Chroniques égyptiennes

La chambre secrète de Kheops ou Chéops ( 2560 - 2535 av. J.-C. )

On ne sait pas grand-chose sur ce pharaon qui fit un pacte avec l'éternité, sinon que son peuple, épuisé par la construction de la Grande Pyramide, le prit en aversion - à en croire Hérodote...

Documentation et liens divers en bas de page

Un soir de mars 1985, à Arras, deux architectes, Gilles Dormion et Jean-Patrice Goidin, de retour d'Egypte, organisent une soirée diapos. Ils découvrent, à cette occasion, une bande dessinée d'Edgar P. Jacobs, le Mystère de la Grande Pyramide, où l'on voit Blake et Mortimer découvrir à partir de la grande galerie un réseau inconnu de passages secrets qui les mèneront, enfin, au trésor de Khéops. D'abord en extase devant l'exactitude des planches dessinées, les deux architectes français s'étonnent ensuite de certains détails... Ils ne savent pas encore que les doutes et questions qui résultent de leurs observations vont les entraîner dans une longue aventure émaillée de péripéties et de publications... aventure qui, aujourd'hui, semble proche de son épilogue, à savoir la découverte de la vraie chambre funéraire du roi Kheops, de son sarcophage, de sa momie - de son trésor ? La presse internationale s'est à nouveau fait l'écho de cette quête, à l'occasion de la sortie, le 1er septembre 2004, d'un livre où Gilles Dormion et son nouveau partenaire / mécène, Jean-Yves Verd'hurt, exposent leurs hypothèses... à défaut de pouvoir les vérifier sur le terrain, les autorités égyptiennes s'opposant à d'autres fouilles dans la Grande Pyramide.

En s'appuyant sur les ouvrages et reportages publiés à ce sujet depuis près de vingt ans ( ...mais que sont vingt années face à l'éternité ?...), le Réseau Pléiade vous livre sur cette modeste page en cours de rédaction les aléas d'un feuilleton qui pourrait bien déboucher sur l' une des plus grandes découvertes archéologiques depuis celle du tombeau de Tout Ankh Amon, en Haute-Egypte ( 1922 )... Les épisodes ici relatés mettront en scènes nos deux architectes, mais aussi d'autres acteurs - japonais, allemands, américains, égyptiens... - engagés dans la même chasse au trésor, avec la même passion, les mêmes tâtonnements... et des moyens de plus en plus importants, ce qui suffit à démontrer l'intérêt croissant des milieux culturels et archéologiques... Mais il reste à vaincre les réticences des autorités égyptiennes à accorder un permis pour de nouvelles fouilles ... "On ne peut pas creuser les pyramides sur une simple théorie ! ", affirme Zahi Hawas, secrétaire général des Antiquités égyptiennes.

Grande Pyramide de Kheops

Âge : 46 siècles

Hauteur: 146,5 m. (137 aujourd'hui)

Composants : 2,3 millions de blocs de pierre taillés

Poids : 7,5 million de tonnes

Architecte : Himuni


Le récit qui débute est une réécriture synthétisant, tout en les recoupant, les diverses informations puisées dans les publications dont dispose le Réseau Pléiade... Ce dernier s'est rendu sur place à plusieurs reprises, avec son matériel photo numérique... Une page regroupera les illustrations (photos, dessins et plans) destinées à compléter la saga entamée ci-dessous....

Juillet 1986

Le mystère de la Grande Pyramide

Et si Khéops n'avait pas livré tous ses secrets ? Deux architectes d'Arras, piqués d'archéologie depuis leur lecture des aventures de Blake et Mortimer dans le Mystère de la Grande Pyramide, en sont convaincus et se lancent dans la lecture d'ouvrages spécialisés qui, loin de leur apporter des réponses, ne font que soulever de nouvelles questions... En dépit de la résistance des experts soucieux de protéger "leurs" pyramides contre les amateurs de tous poils, l'hypothèse iconoclaste de nos deux chercheurs, avancée dès le mois de décembre 1985, est prise au sérieux par certains égyptologues : ...et si Kheops n'était pas là où on l'a toujours cru, mais dans un complexe funéraire encore ignoré ?

