Impressions

 


Nous voilà en Amérique. C`est assez étrange comme région - ou plutôt

comme mode de vie...

En effet, les gens ont une mentalité totalement

différente de celle des Européens, notamment au point de vue de la

restauration. Alors qu'en France on mange à sa faim, ici on mange presque

malgré soi. Ce n'est pas que ce soit de la nourriture de mauvaise qualité, bien au

contraire : la quantité dépasse largement notre demande (c'est

tout à fait la description du krach boursier de 1929). En fait, les gens

ont très peur pour leur bien-être, ce qui les oblige parfois à forcer la

dose. Il en va de même pour l'hygiène. L'eau est remplie de chlore, ce

qui cause parfois des troubles dans l'organisme (cf. journal américain

du 17 octobre 1998). On a même peur de se salir, donc on va manger au

restaurant pour laisser la cuisine propre.

En fait j' exagère. Les gens ont effectivement une mentalité

différente, mais ce n'est pas obligatoirement négatif. Ils ont un mode

de vie très avancé, voire un peu trop par rapport aux autres. Ils

savent vivre dans le confort tout en évitant le stress. Dans les écoles

les libertés sont totales et pourtant l'éducation reste d'un niveau

soutenu. Il en va de même dans les familles qui sont très unies tout en

restant détendues. En plus, la pauvreté atteint

faiblement les Etats-Unis. On arrive à ce résultat fabuleux simplement

grâce au capitalisme et par le rejet de toute forme de socialisme.

L`Europe reste retardataire à cause de sa politique à forte tendance

socialiste. Le développement ici est très prometteur et l'est déjà

depuis des décennies. Si on reste sur ce point de vue, on peut facilement

comprendre pourquoi Georges Duhamel a fait une telle critique de ce

pays : il en était jaloux!

Mais, de toute facon, il aurait fait cette critique car cette

mentalité est trop différente pour ne pas nous paraître étrange au point de s'en méfier un

peu. Mais il reste à chacun de se rendre compte

de l`utilité ou de la mauvaise conscience de la mentalité américaine.

Avec mes sincères salutations!

 

Halic

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

Le quartier résidentiel

 

Toute ville américaine est construite en suivant un modèle de plan précis:

elle est composée d'abord d'un centre-ville, qu'on appelle CBD ( Centre

Business District ) et qui est entouré de quartiers résidentiels.

En général, la vie d'un américain en dehors de son travail se trouve chez

lui, dans un quartier résidentiel. La vie semble paisible dans les banlieues,

où on sent vivre la nature, loin du bruit horrible du centre-ville. Par exemple

ici, à Dublin, une ville dortoir de Columbus, la maison de mon correspondant

se situe en face d'un énorme parc avec ses forêts et un étang qui préserve

un décor merveilleux. Les gens de son quartier peuvent se reposer

tranquillement pendant leurs jours de congés.

Il n'y a rien de mieux qu'une immense habitation ( car le terrain ne coûte

pas cher ) au milieu des oiseaux qui chantent paisiblement. La vie dans une

banlieue paraît confortable, loin de la pollution urbaine.

Je pense sincèrement que les américains profitent bien de leur temps de

loisirs chez eux, après des jours de travaux.

Malheureusement, quelques inconvénients surgissent dans la vie d'un

quartier résidentiel: le temps d'aller au travail, les difficultés de

déplacement... Par exemple, le temps du trajet de Dublin au centre de

Columbus est d'environ trente minutes et il n'existe qu'un seul moyen de

transports : l'automobile.

On peut donc conclure qu'une vie silencieuse et agréable est possible

dans ce merveilleux quartier résidentiel. La vie aux Etats-Unis est vraiment

un paradis.

 

le lundi 19 octobre, à Columbus

Kei

cf. autobiographie

 

 

 

 

LA VIE SCOLAIRE AUX ETATS-UNIS

 

La vie scolaire aux Etats-Unis est très différente que celle que nous connaissons

en France.Elle est très variée et comporte aussi bien des avantages que des

inconvénients. Ces différences sont-elles vraiment importantes ?

 

Le premier aspect différent est extérieur : la taille. Wellington School, qui ne

peut recevoir qu'environ huit cents élèves, est au moins trois fois plus

grande que notre établissement qui peut contenir le double d'élèves. Un

autre aspect est très marquant, à savoir le nombre d'élèves dans les classes :

seulement douze élèves par classe, ce qui nous fait rêver, nous autres

français qui sommes dans des classes surchargées d'une trentaine d'élèves.

Certes, les étudiant francais ont beaucoup plus de vacances, et

le temps que nous avons pour déjeuner est bien plus intéressant, mais la vie

scolaire aux Etats-Unis est quand même plus attrayante. Avec ses horaires

aménagés, ses classes allégées, l'éducation américaine est beaucoup plus souple.

Ainsi, les cours ne durent que quarante-cinq minutes, et les élèves

peuvent rentrer chez eux à partir de trois heures de l'après-midi. Une des

particularités de l'éducation en Amérique, particularité très attrayante et très

conviviale, c'est le rassemblement de tous les professeurs et de tous les élèves

dans la salle commune au début de chaque journée scolaire. Là, ils parlent et

discutent de la journée à venir, des nouveautés, des résultats sportifs de

l'école..., de beaucoup de choses .

