouler dans les différentes salles de sports de l'établissement qui sont à la disposition des élèves à tout moment de la journée, ce qui, je pense, est un autre atout pour les élèves. En effet ils peuvent se défouler ou se détendre suivant leurs désirs.

J'ai aussi constaté que la durée des cours était moins longue ce qui permet d'obtenir une concentration plus efficace et plus rapide.

Les élèves possèdent entre autres des casiers plutôt grands pour leurs affaires scolaires et ils peuvent y venir entre les cours pour ramener seulement le matériel nécessaire à la matière de l'heure suivante.

 

A l ' opposé de ces côtés positifs de la vie scolaire aux USA, il existe aussi des aspects négatifs.

Lorsque l'on compare le niveau d'étude des américains par rapport à celui des français, on constate qu'il est nettement inférieur au nôtre, ce qui pourrait provenir du laxisme certain que l'on constate dans ces écoles.

 

Tout ces aspects abordés dans cette lettre - l'uniforme, les horaires, les installations, et le laxisme - prêtent à discussion car il y a l'aspect positif et l'aspect négatif des choses. Mais comme le sentiment de supériorité pèse sur la société américaine, les Américains eux&endash;mêmes n'arrivent pas à se retourner pour se demander si leur système est correct ou non. Je pense que celui-ci est à corriger, tout comme le nôtre !

 

 

Céline, Seconde Columbus

cf. autobiographie

 

 

 

 

 


De la différence des modes de vie...

Les États Unis d'Amérique sont considérés comme le pays le plus "développé" du monde et comme une référence pour la majorité des pays.Mais les USA sont-ils un bon exemple pour la France ? Cette dernière ne risque- t- elle pas, au fil des années,de perdre sa propre identité en l'imitant ? Je vais essayer de vous montrer dans quelle mesure certains changements seraient positifs ou négatifs pour la France.

 

Premièrement ,parlons de la jeunesse et plus particulièrement du système scolaire. A mon départ, ,je m'attendais à trouver une école plutôt stricte... On nous avait informés que les élèves portaient un uniforme et que l'école Wellington était plus sévère que les autres écoles américaines. Mais à mon grand étonnement, j'ai trouvé une école "cool" où les élèves,en classe, ne sont aucunement tenus à suivre les cours car les enseignants n'exercent aucune autorité. De ce fait ,les classes américaines sont perpétuellement animées par des bavardages intempestifs. La différence avec le lycée St Etienne est flagrante. Mais est-ce une bonne chose pour l'éducation des élèves ? Ceux qui ont peu d'autodiscipline se retrouvent vite en retard par rapport aux autres. Ceci entraîne, au fil du temps, leur expulsion de ce système.

Passons à la législation envers les jeunes. A 16, voire 15 ans, en Floride, les mineurs ont le droit de conduire, alors qu'en France, on doit attendre sa majorité pour pouvoir enfin passer son permis. De ce fait, la mortalité des mineurs est beaucoup plus élevée aux USA qu'en France : des milliers de jeunes américains sont tués chaque année sur les routes .

L'autre grande différence dans la législation est la consommation d'alcool : on ne peut boire d'alcool avant ses 21 ans , ce que je trouve stupide : en effet, un jeune a le droit de se tuer au volant avant d'avoir celui de déguster un bon vin.

 

Et enfin, je vais vous présenter le système politique des USA. Les USA sont partagés en 50 états: c'est un pays fédéral. Ce type de système entraîne une meilleure communication entre le petit peuple et les technocrates. Le taux de chômage est également très faible. Ceci est dû au fort développement de l'informatique dans ce pays. En France, il n'y a qu'un gouvernement : c'est un pays centralisé. De ce fait, les dirigeants de notre pays abordent souvent mal les problèmes des différentes régions. La France connaît également un fort taux de chômage, ce qui est dû en partie au faible développement de l'informatique. Cette dernière n'est réellement apparue en France qu'au début des années 90.