Selon Gilles Dormion et Jean-Patrice Goidin, il semble bien, en effet, que, dans la pyramide de Kheops, construite vers 2600 avant notre ère - il y a 4600 ans -, d'autres boyaux de circulation interne, des magasins inconnus, une autre entrée et peut-être même une autre chambre du roi pourraient exister au centre de ce mastodonte de calcaire haut de 150 mètres. Suite à une étude des anomalies de construction de la Grande Pyramide, les deux Français ont décelé dans le couloir menant à la chambre de la reine une "zone anormale" qui cacherait trois ou quatre cavités...

En outre, de chaque côté de la grande galerie de Khéops menant à la chambre du roi sont creusées, dans les banquettes latérales, des sortes de cavités, de mortaises analogues à celles que font les menuisiers. Les planches dessinées d'Edgar P. Jacobs reproduisent fidèlement ces détails, et c'est là, dans les vignettes de la B.D., que nos deux architectes découvrent cette curiosité... Pourquoi ces mortaises ? A quoi servent-elles ? Une question en appelant une autre, peu à peu les deux architectes étendent à toute la pyramide leur recherche des anomalies architecturales... Ces dernières sont-elles le fruit du hasard ? L'architecte de Khéops a construit son monument de façon bien trop méticuleuse pour que cette hypothèse soit crédible...En témoigne - parmi d'autres constats, notamment géométriques - le nivellement presque parfait de la base de la pyramide : 4,5 millimètres de différence sur cinq hectares. Et pourtant la sophistication géométrique et la précision millimétrique s'accompagnent de quelques anomalies troublantes...

De troublantes anomalies

On relève par exemple l'énormité des linteaux en chevron qui protègent la petite entrée de la pyramide : trois "plaques bouchons" de 20 tonnes chacune la surmontent sans qu'on puisse s'expliquer l'utilité de cet ensemble qui culmine à près de sept mètres... La dernière de ces plaques reposant contre une pierre en calcaire de Tourah ou Tura ( au sud du Caire ), matériau servant d'habitude à parer les circulations internes des pyramides, on en vient à soupçonner l'existence bien dissimulée d'une autre entrée - la première servant de leurre pour "égarer" les pilleurs de tombes...

On remarque également que la chambre des herses, située au bout de la grande galerie et susceptible de protéger la chambre du roi à l'aide de trois herses de granit, est un système de protection jugé inefficace par tous les experts et peut-être bien par l'architecte du pharaon... Sans oublier la curieuse présence, dans cette même chambre, d'un double linteau coulissant... N'a-t-on pas voulu inviter les pillards à découvrir un peu trop facilement le chemin des tombes ? N'y a-t-il pas volonté de cacher autre chose ? De plus, la chambre du roi, de dimensions normales, est surmontée d'une succession de cinq chambres appelées chambres de décharge, séparées par des dalles de granit : 2500 tonnes de pierres... le tout coiffé de dalles calcaires en chevron placées bien trop haut... Pourquoi, enfin, "ces chambres de décharge qui ne déchargent rien", pourquoi cette surélévation artificielle de la voûte en chevron sinon pour déporter latéralement les forces dégagées par cet énorme poids et ménager ainsi, de part et d'autre des chambres de décharge, une sorte de "zone abritée" où pourrait prendre place une cavité cachée ?

Confirmations

Des analyses effectuées par EDF en mai 1986, dans le cadre d'un mécénat, ont mis en évidence la présence éventuelle des trois ou quatre magasins situés dans le couloir d'accès à la chambre de la reine, dans la zone même prévue par les deux architectes français. De plus, un déficit de masse a été détecté dans le coin nord-ouest de la chambre du roi... presque à l'endroit prévu. De telles mesures sont possibles grâce aux "radiographies" effectuées par un "gravimètre", appareil ultra-sensible qui fait en quelque sorte "parler les pierres" en mesurant les différences de densité.