 

Finalement, les deux modes d'éducation ont chacun leurs défauts et leurs

qualités ; mais je pense personnellement que l'éducation et la vie scolaire

aux Etats-Unis sont plus attrayantes pour nous, jeunes étudiants francais.

 

Vincent

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

Le téléphone aux Etats-Unis

 

De nos jours, les réseaux de communication prennent de plus en plus

d'ampleur dans notre vie quotidienne. Par exemple, en Amérique, la vie sans

téléphone portable n'est pas envisageable. Ce gadget est désormais

"indispensable". Chaque pièce de la maison est équipée de son propre

téléphone portable. La possibilité de téléphoner est offerte à chaque

personne sans se déplacer dans toute la maison pour trouver un combiné

téléphonique.

Le "plaisir" de téléphoner, de communiquer, se fait également ressentir

pendant les repas. En effet, cet objet est présent au centre de la table au

petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. De plus, à toutes heures, les

membres de la famille partent dans un coin de la maison pour téléphoner

jusque tard dans la nuit.

Plus un regard, plus un sourire, plus une parole : on s'isole.

Donc, le téléphone portable est un moyen de communication, certes rapide,

mais révélant de nombreux défauts, dont la paresse et l'égoïsme.

 

Aurélie

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

Impact de la publicité aux États-Unis

 

La vie quotidienne des américains est beaucoup moins marquée par la

publicité qu'elle ne l'est en Europe, en l'occurrence en France.

Prenons par exemple les panneaux publicitaires vantant les qualités

d'un produit X : ils produiront sur le potentiel acheteur un sentiment de

besoin presque "vital", le poussant à acheter ce produit coûte que

coûte, même s'il n'en a nul besoin ou s'il possède déjà un produit

similaire à celui-ci. En France,on peut trouver ce genre d'affiches à tous

les coins de rues : sur les bus, les murs,les encarts réservés à ce type de

publicité...En Amérique, ce phénomène qu'on pourrait qualifier de "bourrage

de crâne" n'existe presque pas, et si quand bien même on le trouve, il est

beaucoup plus discret qu'en France.On trouve cependant un cas étrange : alors qu'en

Amérique, la prohibition interdit toute publicité et vente d'alcools mais

autorise la publicité pour le tabac, en France, c'est exactement le

contraire.

Si la publicité passe fortement par la télévision et la radio en

France, elle se fait très rare en Amérique.En France tous les

films, documentaires, jeux télévisés, programmes musicaux et autres sont

précédés, entrecoupés (une fois ou plus) ou suivis de publicités en tout

genre, interruptions devenant quelquefois très agaçantes pour les

télespectateurs et auditeurs.Ce phénomène est beaucoup moins remarquable en

Amérique.

 

On peut néanmoins trouver une exception à ce phénomène : la publicité

à travers la presse, particulièrement dans les magazines, moins dans les

journaux. A ce moment là, la publicité est aussi, voire même plus omniprésente

qu'en France.

Par exemple,dans les magazines pour jeunes ( Seventeen,Teen

people...), on vante les qualités de produits de maquillage, de vêtements à

la mode, de produits de soins, etc..., car les marques vendant ces

produits "spécifiques" aux jeunes savent que leurs publicités vont produire

un effet positif sur les adolescents, les poussant à acheter leurs produits.

 

En conclusion, on peut dire que la publicité ne prend pas une place

extrêmement importante dans la vie des américains, contrairement à la

France, où le pouvoir d'achat des consommateurs est constamment stimulé par

la publicité.

Celle-ci ne produit pas un impact spectaculaire sur les

consommateurs américains, ce qui n'empêche pas les Etats-Unis de rester la

première puissance mondiale, économiquement parlant.

 

Laure

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

LA CULTURE AMÉRICAINE

On ne peut pas réellement parler de culture américaine. En fait, c'est l'ensemble des cultures du monde qui forme l'Amérique. Nous verrons dans un premier temps les causes de ce phénomène , puis ses conséquences .

En premier lieu , l'Amérique est un pays neuf découvert il y a

seulement cinq siècles . Il y a donc cinq siècles de culture américaine,

ce qui est très peu . On ne connaît pas les événements qui, antérieurs à

1492, influenceraient la culture américaine nouvelle .

Ensuite , les habitants de l'Amérique , les indiens, ont été chassés par

les colons européens . Ces derniers ont influencé l'Amérique... C'est

pourquoi le peu de culture américaine est en partie européenne [langue ,

coutumes ... ] .

Voyons maintenant les conséquences de ce fait .

Tout d'abord , la culture européenne est omniprésente aux Etats-Unis .

Ceci est dû à la colonisation de l'Europe des 500 dernières années .

Puis , l'Amérique est en train de construire sa propre culture

[americain way of life ] , culture détendue, ouverte au monde extérieur .

On peut aussi noter que les américains sont de grands enfants [ mode

de vie, habitudes ... ]

En conclusion , on peut qualifier la culture américaine de nouvelle . En

effet , en ce moment , l'Amérique est en train de construire sa propre

culture [ cinéma , hamburgers , grosses voitures ] .Cette culture

constitue une base dans le savoir-faire et le mode de vie américain .

