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![]() ![]() COPTE, adj. et n. ( Cofte, 1665 ; du grec aiguptos, "égyptien" ). 1° N. Chrétien d'Egypte. 2° Adj. Qui se rapporte aux Coptes. Langue copte, et subst. Le copte ( langue liturgique ). V. Egyptien, 1°. "Le copte, l'idiome de transition qui s'est parlé en Egypte depuis l'introduction du christianisme, qui est éteint maintenant" ( Champollion ) . Le christianisme apparaît très tôt en Egypte, vers 40 après J.C., en pleine période romaine. Durant la seconde moitié du IVè siècle, l'apparition des premiers monastères marque la naissance d'un art nouveau, dit copte ( de l'arabe qibt, qui désigne les chrétiens d'Egypte de souche autochtone ). Cet art mélange l'imagerie païenne et le message biblique. La langue copte est née vers la seconde moitié du IIIè siècle de problèmes liés à la traduction des Ecritures. En fait, cette langue n'est autre que l'égyptien ancien, mais retranscrit phonétiquement à l'aide de l'alphabet grec enrichi de quatre caractères empruntés au démotique ( ultime évolution de la vieille écriture des pharaons, devenue trop complexe pour être vraiment accessible...) ![]() ![]() |
Egypte chrétienne ou Egypte copte ? |
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"L'Eglise d'Alexandrie, évangélisée par saint Marc au premier siècle, était l'une des cinq Eglises-mères de la chrétienté (Jérusalem, Alexandrie, Rome, Byzance et Antioche) ; en 451, au concile de Chalcédoine, Alexandrie, suivie par les Eglises d'Antioche et d'Orient, refusa la proposition de la primauté romaine et la formule qui divisait le Christ en deux natures après l'union réalisée dans l'Incarnation." ![]() ![]() ![]() |
Alors qu'au fil des siècles les images du crucifié se multiplient dans l'ensemble du monde chrétien, oriental et occidental, les coptes respecteront longtemps la tradition paléochrétienne qui évoque la Passion du Christ sans la montrer. C'est qu'ils ne veulent évoquer le supplice et la mort du Christ que pour mieux célébrer sa Résurrection : en ce sens, la croix est un nouvel Arbre de vie au fruit incorruptible... La Passion est supplantée par la joie de la Résurrection. La mort est écrasée par le Christ et le bonheur offert à tous ses fidèles... |
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Au Moyen-age, en Europe, le culte des reliques assure renommée et prospérité aux sanctuaires qui en possèdent. Vers elles affluent pèlerins et dons. Objets de vénération, les vestiges des "saints" sont exposés sous forme de corps entiers, de membres ( pied, main, doigt ), ou de fragments de squelettes. Chez les Coptes d' Egypte, le culte des reliques reste vivace, dans chaque église, chaque monastère... "Nous vénérons les reliques des saints et nous implorons l'intercession des anges et des saints, ceux qui vivent et ceux qui sont morts. Ils constituent une phalange de témoins dans l'Église. Eux et nous attendons dans l'espérance la seconde venue de notre Seigneur lorsque sa gloire se révélera pour juger les vivants et les morts." En Afrique, dès le IVè s., les reliques des martyrs sont l'objet d'un culte privé (on les porte sur soi, dans des boîtes de fer). |
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Décorations sculptées |
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La spiritualité copte, p. 49-50 |
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![]() Au Concile d'Ephèse ( 431 ), l'Eglise d'Egypte imposa sa façon de vénérer la Vierge Marie. Mais au Concile de Chacédoine ( 451 ), elle choisit le parti opposé à Rome et à Constantinople sur la question de la double nature (humaine et divine) de Jésus.* Elle devint une Eglise "séparée", schismatique - et persécutée, dans un Empire byzantin dont le souverain se voulait le défenseur sourcilleux de la foi correcte. |
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![]() Une cérémonie animée |
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"C'est surtout au culte de la Sainte Vierge que se trouve particulièrement lié le culte de l'Archange Gabriel. Dès que l'Eglise entonne les louanges de la Reine du Ciel, Gabriel apparaît. Il vient prêter ses paroles, inspirer les chants, attiser les saintes ardeurs, animer la foi et la confiance dans les âmes. La prière de la terre, si la prière de ce prince du Ciel ne l'accompagnait pas, résonnerait moins agréablement à l'oreille de la Reine des Anges et des hommes. Qu'elle est touchante cette modeste supplication de l'Eglise conjurant Marie de recevoir le salut que ses enfants lui adressent comme des lèvres de Gabriel lui-même : "Sumens illud ave - Gabriel ore !" |
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![]() Photos Y. Clady © Le Caire 2000 |
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Site personnel d'un professeur de Lettres de Strasbourg France Yves Clady ©Copyright 2003..... clady@noos.fr |