Des micro-forages dans le couloir de la reine sont désormais envisagés, afin de voir, à l'aide d' endoscopes, ce qu'il y a dans les "trous" ... sans oublier de préciser la position de la cavité supposée au voisinage de la chambre du roi... en attendant d'autres forages pour se rapprocher du probable trésor de Khéops - si celui-ci a réellement échappé au pillage organisé au IXè siècle par le calife Al-Mamoun...*

* Note : dès le IXè siècle, en l'an 820, le fils d'Haroun al-Rachid, le vizir Al Mamoun, de la dynastie des Tulunides, donnera l'ordre d'arracher les plaques de calcaire qui revêtent les parois de la Grande Pyramide, de trouver l'entrée, de découvrir et piller le trésor. Les hommes d'Al Mamoun, en effet, dégagent une entrée qui a la particularité d'être fort petite, alors que d'énormes linteaux la surmontent... Ils descendent ensuite une galerie en pente, bizarrement étroite, et parviennent à une première chambre, inachevée et vide. Remontant, ils découvrent une autre grande galerie et franchissent les herses de pierre qui, en basculant, devaient barrer la route. Ils passent sans encombre cet obstacle presque trop facile à franchir, avant de se trouver, enfin dans une grande chambre - apparemment celle du pharaon, inviolée, intacte, mais désespérément vide. Le centre de la chambre est occupé par une cuve de syénite noire, à peine dégrossie, manifestement posée là pendant la construction. Pas le moindre tombeau et pas davantage de trésors. Pas de pharaon. Le mystère de la Grande Pyramide est né...

Où se cache donc Kheops ? Depuis Al Mamoun, nul ne le sait. La pyramide de Kheops, l'une des sept merveilles du monde, a vu passer en quarante siècles des milliers d'archéologues, égyptologues, pilleurs, curieux, illuminés et simples visiteurs. On eut beau fouiller : jamais la pyramide ne révéla autre chose que les chemins intérieurs découverts par les hommes d'Al Mamoun... A moins que ces derniers n'aient vraiment découvert le trésor et que, sans rien dire à personne - ce qui semble peu probable dans un pays oriental - ils n'aient tout emporté, en évitant de laisser derrière eux la moindre miette... Egoïstes !

Début septembre 1986

Le premier forage ( atteignant 2,65 m. de profondeur ) révèle la présence d'un mélange de sable et de ciment, d'où plusieurs hypothèses : "Nous pensons, a déclaré Jean-Patrice Goidin, que nous sommes arrivés soit dans un mur séparant le couloir de la Reine d'un magasin, soit dans une pierre située entre deux magasins, soit enfin dans le coin d'un magasin où se serait accumulé du sable."

Et pourquoi pas un réservoir de sable permettant de manoeuvrer des herses de pierre qui pourraient cacher... le "trésor"...?

En tout cas, on constate que l'analyse d'anomalies architecturales complétée par des mesures microgravimétriques s'avère être un bon outil d'études des monuments pharaoniques.


Septembre 1986

L'arrêt des fouilles de la Grande Pyramide

GRAIN DE SABLE

La mission française qui fouillait la pyramide de Khéops a quitté les lieux, lundi 9 septembre, après une dizaine de jours de travail, sans avoir découvert de cavité derrière le mur ouest du couloir menant à la chambre de la reine, mais sans avoir totalement échoué non plus. Comme les deux premiers forages, le troisième, achevé dans la matinée du 8 juillet, a une nouvelle fois révélé la présence de sable après quelque deux mètres de percement. En somme, la même chose, si ce n'est qu'au sable remonté par le carottier était mêlée une espèce de poussière noire " comme s'il y avait eu de l'enduit".

Il n'a pas été possible, pour des raisons techniques, de traverser toute l'épaisseur du sable - environ 40 centimètres - comme cela avait été fait pour les forages précédents.

Cet échec fait sourire les sceptiques... mais certains égyptologues ont fini par s'intéresser au travail des deux architectes d'Arras, Gilles Dormion et Jean-Patrice Goidin, qui n'appartiennent pas au sérail archéologique... M. Chawid Nakhla, responsable des antiquités égyptiennes, reconnaît qu'il convient de vérifier "par des moyens scientifiques indiscutables" la réalité des hypothèses émises par les deux chercheurs français.

Certes, les mesures de microgravimétrie effectuées dans la chambre du roi n'ont débouché sur aucun résultat : on soupçonnait la présence d'une cavité à proximité de cette chambre... Il n'en est rien. Par contre, les recherches ont montré de façon claire qu'il en existait une, "de taille significative", du côté de la paroi ouest du couloir de la reine... M. Nakhla envisage d'accorder des moyens accrus à une nouvelle mission française dans Kheops, à la fin de l'année...


Un an plus tard...

Les Japonais aussi ...