Sorry pour les accents .

 

Ivan

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

L'ÉCOLE

 

 

Lundi 19 Octobre... Cela fait une semaine que je suis en Amérique et

j'ai pu à plusieurs reprises constater

la différence entre la scolarité américaine et la scolarité française.

Par l'intermédiaire du texte suivant, je vais vous faire partager

mon avis et j'espère éclairer votre esprit.

 

Les plus grandes divergences se situent dans le lieu,la

manière et la durée de l'apprentissage.

Tout d'abord,le lieu d'apprentissage. Celui ci est très

important; si on se sent bien dans un endroit, on aimera y travailler,

apprendre, réviser, c'est-à-dire à y vivre - d'autant plus que c'est

là que l'enfant passe la majeure partie de son temps.

Ensuite, la répartition du temps de cours a aussi son rôle à jouer,

puisqu'un américain commence sa journée à 8 h. et la termine à 15 h. ...Il

travaille environ six heures tandis qu'un jeune francais a en moyenne sept heures de

cours,réparties sur toute la journée.Le système américain laisse

l'après-midi aux jeunes pour faire diverses choses et c'est pour cela

que la majorité d'entre eux font partie d'un club sportif.

En outre, l'éducation en Amérique est très spécifique puisque l'on

peut choisir ses options en fonction de son but et de ce que l'on veut

faire plus tard.

En ce qui concerne mon hôte, il a opté pour la physique et les

mathématiques avancées en vue de devenir médecin.

Enfin, le nombre d'élèves dans chaque classe est moins important

qu'en France.Les élèves peuvent mieux apprendre, parler davantage

avec le professeur pour le connaître et créer une ambiance

dans laquelle on prend plaisir à apprendre.

 

En récapitulant, on peut remarquer que le système américain apporte

beaucoup d'avantages, mais chacun a son avis personnel...

Donc, après ce texte,

j'espère que vous voyez plus clairement les divergences entre ces deux

systèmes très particuliers.

 

KLIF

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

La vie scolaire d'un élève

de "Wellington School"

 

 

Tout d'abord, à chaque début de journée, un rassemblement permet à

tous les élèves et professeurs d'être informés des

activités de chacun ainsi que des lieux de rendez-vous pour les cours.

 

Ensuite les élèves se rendent dans les différentes salles mises à leur

disposition afin de commencer leurs cours. Chaque période dure

quarante-cinq minutes alors que chez nous, elles sont de cinquante-cinq

minutes. A chaque fin de période, une brève sonnerie annonce la fin de celle ci.

Les élèves alors sortent de leur salles et disposent de deux minutes pour se

rendre à leur casier afin d'y chercher leur affaires pour le cours suivant.

Ces deux minutes écoulées, une seconde sonnerie annonce cette fois le retour

en cours. Chaque jour se succèdent huit périodes de quarante-cinq minutes

avec une pause le matin. La dernière se termine à trois heures.

 

La sixième période terminée, à une heure, les élèves se rendent à la

cafétéria et disposent de trente minutes pour déjeuner. Ensuite les cours

reprennent jusqu'à trois heures, heure à laquelle débutent les différentes activités

parascolaires ou extrascolaires...

Mon correspondant pratique le basketball et joue

dans l'équipe de son lycée. La plupart du temps, les activités des élèves sont

parascolaires. La vie des américains tourne plus autour de l'école qu'en

France. Ce lycée propose de nombreuses activités sportives : Basketball,

Baseball, Tennis, Soccer (Football européen). En revanche il ne propose pas

de Football américain, sport apprécié aux Etats-Unis, en raison du petit

nombre d'élèves (neuf cents).

 

De plus, les élèves n'ayant pas cours peuvent se rendre dans la

bibliothèque mise à leur disposition, dans la salle d'informatique où ils peuvent

effectuer diverses recherches sur Internet ou correspondre avec d'autres

camarades par le biais du courrier électronique. Ils peuvent aussi rester dans

un des couloirs où est aménagé un salon. Plusieurs distributeurs de

boissons sont mis à leur disposition et proposent maintes sortes de sodas

américains. D'autres élèves, s'ils le préfèrent, peuvent utiliser une des deux

salles de basketball, la salle de musculation ou un des nombreux terrains de

football situés à l'extérieur du bâtiment.

 

On remarquera enfin que les relations entre les élèves et les professeurs

sont plus amicales qu'en France. Les élèves n'hésitent pas à blaguer avec

leur professeur durant le cours. Les différents cours sont davantage consacrés aux

discussions entre élèves et professeurs qu'aux travaux écrits. Le fait de poser des

questions est, je pense, plus utile que d'écrire ce que le professeur dicte.

Cela permet d'une part à l'élève d'être bien dans le sujet et d'autre part au

professeur de savoir si ses élèves comprennent ce qu'ils étudient. Puis, les

relations entre élèves sont très bonnes du fait du nombre restreint d'élèves

dans le lycée et du petit nombre d'élèves dans chaque cours (environ douze).

Ce petit nombre d'élèves est avantageux pour l'apprentissage scolaire. De

plus, les élèves choisissant les matières qu'ils souhaitent étudier, ceux-ci

ne sont jamais avec les mêmes personnes en cours.