 

Je vous ai donné quelques aperçus des différences constatées durant mon voyage aux USA. Certaines seraient bénéfiques à la France, d'autres seraient au contraire négatives. Mais quoique l'on dise, ces différences toucheront un jour notre pays, et c'est seulement ce jour-là qu'on verra leurs réelles conséquences.

 

Nicolas

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le mode de vie Américain

A l'école (vie scolaire)

Lors d'un échange entre mon collège et l'école de Wellington à Columbus (Ohio), j'ai eu la possibilité d'observer le mode de vie américain. En effet, j'ai eu l'occasion de partager, pendant deux semaines, la vie d'une famille américaine. Cette expérience a été pour moi, l'occasion de comparer le mode de vie européen avec le mode de vie américain, si souvent donné en exemple et admiré.

Durant mon séjour, j'ai été amenée à suivre, avec ma correspondante américaine, des cours à l'école de Wellington.Cette école, située dans un parc, est un grand bâtiment moderne, abritant une grande bibliothèque, plusieurs salles de basket et une salle réservée à l'utilisation de matériel informatique.

Le rythme scolaire des écoles américaines est très différent du nôtre.En effet, les cours commencent à 8 heures et s'arrêtent à 13 heures. Les élèves ont alors une pause de trente minutes pour déjeuner à la cantine de l'école.Les cours reprennent à treize heures trente et se terminent à quinze heures.Les élèves disposent ainsi du restant de leur après midi pour vaquer à leurs occupations et à leurs loisirs. Les plus sportifs sont acceptés volontiers dans les équipes de basket de l'école. La durée des cours n'excède pas quarante cinq minutes, à la différence des cours français qui durent parfois jusqu'à deux heures.

Autre particularité notable des écoles américaines : le port de l'uniforme. En effet, celui-ci est obligatoire à Wellington. Les filles peuvent passer de la jupe écossaise au pantalon beige, alors que les garçons n'ont guère le choix et doivent porter un pantalon bleu marine ou beige ainsi qu'un chemisier blanc ou bleu clair.

Pourquoi le port de l'uniforme est-il si important dans les écoles américaines ? Que diraient les élèves français si celui-ci leur était imposé ? Le port de l'uniforme pourrait être un sujet de débat entre français. Quels sont les avantages de l'uniforme ?

 

Autre découverte durant ce voyage : la relation élèves-professeurs est très différente de chez nous.Pour donner un exemple, chaque matin,les élèves et les enseignants se réunissent dans le hall d'entrée.Les élèves sont assis devant les professeurs. Les professeurs lèvent la main pour parler et c'est un élève qui leur donne la parole. Cet échange des rôles a, je suppose, pour but de montrer aux élèves que les enseignants les respectent et qu'ils se mettent à leur place.

 

Frédérique

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

 


Au Restaurant

Qui n'a jamais entendu parler des "fast-food" ? Ces restaurants représentent une part significative de ce qu'on appelle "l'American Way of Life", le mode de vie Américain. Toutefois, je peux désormais, grâce à mon voyage, témoigner du fait que les fast-food nous renvoient une image déformée, ou en tout cas trop caricaturale de l'Amérique d'aujourd'hui.En Europe, beaucoup de personnes dénigrent ce système de restauration, qui pourtant ne présente pas que des inconvénients.

La traduction littérale de "fast-food" est "restauration rapide". Comme son nom l'indique, ce système a l'avantage de faire servir la nourriture dans les minutes qui suivent la commande, ce qui est tout à fait idéal pour tous les gens pressés comme les hommes d'affaires, ou les étudiants pendant la pause midi. J'ai par ailleurs pu constater que des personnes de tous âges fréquentent les fast-food.

Autre avantage des "restaurations rapides" : la nourriture servie dans ces restaurants est très bon marché. Elle est donc accessible à toutes les classes sociales américaines.C'est une des raisons du succès de ce mode de restauration.Quand on parle de fast-food en Europe, on s'imagine immédiatement le sempiternel duo "hamburger-frites". Pourtant, il existe en Amérique une infinité de restaurants fast-food, tous spécialisés dans la préparation d'aliments différents. On peut trouver des fast-foods italiens, mexicains, asiatiques, des fast-foods servant des fruits de mer, des pâtes, des steaks et bien d'autres spécialités. Tous ces restaurants ont l'avantage d'offrir un grand choix de repas aux Américains désireux de varier leur nourriture quotidienne.