Epidémie ? Hallucinations collectives ? En 1987, des experts japonais, équipés de radars, affirment, eux aussi, dans la foulée de Gilles Dormion et Jean-Patrice Goidin, avoir décelé de nouvelles chambres à l'intérieur de la pyramide de Khéops, remettant ainsi en question la théorie selon laquelle le monument serait presque totalement rempli de pierres. D'après le responsable de l'expédition japonaise, Sakuji Yoshimura, il est étonnant que la chambre du roi, la chambre de la reine et la grande galerie se trouvent situées à l'est, alors qu'à l'ouest, il n'y a rien... "Or, annonce-t-il, nous avons fait une découverte très importante, très mystérieuse...". A l'aide de scanners électromagnétiques, son équipe aurait en effet détecté la présence d'un passage parallèle à la chambre de la reine : long de 30 mètres, il conduirait à la partie ouest de l'édifice, supposée "pleine" jusqu'à présent. Deux autres espaces ont été repérés : le premier sous le sarcophage du pharaon, le second entre la chambre et la grande galerie.


1993 : les Allemands s'en mêlent...

Quatre conduits, très étroits, intriguent les amateurs de mystères... Deux de ces boyaux partent de la chambre dite "du roi" et débouchent à l'extérieur de la pyramide. Les deux autres partent au niveau de la chambre dite "de la reine", mais sont obturés aux deux extrémités... On ne sait à quoi ils devaient servir...

En 1993, un ingénieur allemand, Rudolf Gantenbrink, met au point un robot qu'il introduit dans le conduit sud de la chambre de la reine. Au bout de 65 mètres, l'engin se heurte à une paroi en pierre. Les médias, toujours à l'affût de scoops et nouvelles sensationnelles, annoncent la découverte imminente de la dépouille de Kheops, voire de son trésor. Le directeur de l'Institut archéologique allemand du Caire est plus que circonspect : selon lui, ce boyau, large d'à peine 20 cm, n'aurait pu être emprunté que par un chat. L'idée qu'il puisse mener à une chambre inconnue lui paraît donc absurde...


Avril 2000 : ce n'est pas un "poisson"...

Pendant ce temps, Gilles Dormion, qui ne se décourage pas, malgré les jugements sévères des scientifiques patentés, s'associe à un autre égyptologue non professionnel, l'agent immobilier Jean-Yves Verd'hurt, qui finance la poursuite des investigations. Cette fois, les recherches portent sur une autre pyramide, celle de Meïdoum. Leur observation de l'édifice révèle aussi des "anomalies" architecturales, surtout dans un couloir dont le plafond bas ne peut qu'intriguer des architectes, qui savent bien que, pour supporter les milliers de tonnes pesant sur cet endroit, il faut une voûte en encorbellement. Une exploration par fibres optiques leur donne raison en révélant l'existence de deux chambres de décharge voûtées au dessus du couloir. En avril 2000, ils présentent les résultats de leurs travaux* devant le 8è congrès d'égyptologie et gagnent l'estime de nombreux professionnels... Mais ils n'obtiendront pas pour autant l'autorisation de reprendre leurs travaux sur la Grande Pyramide, malgré des résultats semblables, tout aussi intéressants, obtenus par les mesures effectuées par radar et microgravimétrie : en effet, on l'a vu, ces travaux ont aussi indiqué la présence d'une structure encore inexplorée dans l'édifice de Kheops.

* Dans le jargon scientifique, on appelle cela une "communication".

2001 : gare aux "illuminés" !

Deux Français, une spécialiste des pollens et un pilote de ligne, annoncent avoir localisé trois chambres secrètes... L'affaire fait grand bruit, sans être prise au sérieux par les égyptologues, qui fustigent des "illuminés projetant leurs fantasmes".


17 septembre 2002 : les Américains débarquent...

Khéops encore mystérieux

Dans la nuit du 17 septembre 2002, un robot équipé de micro-caméras, le Pyramid Rover, de la taille d'un gros jouet, est introduit dans un puits très étroit qui donne dans la chambre dite de la Reine, au sein de la pyramide de Khéops - la fameuse Grande Pyramide de Guizeh- pour tenter de percer son mystère... Cette fois, l'expérience est patronnée par le Directeur du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Awas, et l'opération a lieu en sa présence, sous l'oeil des caméras TV du monde entier, notamment la chaîne de télévision américaine National Geographic, qui finance l'expérience.. Va-t-on assister en direct à l'une des plus fabuleuses découvertes archéologiques du XXè siècle ?