 

Nous pouvons conclure d'après ces informations que la vie scolaire américaine

est très différente de la vie francaise. J'ajoute qu'aller dans une école

américaine est une expérience très enrichissante que l'on ne peut trouver

nulle part ailleurs que sur place.

 

Felicien

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

A l'école américaine

 

Lors de mon séjour en Amérique , j`ai pu constater que, pour aller à

l`école , les élèves devaient porter des uniformes. Chaque matin , dès

leur arrivée, ils s`installent dans le ``communts`` (genre de hall ,

réservé aux élèves quand ils veulent se retrouver entre eux au moment de

leurs heures libres) pour un ``meeting``.

A Wellington , les heures de classe sont des périodes et durent 45 mn. Les

élèves finissent leurs cours à 15 heures, ce qui leur permet de pratiquer

du sport ou faire du théâtre. Dans cette école , les professeurs sont très

ouverts envers les élèves. D`ailleurs , le professeur d`anglais de ma

correspondante , Whitney , diffuse même de la musique à ses élèves pour

qu`ils puissent trouver des idées pour composer.

En classe , les élèves peuvent se lever , manger et parler entre

eux. De plus , ils parlent à leurs professeurs comme à des amis. Mais, par

contre , à midi, ils sont obligés de manger à la cantine.

Ma correspondante m'a expliqué qu'au début de l`année, elle peut choisir

entre la chimie , la biologie et la physique. Donc , ils n'ont que

sept matières, et tous les jours , ils doivent suivre les cours

de ces mêmes disciplines, aux mêmes heures.

Ce qui est intéressant c`est ce qu'ils appellent le "community service

day" : il y a plusieurs groupes d`élèves qui choisissent

s'ils veulent rendre visite à des enfants ou aux personnes âgées ou

alors s'ils veulent repeindre des murs ou jardiner, ou encore cuisiner et

donner à manger à ceux qui n'en ont pas... Cette action s`effectue deux

fois par an. Ce qui est amusant aussi, c`est que chaque année, en général,

les écoles américaines publient des livres où ils insèrent les photos de

chaque élève ainsi que des photos d'activités qui concernent le sport ou l'école.

Mais bon , toutes les bonnes choses ont une fin.

 

Elise

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

L'automobile en Amérique

 

L'automobile est omniprésente aux Etats-Unis. Comme me l'ont fait

remarquer mes correspondants,"pour le moindre petit déplacement, il

faut une automobile". Voyons ensemble les causes, les intérêts puis les

conséquences de ce phénomène.

 

En premier lieu, les Etats-Unis forment un pays très vaste. Pour les

Américains, lorsqu'on leur parle d'une longue durée de voyage en voiture,

ils pensent à une journée minimum. En ce qui nous concerne, nous

trouvons le temps long à partir de quatre heures de voyage.

Comme le pays est vaste, il y a de la place pour la construction. Alors

les villes s'étalent sur des dizaines des kilomètres, voire des

centaines (ou plutôt devrais-je parler en miles ?). Pour traverser la

ville de Colombus (qui pour les américains est une petite ville), c'est à

dire le centre, il faut bien une demi- heure, sans le trafic. A

Strasbourg, cela ne prend guère que dix minutes, et encore, d'une

banlieue à une autre...

 

Les intérêts économiques sautent aux yeux : le marché de

l'automobile est énorme... Il en va de même pour le pétrole, dont dépendent les

enjeux économiques mondiaux.

 

Les conséquences de l'automobiles sont nombreuses, et tout d'abord pour

l'environnement. La pollution peut atteindre des taux records lors de

la présence de facteurs défavorables.

Puis les communautés ne font rien pour encourager les piétons ou les

gens qui n'ont pas ou qui ne peuvent pas conduire une voiture. Il n'y a

pas toujours de trottoirs et de lampadaires autour des routes pour eux.

Les transports en commun sont misérables, quasi inexistants, entraînant

l'engrenage de la dépendance des enfants auprès de la voiture et de la

disponibilité de leurs parents. Pour le moindre déplacement, ils ont

besoin des deux. Dès seize ans, ils sont forcés, pour obtenir leur

indépendance, d'avoir une voiture et le permis de conduire, ce qui

n'est pas toujours une bonne chose du point de vue de ma famille

d'accueil, car c'est la première des causes de décès chez les

adolescents de seize à vingt et un ans ( en fait, l'alcool et la

voiture combinés sont les premiers facteurs de mortalité).

 

A cause de l'étendue du pays, la voiture est incontournable et son usage

quotidien pour les Américains. Les intérêts sont d'ordre mondial. Les

conséquences de la "pratique" automobile sont nombreuses. Mais n'est-ce pas plutôt une

question de mentalité américaine ou d'intérêts ou bien peut-être les

deux à la fois ?...

 

Hélène

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

LE MODE DE VIE AMERICAIN

 

 

Depuis quelques années, les Etats Unis sont synonymes de grandeur et

d'abondance, surtout si on les compare à d'autres pays, notamment la France.

C'est un pays qui ne connaît pas de limites et dont le développement en tout

domaine ne cesse de croître.