Certaines personnes peuvent toutefois reprocher aux fast-food de servir de la nourriture de qualité inférieure à celle d'un "vrai" restaurant, et je partage plus ou moins cette opinion. Mais il ne faut pas oublier qu'ils servent des repas en quantité industrielle ! Prenons par exemple le slogan d'un de ces restaurants, bien connu . "Des milliards de repas servis ici." Comment peut-on produire autant de nourriture et préserver sa qualité ? Sans oublier que toute cette affaire se doit d'être rentable, naturellement.

On reproche également aux fast-food de servir une nourriture riche en sucre et en graisse, donc mauvaise pour la santé. Je pense que cela est vrai, mais seulement si la consommation de ces repas devient quotidienne. Tout abus est toujours néfaste.

 

En conclusion, je dirai que le phénomène "fast-food" ne présente pas que des inconvénients, bien au contraire. Certaines personnes sont contre son expansion en Europe, car cela représente l'américanisation de notre continent, ce qu'elles craignent. De mon côté, je pense qu'il n'est pas impossible de trouver un compromis entre nos traditions et "l'American Way of Life".

Claire

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LA DEMESURE AMERICAINE : UN MODE DE VIE

C'est outre - atlantique que ce changement s'est opéré, celui-là même qui différencie principalement l'Europe des Etats-Unis sur la façon de vivre.

Appelé plus communément "démesure" par les Européens, sans doute par crainte, et « american way of life » par ses pratiquants, il bouleverse nos anciennes habitudes pour instaurer un nouveau rythme dans la société, très différent de celui connu dans l'ancien continent.

En effet, la démesure est omniprésente dans la société américaine. Pour ne citer qu'un seul exemple, dans le domaine sportif, nous n'avons qu'à nous tourner vers le football américain, sport le plus répandu dans ce pays. Rien qu'à la vue du stade de Columbus, cette différence est visible. Outre ses 85000 places assises, il est bondé à chaque rencontre. Certains diront que ce fait n'est pas très remarquable, étant donné la taille de la ville, mais lorsque l'on apprend que les équipes jouant sur le terrain ne sont même pas professionnelles ... De plus, les spectateurs se rendant au stade lors d'une manifestation sportive ne se contentent pas de porter un simple tricot aux couleurs de l'équipe supportée, loin de là : ils possèdent tous une panoplie d'accessoires tels que drapeaux, survêtements, casquettes, montres et autres. Certains même poussent le vice jusqu'à acheter un siège de fortune , aux couleurs de l'équipe, pour observer le match.

Autre exemple flagrant : les proportions d'une ville moyenne aux Etats- Unis. Celle-ci s'étend à perte de vue. Les appartements n'étant pas très prisés, les familles moyennes américaines s'installent dans des pavillons résidentiels en retrait par rapport au centre. En contrepartie, le poids des déplacements jusqu'au lieu de travail devient très lourd, mais tel est le prix à payer pour pouvoir profiter de conditions de vie idéales. C'est pour cela qu'il n'est pas rare de rencontrer dans ce pays des familles possédant trois ou quatre voitures, suivant le nombre d'enfants en âge de conduire... Donc, l'usage d'une automobile aux Etats-Unis est loin d'être superflu car les distances entre les entreprises ou les hommes en général sont beaucoup plus grandes. Ces voitures, bien souvent immenses, comparées aux modèles courants en Europe, sont très spacieuses et toutes équipées pour rendre agréables les longs trajets quotidiens.

En fait, nous pouvons dire que le système américain privilégie l'environnement dans lequel vivent les citoyens. Mais les conditions de vie décrites ici ne sont vraies que pour une majorité de la population : il ne faut pas oublier la minorité qui, vivant dans des quartiers insalubres, est bien loin, elle, de profiter de l'"american way of life"...