Le robot progresse sur plusieurs dizaines de mètres dans l'étroit tunnel, perce un trou d'environ un centimètre de diamètre dans la fine cloison en pierre qui l'obstrue, à une certaine hauteur, et introduit dans cet orifice une fibre optique munie d'une mini-caméra... Cette intrusion révèle l'existence d'une cavité encombrée de pierres, avec une deuxième "paroi", ce qui suscite la déception des journalistes installés devant un écran géant pour y suivre les opérations...

Le chef des antiquités égyptiennes, Zahi Hawas, annonce à la presse qu'en fait, la caméra a découvert "une nouvelle cavité secrète", d'une profondeur d'environ 45 centimètres. Estimant qu'il s'agit là d'une "découverte très importante", M. Hawas ajoute que "les recherches vont se poursuivre, à l'aide de la technologie moderne, pour savoir ce que ce nouveau mur recèle de secrets".

"La pyramide de Khéops n'a pas encore révélé tous ses secrets"...

Les archéologues sont depuis toujours à la recherche d'indices pouvant conduire au tombeau de Khéops...

Deux jours plus tard... le 19/09/2002

Khéops, toujours aussi cachottier...

Pyramid Rover vient de révéler l'existence, dans la pyramide de Khéops, d'une "nouvelle cavité", décelée à partir d'un puits partant de la chambre de la Reine... Il tente un nouvel essai, dans l'autre conduit, inexploré, partant également de la chambre de la reine : là encore, il découvre une cavité inconnue, où il se heurte également à une "paroi" de pierre... apportant ainsi un "élément majeur" à la connaissance de la plus grande pyramide d'Egypte, selon le chef des antiquités égyptiennes, Zahi Hawas.

La paroi rencontrée "est très semblable" à celle qui obstrue à la même distance le "conduit sud", exploré le 17 septembre par le même robot. Elle comporte en particulier deux sortes de poignées en cuivre.

Le 17 septembre, le robot avait percé un petit orifice dans cette paroi et introduit une caméra dans ce trou, montrant de l'autre côté, en direct sur des télévisions américaines, une cavité encombrée de pierres, elle-même fermée par une nouvelle "paroi"...

"La découverte dans le conduit nord et celle, la semaine dernière, d'une deuxième porte, derrière la paroi en pierre du puits sud, constituent la première grande information nouvelle concernant la Grande pyramide depuis plus d'un siècle", a affirmé M. Hawas.

"Jusqu'à présent, personne ne savait que le puits nord s'étendait sur une distance aussi grande que le puits sud", a-t-il ajouté, précisant que ces nouvelles informations "semblent rendre caduques toutes les cartes actuelles de la Grande Pyramide".

L'exploration du conduit sud par le robot avait été retransmise en direct par plusieurs chaînes de télévision, dont les américaines Fox et National Geographic, cette dernière finançant en partie l'opération.

Personne ne connaît le rôle que jouaient les puits et conduits des pyramides d'Egypte, mais selon M. Hawas, ils servaient peut être à évacuer vers l'au-delà l'âme du souverain défunt.

8 septembre 2004

Foire d'empoigne

IXè congrès international d'égyptologie à Grenoble. Gilles Dormion y fait une "communication" sur la présence hypothétique d'une chambre secrète dans la Grande Pyramide. . Quatre siècles après sa mort, Kheops ( ou Chéops ) livre peut-être là son ultime combat.

Les travaux controversés des deux architectes français ont attiré du monde, lors du Congrès d'égyptologie de Grenoble *. Mais bien des opposants, parfois virulents, aux thèses de nos deux "amateurs" ont préféré bouder ce rendez-vous grenoblois. La jalousie est un vilain défaut, notamment dans les milieux professionnels de l'archéologie...

Déclaration de l'égyptologue Jean Leclant, figure majeure de "l'école française" : " La pyramide de Chéops est mystérieuse. Il reste un mystère..."

* IXè conférence internationale des égyptologues...


LA SUITE AU PROCHAIN ÉPISODE ...

Revue des titres de presse, en vrac...