 

Pour avoir une idée plus large de ce qu'est la culture américaine, j'ai choisi

de traiter différents sujets qui en sont les principaux composants : l'argent,

la communication, le travail, les divertissements.

 

L'aspect monétaire est à la base de tout échange.

Autant d'une part l'argent peut être utilisé comme simple outil, autant de

l'autre, il peut l'être de facon inutile voir irréfléchie. Cela nous semblerait

par exemple être une perte d'argent que de posséder cinq voitures alors que seuls

quatre membres de la famille peuvent conduire. Or, dans les milieux

aisés d'Amérique, le fait n'est pas rare.

 

La communication étant un élément vital dans les relations

humaines, c'est grâce au progrès de la technologie que les américains en

particulier ont vu naître son essor.

Ils ont notamment assisté au progrès dans le domaine des ordinateurs, des

téléphones et de tout autre engin électronique. Ce sont eux les précurseurs

d'un bon nombre de nouvelles technologies. Il est donc normal qu'ils en usent.

Or ce qui est un progrès technologique n'est pas forcément positif dans le

cadre des relations sociales, si bien que le fait de communiquer sans avoir de

véritables relations physiques avec la personne ne favorise pas l'intégration,

dans un monde où la parole et le contact direct tiennent encore une place importante.

 

Le travail ensuite n'occupe pas chez mes hôtes une grande place

dans leurs occupations quotidiennes ( sans qu'ils en ressentent pour autant

des difficultés financières).

Sans en avoir parlé trop souvent, j'ai eu l'impression que, contrairement au

peuple francais en général, le travail ne représente pour les américains ni

corvée journalière, ni même moment désagréable. Il est vrai aussi que ceux ci

sont, dans quelque milieu que ce soit, beaucoup plus détendus avec leurs

homologues et que même la relation professeurs / élèves n'est pas comparable.

 

Les divertissements enfin occupent une grande place dans les

activités quotidiennes.C'est pourquoi les services mis en place par le

gouvernement pour satisfaire ce besoin sont nombreux et accessibles à tous

financièrement.

Une occupation favorite des américains est, par exemple, le cinéma.

A Columbus, ville d'environ un million d'habitants, un cinéma très

fréquenté possède 24 salles. La même séance passera toutes les quinze minutes dans

une salle différente.

 

 

En conclusion, les américains ont su s'adapter et même profiter de l'échelle

surhumaine de leur pays pour faciliter leur mode de vie et en faire une

puissance économique mondiale...Mais se soucient-ils vraiment des conséquences

que pourrait engendrer à l'échelle mondiale cette <<folie des grandeurs>> qui

les anime?

 

Louise

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

Se déplacer aux U.S.A.

 

 

S`alimenter , s'habiller, travailler sont des choses indispensables dans

la vie des êtres humains, et pour cela la mobilité apparaît souvent comme

indispensable. Dans ce pays si important , les Etats-Unis, se déplacer est

un fait usuel des plus communs et il se résume pour un nombre important de

personnes à l'utilisation de leur voiture.

En effet , les américains possèdent des voitures très confortables dotées de

fonctions multiples et qui séduisent forcément . En France, les automobiles

sont de tailles plutôt réduites, surtout pour les passagers arrière ,

particulièrement pour les jambes. Ici , elles sont généralement bien plus

spacieuses et trois rangées de sièges sont installées : il devient alors

facile de se mettre à son aise. Parfois, lorsque l'ennui apparaît , la

possibilité d'écouter de la musique sur le poste ou de regarder la mini

télévision s`offre au bon vouloir de chacun. Dans ce pays , les "fast food

drive" sont nombreux et les gens peuvent s`alimenter dans leurs voitures

équipées spécialement pour cela : chaque passager dispose d'un porte-verre

par exemple . Les trajets peuvent également être des moments de repos, voire

de sommeil , excepté pour le conducteur .

Bien évidemment, tous ces avantages , qui participent d'un mode de vie

américanisé , s'accompagnent de nombreux inconvénients , qui font de cette

société un endroit ou l'esprit familial et la communication sont amoindris.

Du fait de la longueur excessive des voitures , la compréhension orale devient

difficile , les dialogues se raréfient et finalement chaque personne préfère

rester assise sur son siège tranquillement. Les discussions se déroulent

uniquement en un temps réduit car l'un des participants a le dos tourné.

De plus, la voiture entraîne et provoque la paresse des gens parce

que ces derniers l'utilisent pour des distances ridicules. Ce comportement

a plusieurs conséquences importantes : il limite la pratique du sport dans

le sens où la population ignore le vélo et les petites marches ; de ce fait

les moyens de locomotion non polluants sont délaissés et la dégradation de

l'air s'accroît sans aucune résistance ; les coûts de leurs automobiles ne

peuvent alors qu'augmenter et être élevés .

Le temps passé à rester enfermé dans la taule est énorme car les américains

n'hésitent pas à effectuer de longues distances pour des choses qui n'en

valent pas forcément la peine. De ma propre expérience , l`insonorisation

des voitures ne semble pas les préoccuper et à la longue le bruit provoqué

par les frottements avec l'air extérieur agaçait et fatiguait mes oreilles.

.

