On ne peut pas
réellement parler de culture américaine. En fait, c'est
l'ensemble des cultures du monde qui forme l'Amérique. Nous
verrons dans un premier temps les causes de ce
phénomène , puis ses conséquences .
En premier lieu ,
l'Amérique est un pays neuf découvert il y a
seulement cinq
siècles . Il y a donc cinq siècles de culture
américaine,
ce qui est très
peu . On ne connaît pas les événements qui,
antérieurs à
1492, influenceraient
la culture américaine nouvelle .
Ensuite , les habitants
de l'Amérique , les indiens, ont été
chassés par
les colons
européens . Ces derniers ont influencé
l'Amérique... C'est
pourquoi le peu de
culture américaine est en partie européenne [langue ,
coutumes ... ] .
Voyons maintenant les
conséquences de ce fait .
Tout d'abord , la
culture européenne est omniprésente aux Etats-Unis .
Ceci est dû
à la colonisation de l'Europe des 500 dernières
années .
Puis ,
l'Amérique est en train de construire sa propre culture
[americain way of life
] , culture détendue, ouverte au monde extérieur .
On peut aussi noter que
les américains sont de grands enfants [ mode
de vie, habitudes ... ]
En conclusion , on peut
qualifier la culture américaine de nouvelle . En
effet , en ce moment ,
l'Amérique est en train de construire sa propre
Mon séjour en
Amérique me permet de prendre conscience des
différentes sortes d'enseignement existant de par le monde.
Ayant subi cinq changements durant ma scolarité, je suis en
mesure de juger de leurs particularités .
Tout d'abord, la
convivialité est le principal atout de l'enseignement
privé américain. Dès leur arrivée, le
matin, l'ensemble des élèves assiste à une
réunion commune d'une durée d'un quart d'heure, qui
empiète généralement sur la première
période de cours.C'est un moyen efficace pour faire passer
toutes les directives d'une journée , contrairement au
système francais qui propose des tableaux à rallonges
!
D'une part, tous les
matins, leur premier réflexe est de déposer leurs
livres dans un casier conçu à cet effet ; donc nos
copains américains ne portent pas en permanence un poids sur
le dos. Lors d'une journée chargée, nous vagabondons
avec près de dix kilogrammes, ce qui est le sujet principal
des discussions entre parents et professeurs.
D'un autre
côté, ce type d'enseigement suit leur penchant...Ils
possèdent l'entière liberté de choisir les
matières qui les inspirent vraiment, alors que nous avons (
hormis les options) un tronc commun jusqu'en classe de
première.
Toujours dans le
registre de la liberté, mais concernant les "breaks'' durant
un cours, les étudiants n'éprouvent pas le besoin qu'on
leur accorde une autorisation, pour satisfaire à une envie,
quelle qu' elle soit: ils quittent la classe sans rien demander
à personne. Pour les absences, le procédé est
quelque peu similaire, la seule différence étant que
cette fois-ci, il y a une obligation de consulter le répondeur
automatique, puis de passer son message.
Quant aux horaires,
tout est regroupé dans un laps de temps précis : huit
heures dont chaque période dure quarante-cinq minutes, sans
oublier la courte demi-heure du déjeuner. A partir de quinze
heures, ils peuvent vaquer aux occupations de leurs choix (sportives
ou intellectuelles).
Pour terminer, les
effectifs des classes par matière sont faibles,
n'excédant jamais la quinzaine par classe, méthode
permettant aux élèves d'être plus attentifs et de
rendre un cours vivant. Ce lycée, muni de moyens nettement
supérieurs à ceux de Saint-Etienne, ne peut accueillir
qu'un tiers de ses élèves.
Le premier samedi
après notre arrivée, je suis allée voir un match
de football américain au grand stade de Columbus.
Le « nouveau
temple » de Georges Duhamel est un immense bâtiment
pouvant contenir jusqu'à 45000 personnes. Toutes les personnes
sont habillées soit en rouge, soit en gris, soit en blanc, car
ce sont les couleurs de l'équipe de l'Ohio. L'ambiance qui y
règne est joyeuse. On y retrouve les "pom-pom girls" des
sports typiquement américains : les « girls glapissantes
» de Georges Duhamel. Certaines personnes
préfèrent rester chez elles car elles trouvent qu'elles
sont trop serrées sur les bancs du stade; les encouragements
des spectateurs leur percent les tympans et elles ne veulent pas
prendre part aux différentes activités tel la "ola". Au
stade, tout le monde encourage son équipe, se lève,
participe et cela donne une très bonne ambiance. Chez eux, les
spectateurs ne peuvent pas voir le spectacle de la mi-temps où
la fanfare joue quelques morceaux en formant des figures et parfois,
à la fin des matchs, forment le mot Ohio tout en jouant.
Certaines personnes viennent au stade mais ne participent pas comme
les autres. C'est à se demander pourquoi ils ne sont pas chez
eux en train de regarder la télévision. Dès que
l'on pénètre dans l'enceinte du stade, on entre en
même temps dans l'ambiance créée par les
spectateurs. C'est pourquoi une étrangère comme moi
arrive tout de même à s'intégrer et participe
peut-être sans le vouloir à créer cette ambiance
qui donne au bâtiment une sorte de vie. Je pense que le stade
est un bâtiment qui tisse un lien invisible entre les
différentes personnes assises en train de regarder le match
car elles deviennent solidaires pour encourager leur équipe.
Mais tout le monde ne pense pas forcément ainsi ; et je laisse
sans problème quelqu'un me contredire car il peut avoir une
autre idée sur ce thème.