Le nouveau mystère de la pyramide blanche ( Le Nouvel Observateur, 5 - 11 septembre 1986 )

La pyramide de Kheops par le petit trou ( Le Point, 8 septembre 1986 )

Le mystère de la Grande Pyramide ( Le Monde, 4 juillet 1986 )

Au seuil de la chambre secrète ? ( Le Monde, juillet 1986 )

Khéops, 4650 ans après : les mystères de la Grande Pyramide ( Dernières Nouvelles d'Alsace du Dimanche 7 septembre 1986 )

L'arrêt des fouilles de la Grande Pyramide : GRAIN DE SABLE ( Le Monde, septembre 1986 )

Les nouveaux mystères de la Grande Pyramide ( Libération du 16 juillet 1986 )

De nouvelles chambres dans la Grande Pyramide ( Le Monde, 1987 )

Querelle d'explorateurs dans Kheops. ( Libération, 10 mai 2001.)

Les chercheurs de trésor de la Grande Pyramide ( Science & Vie, automne 2003 )

La querelle de Chéops ( Libération du 28 août 2004 )

Un air de découverte embaume Chéops ( Libération, 28 août 2004)

Là où dort Chéops ( Dernières Nouvelles d'Alsace du Lundi 30 août 2004 )

KHEOPS. La découverte du siècle ? ( Sciences et avenir, septembre 2004 )

Polémique autour de Chéops et de sa chambre secrète ( Le Monde, Vendredi 3 septembre 2004 )

Mystère de la pyramide de Kheops : une nouvelle piste. ( Mon Quotidien, 7 septembre 2004... Quotidien des 10-14 ans...).

L'hypothétique chambre secrète de la Grande Pyramide déchaîne les passions ( Le Monde, Vendredi 10 septembre 2004 ).

On ne fouille pas la "chambre secrète" ( Libération du 10 septembre 2004 ).

KHEOPS : la découverte est bidon ( Science & Vie, novembre 2004, )


° Une étude des
champs lexicaux utilisés dans les différentes publications dont nous disposons est en cours...

Documents, bibliographie

Le Nouvel Observateur, semaine du 5 au 11 septembre 1986

Dernières Nouvelles d'Alsace du Dimanche 7 septembre 1986

Le Point n° 729, 8 septembre 1986

Dernières Nouvelles d'Alsace du Lundi 30 août 2004

Le Monde du 4 juillet 1986

Science & Vie Spécial "Blake & Mortimer", 2003 / Face aux démons de la science / pages 60 à 65

Le Monde du 11 septembre 1986

Science et avenir n° 691, septembre 2004, KHEOPS, la découverte du siècle ?

Libération du Mercredi 16 juillet 1986

Science & Vie, n° 1046, novembre 2004, KHEOPS : la découverte est bidon, p. 42

Libération du 10 mai 2001.

B.D. / Edgar P. Jacobs, Le Mystère de la Grande Pyramide, coll. du Lombard, Dargaud S.A. éditeurs, Bruxelles 1959

 

Libération des 28 et 29 août 2004

Gilles Dormion et Jean-Patrice Goidin, Les nouveaux mystères de la Grande Pyramide, Albin Michel 1987

 

Le Monde du 3 septembre 2004

Gilles Dormion et Jean-Yves Verd'hurt, La Chambre de Chéops. Analyse architecturale. Ed. Fayard. Septembre 2004

 

Mon Quotidien, 7 septembre 2004

C.W. CERAM, Des Dieux, des tombeaux, des savants. Le roman fabuleux de l'archéologie. Ed. PLON, 1949 / 1967

 

Libération du 10 septembre 2004

G. Cantu, Les dramatiques prophéties des pyramides, éd. de Vecchi, 1977

 

Le Monde du 10 septembre 2004

Jean Vercoutter, A la recherche de l'Egypte oubliée, Découvertes Gallimard, Archéologie, 1986

 

Georges Goyon, Le secret des bâtisseurs des grandes pyramides. La fabuleuse histoire de Khéops. Coll. "J'ai lu", n° 5226, éd. illustrée.,1999.

 

Vers les illustrations ( début )...

Les secrets des pharaons ( L'Express du 11 octobre 2004 )

Interview de l'architecte Gilles Dormion

( L'Express du 30 août 2004 )

Histoire et fonction des pyramides ( page Pléiade en cours ).

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