En conclusion , la majorité de la population américaine semblerait préférer

se déplacer en voiture et y passer une bonne partie de leur vie , car

ils peuvent s`y alimenter , s` y distraire mais ce mode de vie apparaît

contradictoire dans une société où la communication prime et où l'esprit

familial et l'esprit d'équipe se développent : l'ouverture sur les autres

paraît compromis . Dans le même temps , nous avons visité les villages

amish et découvert ces gens qui refusent d'utiliser les inventions de ces

derniers siècles car ils ont peur de perdre certaines vertus que les autres

ne possèdent pas . Mais ne s'agirait-il pas de trouver un juste équilibre

entre ces deux modes de vie ?

 

Jean

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

Puissance et supériorité

 

Aux Etats-Unis, les notions de puissance et de supériorité sont très importantes.

En effet, les Américains aiment se sentir << supérieurs >> dans tous les domaines

possibles.

Sinon, comment expliquer le fait que le << Nouveau Monde >> essaie de se spécialiser

dans l'informatique, seul secteur capable de prouver l'avance technologique d'un pays?

 

De plus, les américains tirent une grande fierté de l'immensité de leur

pays et de la diversité des objets qu'ils produisent. Cette << folie des

grandeurs >> se traduit notamment par le nombre de produits superficiels

qu'ils possèdent. Pourquoi avoir cinq téléviseurs dans une maison pour trois

habitants seulement ?

 

En outre, les Etats -Unis profitent de cette << domination du monde >> et

l'utilisent comme moyen d'acculturation des autres pays. Certaines images,

venant par exemple d'Afrique, nous montrent des mendiants en train de boire du

<< Coca-Cola >>.

La France, aveuglée par le mode de vie superficiel des américains, va-t-elle

devenir un pays où la population ne sait plus si les produits qu'elle

possède sont nécessaires ?

Seul l'avenir nous le dira...

 

Olivia

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

Le sport aux Etats-Unis

 

Le sport, aux Etats-Unis, est pour moi quelque chose de vécu.

C'est une sorte de religion. Je suis allé voir un match de football

américain et ceci m'a vraiment impressionné. Environ quatre-vingt-quinze

mille personnes s'empressaient pour entrer dans le choeur du temple.

L'entrée de ce lieu de culte est une demi-coupole ouverte ornée de

reliefs sportifs. Nous arrivons dans un étroit labyrinthe cheminant

jusqu'à l'air frais, puis on découvre l'immensité et la beauté d'un

stade typiquement américain avec d'énormes écrans géants nous

éclairant sur la bonne perfomance de l'équipe. A chaque point marqué, les

"pom-pom girls" remontent l'ambiance déjà pratiquement très soutenue.

 

Mais parlons de ce qui s'est passé avant le match. Les

supporters, ne vivant presque que pour cet événement le week-end et

arborant les couleurs rouges et blanches de l'"Ohio State University",

défilaient en faisant plus de bruits que le quartier entier. Une fanfare

avait joué les hymnes nationaux et universitaires à coeur joie. Le

public suivit les résonances des cymbales comme les battements des

grosses caisses. Plus de quinze mille personnes assistaient à ce petit

hors-d'oeuvre avant de s'attaquer au plat de résistance. Juste avant de

pénétrer dans le temple, on peut acheter des programmes où la publicité domine plus

que le sport lui-même.

 

Mais j'ai aussi pratiqué beaucoup de sports pendant ces deux

semaines, entre autres : le football ("soccer"), le tennis, le basket-ballÉJe trouve

que les américains ne sont pas très sportifs par rapport aux francais.

 

Philippe

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

 

L'école aux U.S.A.

 

Aux Etats-Unis, chaque Etat définit son propre système éducatif. Ainsi

les programmes peuvent varier mais en général la vie scolaire est à peu près la

même dans toutes les écoles américaines. Cette vie scolaire comporte

avantages et inconvénients, en fonction de l'Etat et de l'école.

 

Certaines écoles américaines, comme The Wellington School, Columbus,

Ohio, imposent l'uniforme à leurs élèves. C'est ainsi une façon de mettre

tout le monde sur le même pied d'égalité et d'imposer une certaine rigueur et

également de montrer que l'on appartient à un groupe et de se sentir

membre de ce groupe.

Tout est fait pour responsabiliser l'élève. Ce dernier dispose, à

Wellington, de salles de sports qu'il peut utiliser à son gré en respectant

bien sûr certaines règles apparemment appliquées à la lettre. Une place

commune, appelée "communth", est également mise à leur disposition. Ils s'y

retrouvent pour parler, faire leurs devoirs, échanger leurs impressions de la

journée. C'est aussi dans ce même lieu que chaque matin élèves et membres de

l'équipe éducative se réunissent afin que chacun puisse s'exprimer en

annonçant les diverses activités qui vont s'opérer au cours de la journée.

Cela semble être un bon moyen pour apprendre à prendre la parole et à

développer son sens de l'écoute...

Leur apprentissage se fait dans des classes ne dépassant pas vingt

élèves : ainsi les professeurs peuvent être plus attentifs aux besoins et aux

difficultés éventuelles de chacun.

Les activités extra-scolaires font partie intégrante de la vie des

élèves qui vont à l'école non seulement pour travailler mais aussi pour se

divertir. Ainsi, ils se retrouvent dans des clubs sportifs et culturels, où

ils peuvent se défouler et mettre leurs talents en valeur.