 

Vincent

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

 


L'INSÉCURITÉ AUX USA

 

Mais que se passe-t-il aujourd'hui aux Etats-Unis ? Les Américains seraient-ils devenus complètement fous ? A les voir se calfeutrer chez eux ou s'enfermer dans leur voiture, on croirait voir s'installer une sorte de paranoïa collective.

 

La ville typique américaine est constituée du "downtown", le centre, et d'une multitude de quartiers résidentiels, amalgamés dans les banlieues. Ces lotissements privés sont classés très distinctement selon la catégorie sociale des habitants qui y vivent. Ce phénomène a tendance à s'amplifier avec la création de villes dans la ville avec même, quelquefois, leur milice privée, leurs hôpitaux et leurs écoles. Cette vision n'est plus vraiment l'image du melting-pot américain, mais plutôt l'image d'une société hiérarchisée où les différents groupes sociaux ne se rencontrent plus. Cette organisation favorise certainement l'insécurité et la délinquance.

 

La vérité est telle que le premier réflexe d'un Américain, lorsqu'il est dans sa voiture, est de s'y enfermer à double tour. Au cas où quelqu'un s'en approcherait trop, à un feu rouge par exemple, il est une règle d'or aux Etats-Unis qui dit que, dans ces cas là, il faut appuyer sur l'accélérateur et démarrer rapidement ! Une autre manière de se rendre compte de cette situation est de regarder par la fenêtre (fermée, bien sûr ). : les rues sont désertes et les parcs sont peu fréquentés. C'est uniquement dans les centres commerciaux que l'on rencontre des gens. Il existe des quartiers où la police n'ose plus s'aventurer.

 

Les transports en commun sont eux aussi atteints par cette phobie de l'étranger. Le peu de bus qui circulent à Columbus sont presque tous vides et c'est dans un climat de peur et d'inquiétude que s'effectue le trajet. Par exemple, il ne viendrait jamais à ma famille hôte l'idée de prendre les transports en commun pour se déplacer en ville. Ainsi, ma correspondante n'a jamais pris le bus, de sa vie.

 

Dans ce monde où le plus fort a toujours raison, cette raison est souvent synonyme du mot "arme". La vente des armes à feu, au nom de la liberté individuelle, est totalement libre aux Etats-Unis. On peut s'interroger si cette liberté, héritée de l'époque du Far-West, est bonne pour la société ? . Il serait peut-être bon que les Américains se demandent si cette liberté n'est pas un facteur aggravant de la délinquance et de l'insécurité. La répression n'est pas une réponse suffisante à ce problème.

 

L'insécurité est certainement, l'un des pires fléaux de notre époque. Grâce à sa politique plus sociale et plus attentive à la prévention qu'à la répression, elle est à mon avis, mieux gérée en Europe. Cependant, malgré ce problème majeur, l'Amérique reste un grand pays où, quand on a les moyens, il fait bon vivre.

 

Olivier

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 


L'école américaine

Le système de l'école américaine est très différent du système français, notamment l'emploi du temps : les américains commencent les cours à 8 heures, mais ils les finissent déjà à 15 heures, ce qui leur laisse du temps pour les activités sportives et les devoirs. La durée d'un cours est de 45 minutes et l'ambiance y est très décontractée : les élèves mangent et boivent dans leurs salles de classe.... Les contacts entre élèves et professeurs sont très faciles.

L'inconvénient, c'est qu'avec une si bonne ambiance et un programme si allégé, les élèves ne travaillent pas beaucoup et ne seront pas assez formés pour obtenir un emploi par la suite.

En somme, le système scolaire idéal serait un compromis entre entre le système américain et le système français : finir à 15 heures, mais bien travailler pendant les heures de cours...

 

Jean

cf. autobiographie

 



Autres lettres, rédigées par les élèves de la Seconde Canada 2003-04

Ostwood / Fort Rio / août 2003

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