 

Cependant, certains aspects d'une école américaine comme The Wellington

School peuvent déplaire. Le fait de porter un uniforme empêche chacun de

s'exprimer et raccourcit la liste des libertés individuelles.

Pendant les cours, la discipline est très absente: les élèves entrent et

sortent de la salle de classe comme bon leur semble, enlèvent leurs

chaussures, mangent...tout cela sous le regard de leur professeur qui ne

semble en rien outragé pas l'attitude de certains.

 

Ainsi, c'est en devenant responsable et en donnant la meilleur de soi-même

( d'où la devise de The Wellington School : "Expect the Best" ) et en souhaitant

s'instruire, avec toutes les contraintes que cela apporte, que l'on peut

construire sa vie future.

 

Audrey

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

L' école en Amérique au quotidien

 

Mon séjour en Amérique me permet de prendre conscience des différentes sortes d'enseignement existant de par le monde. Ayant subi cinq changements durant ma scolarité, je suis en mesure de juger de leurs particularités .

Tout d'abord, la convivialité est le principal atout de l'enseignement privé américain. Dès leur arrivée, le matin, l'ensemble des élèves assiste à une réunion commune d'une durée d'un quart d'heure, qui empiète généralement sur la première période de cours.C'est un moyen efficace pour faire passer toutes les directives d'une journée , contrairement au système francais qui propose des tableaux à rallonges !

D'une part, tous les matins, leur premier réflexe est de déposer leurs livres dans un casier conçu à cet effet ; donc nos copains américains ne portent pas en permanence un poids sur le dos. Lors d'une journée chargée, nous vagabondons avec près de dix kilogrammes, ce qui est le sujet principal des discussions entre parents et professeurs.

D'un autre côté, ce type d'enseigement suit leur penchant...Ils possèdent l'entière liberté de choisir les matières qui les inspirent vraiment, alors que nous avons ( hormis les options) un tronc commun jusqu'en classe de première.

Toujours dans le registre de la liberté, mais concernant les "breaks'' durant un cours, les étudiants n'éprouvent pas le besoin qu'on leur accorde une autorisation, pour satisfaire à une envie, quelle qu' elle soit: ils quittent la classe sans rien demander à personne. Pour les absences, le procédé est quelque peu similaire, la seule différence étant que cette fois-ci, il y a une obligation de consulter le répondeur automatique, puis de passer son message.

Quant aux horaires, tout est regroupé dans un laps de temps précis : huit heures dont chaque période dure quarante-cinq minutes, sans oublier la courte demi-heure du déjeuner. A partir de quinze heures, ils peuvent vaquer aux occupations de leurs choix (sportives ou intellectuelles).

Pour terminer, les effectifs des classes par matière sont faibles, n'excédant jamais la quinzaine par classe, méthode permettant aux élèves d'être plus attentifs et de rendre un cours vivant. Ce lycée, muni de moyens nettement supérieurs à ceux de Saint-Etienne, ne peut accueillir qu'un tiers de ses élèves.

 

Myriam

cf. autobiographie

 

 

 

 

 

 

L'Eglise protestante noire américaine

 

J'ai choisi de traiter de l'Eglise protestante noire américaine,

car j'ai pu, grâce à deux dimanches consécutifs passés à l'église, découvrir

une religion pratiquée d'une façon totalement différente de celles que l'on connaît en

France.

 

En effet, le seul point commun que j'ai pu trouver entre ces deux mêmes

religions, est l'aube portée par le pasteur francais et le "pastor" américain.

Tout d'abord, cette pratique de la religion est très attrayante, malgré

la longue durée d'une messe ( le premier dimanche, la messe dura trois

heures ; le second, la messe dura quatre heures et quart). Je peux décrire

le sérieux du pasteur lors des prières ou autres lectures bibliques mais

aussi noter un humour certain. En effet, celui-ci ne manque pas une

occasion d'amuser la galerie, ce qui serait très mal perçu en France

car le pasteur francais un peu coincé ne peut pas se permettre ce genre

d'attitude. De plus, des chants populaires sont repris par toute une

foule guidée par une magnifique chorale et un superbe orchestre : témoin

ce "Oh Happy day" chanté en canon par les six cents pratiquants (notre

messe du dimanche formée de trente personnes en comptant le pasteur et

les enfants de choeur paraît ridicule à côté de celle-ci. La lassitude

est certainement l'une des raisons principales pour lesquelles les français

ne se déplacent pas en nombre. Dans cette église, je peux également noter

la présence d'un écran géant, de caméras et d'une batterie pour

l'orchestre. Tout cela n'existe pas dans une église francaise qui reste

trop traditionnelle.

Enfin, il règne une ambiance chaleureuse dans le groupe : tout le

monde se connaît car, après la cérémonie, on ne part pas comme en France :

ici, les gens restent et mangent ensemble. Chez nous, les gens ne font

même pas connaissance, ce qui est pitoyable car je pense que la messe est

avant tout faite pour partager et communiquer.

 

Julien

cf. autobiographie

 

 

 

 

AU STADE

Le premier samedi après notre arrivée, je suis allée voir un match de football américain au grand stade de Columbus.

Le « nouveau temple » de Georges Duhamel est un immense bâtiment pouvant contenir jusqu'à 45000 personnes. Toutes les personnes sont habillées soit en rouge, soit en gris, soit en blanc, car ce sont les couleurs de l'équipe de l'Ohio. L'ambiance qui y règne est joyeuse. On y retrouve les "pom-pom girls" des sports typiquement américains : les « girls glapissantes » de Georges Duhamel. Certaines personnes préfèrent rester chez elles car elles trouvent qu'elles sont trop serrées sur les bancs du stade; les encouragements des spectateurs leur percent les tympans et elles ne veulent pas prendre part aux différentes activités tel la "ola". Au stade, tout le monde encourage son équipe, se lève, participe et cela donne une très bonne ambiance. Chez eux, les spectateurs ne peuvent pas voir le spectacle de la mi-temps où la fanfare joue quelques morceaux en formant des figures et parfois, à la fin des matchs, forment le mot Ohio tout en jouant. Certaines personnes viennent au stade mais ne participent pas comme les autres. C'est à se demander pourquoi ils ne sont pas chez eux en train de regarder la télévision. Dès que l'on pénètre dans l'enceinte du stade, on entre en même temps dans l'ambiance créée par les spectateurs. C'est pourquoi une étrangère comme moi arrive tout de même à s'intégrer et participe peut-être sans le vouloir à créer cette ambiance qui donne au bâtiment une sorte de vie. Je pense que le stade est un bâtiment qui tisse un lien invisible entre les différentes personnes assises en train de regarder le match car elles deviennent solidaires pour encourager leur équipe. Mais tout le monde ne pense pas forcément ainsi ; et je laisse sans problème quelqu'un me contredire car il peut avoir une autre idée sur ce thème.

 

 

Caroline

cf. autobiographie

 

 

 

 

Vivre en Amérique

 

 

Quand un Francais se rend aux U.S.A pour les vacances, dès son arrivée dans ce pays,

tout lui semble différent et lui paraît étrange.

Au bout d'une semaine, il commence à comprendre et à peser le pour et le contre

de toutes ces choses étranges qui font de cette région un continent unique

avec des bases qui nous sont totalements inconnues.

Cette personne peut se poser la question de savoir si ce

pays est "mieux" que sa contrée d'origine et pour quoi.

 

Dès son origine, la population de ce pays a été un

grand mélange de toutes les cultures présentes dans le monde et a su en

tirer profit...

Déjà pour les enfants, d'après moi, les cours sont parfaitement organisés. Tous

les matins, professeurs et élèves prennent la parole devant les classes

réunies pendant un quart d'heure et exposent les différents contrôles et

événements en relation avec l'école.

Puis, toutes les personnes concernées vont dans leurs cours respectifs, qui durent

une heure, et la journée se termine à trois heures . Cela laisse du temps pour

pouvoir travailler et se livrer à des distractions, sportives et autres.

Les gens de ce pays ont un esprit très ouvert et l'on peut se faire très

facilement beaucoup d'amis.Ils n'ont aucun complexe et étalent leurs

sentiments, tout comme leur passion pour un sport. J'ai vu cette semaine un

professeur d'histoire faire son cours avec le maillot de l'équipe de football

de Wellington.

Cette école propose une foule d'activités différentes pour tous les goûts et

tous les âges.

Les relations entre professeurs et élèves sont très décontractés et conviviales.

Tout cela caractérise bien la vie américaine, très accueillante et

éducative pour les jeunes.

 

Par contre, ce pays est, d'après moi, celui de tout les excès...

Il est immense : rien que pour aller à l'école tous les matins, il nous faut

trente minutes, avec une circulation très fluide. Au bout de deux semaines, on

commence à s'ennuyer à passer son temps dans les voitures.

Les gens sont très fainéants dans ce pays. Samedi soir je suis allé chez une

amie de mon correspondant qui habite à cent mètres de chez lui : sa mère a

sorti la voiture et nous a aussi recherchés, alors que cela aurait été plus

rapide à pied.

La population ne fait pas attention à ce qu'elle mange : tous les jours, ce sont

les fast-foods qui remplissent nos panses et l'eau est remplacée par le coca cola.

Pendant une émission télévisée, les publicités "déboulent" toutes les deux minutes

et durent le double de temps.

Tout cela est très dur à supporter à la longue et je pense que si quelqu'un

venait dans ce pays, il aurait beaucoup de mal à s'en accommoder et aurait très

rapidement le mal du pays, la nostalgie de sa région natale.

 

Pour conclure, ce pays n'est pas celui de mes rêves : il est trop grand et les

gens ont une mentalité proportionnelle à sa taille. La France est bien plus petite et

on y trouve un véritable art de vivre : chez nous, les gens se donnent du mal dans tout ce

qu'ils font, alors que la vie aux U.S.A est basée sur la consommation et la rapidité

sans aucun plaisir.

L'Amérique n'est pas pour moi, car son "idéal" est de vivre de mode et de coca

cola... Mais peut-être d'autres ont-ils une pensée divergente, en majorité, qui sait ?

 

Stéphane

cf. autobiographie

 


Autres lettres, rédigées par les élèves de la Seconde Canada 2003-04

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